
LE CABINET DE TOILE ÊTRE
Aux crins des brosses un parfum tête baissée qui passe
la glace pour mémoire donne la seule image d’un reste à faire face
Du lin à carreaux en page d’écriture j’en ai bordé des marges dans les spirales d’efluves
plus nu qu’émoi tu meurs
notait mon pinceau sans mentir
que la question se retourne et fugue la réponse
A quoi ça sert Pierre après Pierre d’atteindre à la célébrité pour se retrouver seul ?
Je sais que la brasse-papillon finit par toucher à la pratique de la coulée à la rive du dernier échelon comme la gueuse est faite pour hâler au fond
C’est comme le cheval qui tombe sa crinière pleine de taire, hors des bras de la charrue diserte
Voilà ce qui s’appelle un sans constat d’adultère, ricane la glace envahie elle-même par la buée – n’empêche que c’est dur à se reconnaître cocu ?
Non il s’agit pas de ça
juste d’une question de place, je ne peux m’arrêter de peindre qu’en touchant l’autre rive.
Niala-Loisobleu.
13 Janvier 2023
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