La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Je garde le rire de l’enfant descendant la rampe vers le lit d’automne des feuilles qui ne montre qu’un faux aspect de sentiment laissé en surface
Le brasero se prépare aux saveurs de marrons chauds en brûlant les maux d’excuse
A croire en d’yeux la phrase sépare les syllabes avant la chute
Du facteur espérer recevoir est légitime
Il y aurait du brouillard au-dessus de la Loire, j’ai l’étamine prête pour une préparation de peau-au-feu sans excès de glucides et veillerai à la destination du départ d’entrain pour trouver la réponse bien arrivé
Mon premier prochain
donne en second
suffisamment
pour ne pas sombrer dans la mode d’une tendance à l’abandon
vouloir de la couleur sans en déformer le sens porteur.
Du trait de cheval et du tanné de la courroie le harnais soc à taire au triage du grain et de l’ivraie
Soudain l’homme mûr d’une enfance à boutonnière gagne la vue de l’oeil qui grave dans son acide
Eau-Forte sensitive à percer la plaque
Née de l’incision du derme d’un voyage poussé cette fois plus loin
Sur la flèche de chapelles non éparses l’oiseau ne s’est pas posé, il a tendu l’arc pour un décochement vertical
Aux gouttières taiseuses l’ô versant alors son fluide a décapé de l’obscur en veux-tu en voilà
Tas de pois les rochers éperonnent le ciel bas en crachant le fourbe
Les pointes bretonnes banderillent les petits matadors roulant la caisse de leur ignorance sur l’estrade où la lâcheté se donne en scène, brutale et méprisante pour le respect inné
Comme du granit la bruyère trouve à boire à l’âme
La croix du cimetière porte à s’entourer d’une présence humaine
D’où l’envie de sortir mon cul de l’habit des convenances derrière lesquelles cette société inhumaine s’abrite
Là où le banc pour les phoques se passe de ballon rouge la charpente renversée est d’un bleu qui va au levé des retables mis dans la perspective de la puissance des colonnes
Seni düşünmek güzel şey, ümitli şey,Dünyanın en güzel sesindenEn güzel şarkıyı dinlemek gibi bir şey…Fakat artık ümit yetmiyor bana,Ben artık şarkı dinlemek değil,Şarkı söylemek istiyorum.
Penser à toi
Penser à toi, une chose bonne, une chose prometteuse est comme écouter le plus belle chanson de la meilleure voix du monde… mais l’espoir n’est pas suffisant pour moi de plus car je ne veux pas entendre des chansons je voudrais chanter.
D’E’mois passés l’un au-dessous sur l’Autre (REPRISE EN COMPLETUDE)
En file sur douze rangs l’humeur incontrôlable comme une déraison climatique passant de l’habit de soirée aux guenilles les plus tues d’une décadence bâillonnée, combien fus-je les mois écoulés, malmené malgré moi par des ouragans soudainement glissés dans une mer d’huile ? Oh, je ne partîmes qu’Un, arrivant en somme plus à me poser la question de savoir où nous sommes réellement…Les vents tournent plus vite que jadis. A croire, un comble pour l’agnostique que je suis, que le dieu Eole est entré derviche aux coups d’vents. Je m’attrape par un bout les jours où ça dépasse, mais le temps de trouver à m’amarrer la rivière a déjà passè l’estuaire. Foutre, comment enfanter, toute la matière à concevoir se barre à côté de la matrice. Merde, t’as-t’y un rouleau des suis toow ? Des phases entières de son existence disparaissent sans avoir eu le temps d’entrer dans la table des matières. Emmuré dans des célébrations du bluff, ça va jusqu’à ne plus pouvoir lever le doigt. D’un coup d’oeil impitoyable ta maîtresse t’a cramé. Par où je vais passer le premier…qui le dira aura une tapette.
…Attendre, pour voir…(coi, ça m’étonnerait)
Attendre
par Blanchemain Dominique
Se dresser dormeur en forme de feuille jetée Lorsque s’effeuillent nos coeurs jaunis
Attendre
Se lever débiteur borgne du temps abîmé Dans l’écueil des peurs difformes Où séjournent les restes d’espoirs
Attendre
Attendre que les fleurs s’envolassent Du sombre lit de pierre maudit Où s’enlacent les moires désirs
Attendre
Voilà à quoi l’humanité est réduite. Surtout ceux d’entre elle qui dorment sur les trottoirs. Leur cadeau de ce soir ? Ben la chance de ne pas avoir d’émetteur-récepteur de voeux présidentiels.
Niala-Loisobleu – 31 Décembre 2017
SUITE, ATTENTE CONSOMMEE
Dressées debout les pierres sont là, à la main posée de gauche adroite, reste à savoir ce qui reste qui bat en corps
Un, peu, beaucoup, à la folie, pas du tout ?
Ah ! Marguerite pleures-tu avec ou sans raisons ?
à rouler en excès de sensibilité les lignes droites se transforment en dangereux virages que la corde pend au gibet de la méprise totale
Il suffit d’un rien
une rafale
peut étendre le chêne connu pour être un roc
Seule la mer tient l’Atlantide accessible par le pouvoir de son sel
Le trottoir lui demeure l’inconditionnel chantier d’épaves
A la racine ombilicale reste toujours la partie qui remonte au point de départ
Les faux létales ne sont pas des récoltes, le fléau sait lui extraire assez de grain pour tenir les semailles quand les meules font chambres d’hôtes au manche à demains…
Les derniers lacets montrent en creux des vallons moins verts les forêts rabougries ou calcinées et annoncent bien naturellement des rideaux qui tombent.
Les chansons sont là, elles tournent et leurs couplets de fin où tous les instruments brillent racontent le vrai paysage où parfois les fleurs ont manqué…
Reste encore et vivra jusqu’au bout ce qui offre au sans sa chaleur vive ce qui, dilué dans l’air des rues est bien la sensation dernière
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