La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
L’aquoibonisme des éléments ramène au-delà du scandale
revenir au point de départ indique l’orée au niveau des larmes à la hauteur de la ceinture
le boyau se déplie de ce camion d’incendie
Et comme l’oeil unique de sa turne procède au dénouement de sa réserve
ne pouvant plus tout accepter du pouvoir qui n’agit qu’avec les mots de sa rhétorique
Ouste à la pauvreté de l’élevage
la stérilisation des campagnes
le droit de cuissage de la centrale de distribution
le maillage de la pêche des petits-bateaux
l’importation des primeurs qui fait le mensonge de l’achetons-français
l’Histoire en se recadrant sur la révolte paysanne s’exode genre Front Populaire pour déboulonner la passerelle du pont de singe d’une hiérarchie incompétente
Moi, Robin des Bois de 90 ans je bande mon arc en écartant la pillule bleue !!!!
AU LONG DES RUES, LES ARBRES RACINERONT MON ETAT D’ESPRIT SANS L’OMBRE D’UN DOUTE
S’il était une foi qui fit beaucoup d’enfants et s’en trouva très heureuse
ce fut bien la mienne, dit le Peintre
en tenant son cheval par la bride cet après-midi du 21 Novembre 2023
La photo qu’avait prise son ami Alberto Muro dans l’Atelier du Duodénaire venait de rejoindre les services municipaux de communication, pour la confection de l’affiche destinée aux sucettes et abri-bus de la double exposition Niala en 2024 à Cognac et Châteaubernard
Le temps tenu à pleines-mains vibre éternellement
les feuilles mortes ça n’existe pas sur le persistant
la forêt humaine s’est étendue sans ravages
elle vient là passer le relais
une idée de poursuite, un besoin d’assurer, le développement du tronc
le train têtant aux traverses du rail, mis en gare avec ses voyageurs de plaisir
d’une longue traversée
Le long fleuve qui boit la mer la bouche ouverte prépare à l’étiage régulé, la boîte de peinture et le chevalet sur le pont de la prochaine aube …
à peine tu causes qu’on te la boucle de commentaire
et ma foi si t’y crois toujours t’es que le dernier des connards
Dans ce pays où on étouffe
je vide mes poches de leurs dernières illusions, toi qui te fous bien de ma gueule, pense que je veux juste un peu d’air et que me faire l’éloge de la canicule c’est rien d’autre que n’être qu’incapable d’y changer quelque chose
je peux pas m’habituer au racontar, durant des années se voir dire rien en se faisant reprocher de ne pas aimer alors que c’est toi qui glisse de côté, maintenant que le feu a tout détruit , garde ton bonjour que le vide finisse par se remplisser
La canicule du sentiment c’est pire qu’une arnaque au colis reçu
Comme la peinture qui Soulages, jusqu’au noir, tout finit par fondre…
D’une gare mise en un coin de campagne à des tournesols à l’aiguillage s’attele un fardier pour charger du bas de la cave au haut de l’armoire ce que la vie a noué dans son palais des glaces
Du citron qui attrape un morceau de ciel entre deux nuages vient un vert à l’assaut des pierres que les pas ont mis à découvert
Le dédain de l’aisselle pour le rasoir garde au pli de l’aine des nuits de pleine lune à brouter cette étrange luzerne qui fait la traversée équine proche de Pégase
Un matin pastel se prépare à l’aquarelle
des fruits à la plancha
L’animal papillonne sans honte de n’être qu’un homme passé la poterne de la poésie à la limite de l’éternel dans le coeur d’un petit oiseau retenant la fugacité du rêve interdit
Il dira, je n’ai été qu’un peintre de passage par ici…
Le silence qui dalle les cortèges de l’au-delà couvre d’une raison unanime les revendications marchandes d’un brin exploité à d’autres faims
Ce matin en pensant au travail je ne me suis pas laissé envahir par la combine qui l’exploite avec un cynisme sans vergogne
Muguet, candidose du nourrisson
Comme quoi un même nom peut dans certaines bouches mentir sans façon
En ouvrant ce jour, quelques pas branlants m’ont menés solidement à l’Atelier
Une lumière particulière en sentinelle au coin des yeux, a déporté la prétention du macho dans l’ombre. Le pavot rose non toxique abandonnant le commerce de la drogue pour donner l’odeur du geste sans avoir idée de le vendre
Au moment d’être à l’heure de mourir il y a des hommes qui se repentent d’avoir mal aimé
La peinture qui me redéfile dans le coeur m’a pris les mains dès le départ pour cueillir de quoi rincer la bouche du bébé
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