A UNE VIERGE PAR GEORGE BACOVIA



A UNE VIERGE

par

George Bacovia

Mademoiselle peint, lit
Et joue du piano à l’infini
Elle ne dort jamais la nuit
C’est peut-être pour cela qu’elle maigrit.

On pense, mais soit dit entre nous
Car la nouvelle doit rester secrète,
Que mademoiselle rêve d’un poète
Bizarre, solitaire et fou.

George Bacovia

(traduit du roumain par Max Blecher)