La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Fanées ces fleurs que les fusils portaient au pied des croix blanches en arrivant à la gare
La dernière colonne soutient le mythe héroïque dans le doute du regard hagard de l’enfant sur le quai des départs
Otto Dix placarde l’expressionisme à la pointe des casques du sacre des bordels
Les instruments serrés sur les seins de vieilles putes fanfaronnent à l’entré du mets trop poli teint
où est le salut porté par un drapeau menant l’armée, qu’exhorte un président auto-proclamé ?
J’ai rêvé de la fiancée du soldat inconnu à qui on a ôté la flamme en même temps que sa robe de mariée
Un drôle d’assemblage des marchands de bonheur dans les labos d’Ukraine remonte les actualités
L’enfant est fascinant
A cet âge mon grand-père m’a appris qu’en sortant de la guerre il avait refusé de reconnaître ma mère mise en train permissionnaire au ventre de ma grand-mère. Depuis tout petit j’ai contracté la désertion des raisons du plus fort avancées par les colombiers.
je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie.
Plus haut ta peau est si claire
que les jambes en sont nues pour tout le corps
et mon regard s’y use
comme au plus tranchant d’un éclat de soleil.
Au-delà, il y a ta lingerie qui sert à t’offrir
et à colorer mon désir.
Tes cuisses, lisibles de toute leur soie, se desserrent
et je vois la ligne de partage de ta chair.
Géants de la sensation,
mes doigts vont se fermer
sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.
Et c’est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort, parce que tes seins s y élèvent comme deux cailloux à fleur d’eau.
Dès que tu entres dans ma chambre tu la fais se tourner vers le soleil. Le front sur toi de la plus faible lueur et c’est tout le ciel qui t’enjambe.
Pour que mes mains puissent te toucher
il faut qu’elles se fraient un passage
à travers les blés dans lesquels tu te tiens,
avec toute une journée de pollen sur la bouche.
Nue, tu te jettes dans ma nudité comme par une fenêtre au-delà de laquelle le monde n’est plus qu’une affiche qui se débat dans le vent.
Tu ne peux pas aller plus loin que mon corps qui est contre toi comme un mur. Tu fermes les yeux pour mieux suivre les chemins que ma caresse trace sous ta peau.
Le couple que nous formons ne naît bien que dans l’ombre et, nus, nous allons à la conquête des eaux dormantes d’où le désir surgit comme un continent toujours nouveau, à celle des orages qui tombent en nous, lourds et chauds,
à celle de tous les végétaux dont il nous faut, lèvres à lèvres, briser l’écorce tendue, à celle des fenêtres dans lesquelles ta chair dérive comme une jetée qui a rompu son point d’attache.
Parce qu’ils sont les yeux de la terre, les carreaux se tournent vers ta gorge qui brille comme un peu de foudre en regagnant les fonds marins de la ville.
Flanc contre flanc, nous descendons tous deux dans les souterrains où l’on perd corps et où les baisers que tu me donnes, que je te donne sont autant de pas que nous faisons l’un dans l’autre.
Il me faut inventer d’incroyables pièges de chair pour prendre le monde dans un baiser, il me faut abattre les murailles dont tu t’entoures pour que le plaisir puisse te couper en deux.
C’est alors que l’air est dans ma bouche la racine même de l’espace et des fruits que, pour me laisser passer de ma vie à ta vie, tu te fais arche des épaules aux pieds.
Partout sur les murs, sur les visages
la lumière se dévêt de sa lingerie
et montre son beau ventre de femme
d’où l’ombre tombe comme une fourmilière écrasée.
Car il y a vraiment de quoi vivre sur la terre, mais il faut avoir la force des arbres pour pouvoir repousser le ciel bas que la mort fait peser sur les paupières.
L’espace est pris entre nos regards et nous n’avons que quelques gestes à ébaucher pour qu’il tombe à nos pieds sans faire plus de bruit que la dernière goutte d’eau d’un orage sur la forêt.
Tu es plus nue sous mes mains que la pluie sur les tuiles, qu’un feuillage dans le matin, que les dents ensoleillant la bouche.
Des insectes s’écrasent en plein vol sous notre peau, mes doigts ne cherchent pas à se protéger de la lumière qui s’élève du fond de tes yeux pour faire se lever dans les miens un jour insoutenable.
Le reste de notre vie se fige autour de nous en hautes statues qui ne peuvent entrer dans le cercle de silence et de joie qui nous serre aux reins.
Enlacés par l’herbe que l’air fait monter jusqu’à nos lèvres,
nous oublions dans notre chambre les paysages
qui venaient vers nous au pas de la terre,
les beaux paysages qui nous prenaient pour des statues.
Vagues s’en allant à la rencontre l’une de l’autre, nos corps n’ont que la flaque des draps pour apprendre que l’amour est une montagne qui s’élève à chaque coup de reins.
Nous n’avons que nos bras et nos jambes pour serrer un instant les forêts qu’un éclat de soleil enfonce dans notre chair et fait flamber jusqu’au dernier arbre.
Nos dernières paroles se sont arrêtées loin de nous, enfin coupées de leur tronc de sang.
Nous entrons seuls dans un monde ouvert sur nos visages comme sur son propre noyau.
J e cherche dans ta bouche la source du fleuve souterrain qui te parcourt en rejetant en haut des cuisses son écume de plante fraîchement coupée.
Quand tu écrases ton ventre contre moi,
quand mes doigts aiguisent ta gorge,
tu as des mots doux comme la salive,
des mots qui auraient poussé après un orage.
De ton corps je fais un pont
qui me conduit dans un monde
où nos dents se cognent contre le même verre d’air,
où nos regards à force d’être proches font la nuit entre eux.
Je ne vis plus au jour le jour puisque tes baisers font partie de mon avenir et nous allons jusqu’au bout de la lueur que la foudre trace en remontant nos veines.
Il me suffit de quelques gestes pour retrouver, enfouie sous ta peau, la plante nue que tu es et, vacillant de tout le soleil conquis par les ruisseaux, tu entres dans la nuit avec le jour devant toi.
Je n’ai qu’à toucher la pointe de tes seins
pour que soient soudain rompues les mille écluses
qui retiennent entre nous un poids d’eau égal à celui de la mer,
pour que toutes les lumières s’allument en nous.
Et quand dans la clarté du drap,
tu n’es plus qu’un éventail de chair,
j’ai hâte de le faire se refermer sur mon corps
par une caresse que je jette en toi comme une pierre.
En te renversant sur le Ut,
tu donnes à la clarté la forme même de tes seins
et le jour use toute sa lumière
à vouloir ouvrir tes genoux.
Tu prends ta source dans le miroir qui coule du mur, tu as du soleil jusqu’au fond de la gorge, tu es neuve comme une goutte de rosée que personne n’a vue, que personne n’a bue.
Tu as le cou fragile de ces oiseaux
qu’on voit rarement se poser sur la terre
et quand tu es dans la rue le regard des hommes
monte autour de toi comme une marée.
Derrière tes dents, ta chair commence avec ses aubépines de fièvre et de sang. Tu sais qu’elle est une prison dont mon désir te délivre.
La caresse fait son bruit de poumon en cherchant dans tes cuisses le papillon qui s’y est posé, presque fermé en toi de ses ailes.
Avec l’aveuglement d’une taupe, tu creuses l’air de tes seins. Autour d’eux mes mains s’élèvent comme une montagne coupée en deux.
Tu m’accueilles dans un pays au centre duquel ton corps se dresse comme un feu de joie, simplement posé sur la fraîcheur de tes lèvres au point où l’espace se jette en toi.
Tu es l’impasse vers laquelle j’accours
avec la force des marées,
avec la liberté des moissons
qu’un coup de faux sépare du soleil.
Nous ne parlons pas de l’amour qui nous lie
parce qu’il est entre nous comme une bouteille sur une table
et qu’il court de mes doigts à tes doigts
avec la vitesse de l’éclair.
Si je veux t’aimer sans rien perdre de ta clarté,
je suis contraint de m’enfermer avec toi dans les pierres.
Le jour écarte de temps en temps les rideaux,
tache ton épaule et retombe dans la rue.
Le silence même est fait de minéral et prend la forme des chambres qui le contiennent. Pour qu’il n’y entre point, c’est mille armoires qu’il aurait fallu pousser contre les portes.
Notre nuit est imperméable et nos corps, se suffisant de l’air contenu dans un baiser, descendent jusqu’aux racines de l’arbre qui a nos têtes pour sommet.
En plein front, en plein flanc,
j’entends les pas que mon sang fait
pour s’avancer de sommet en sommet
jusqu’à celui dont il me faut dominer ton corps.
Je lui en veux de me tenir enfermé dans un visage avec lequel je reste si seul lorsque mes épaules n’ont plus le tien à porter et que je te cherche en vain dans les miroirs.
C’est pourtant par lui que je t’ai reconnue dans la rue
dans un moment qui reste comme une source en pleine mémoire.
C’est lui qui me permet à chaque instant
de reconnaître ma vérité dans tes yeux.
Tu ouvres la nuit la plus pleine
de la pointe de tes seins.
Tu viens vers moi dans le tournoiement d’une ville
qui ne s’éclaire plus qu’à la clarté du désir.
Je ne saurai jamais la distance à parcourir entre la lampe sourde de ton ventre et mon corps. Je sais que je te rejoins dans un baiser qui ne laisse point passer le jour.
Sous ma main ensablée dans les caresses, il reste les hauteurs de ta gorge, vers lesquelles j’avance, la bouche pleine de soleil.
A force d’avoir mon visage contre ton visage, j’oublie que le monde commence au-delà de ton regard. A jeter l’un dans l’autre nos plus sûrs filets, nous ramenons tous les poissons de la joie.
.Le soleil se couche dans les flaques pour rester plus longtemps sur la terre. Tu ne peux plus t’en aller de ma chambre parce que je suis debout sur tes derniers pas.
J’essaie de conquérir
l’insecte que tu respires.
Mais il s’échappe de mes lèvres
pour aller se poser sur mon sang.
Tu ne peux plus sortir du filet que mes mains tendent sur toi, tu es au centre de l’étoile de mes pas, tu es l’unique réponse de ma vie.
A nos regards pris dans la même pierre de présence,
le monde arrive par une fenêtre
où nous nous penchons parfois
de nos corps, hauts comme des promontoires.
La ville est au pied de la chambre où tu te tiens
avec pour horizon celui de tes épaules
et nous touchons jusqu’en son fond
le vivier de feu qui donne sa mesure à l’été.
Tu te refermes sans cesse sur moi
comme deux vagues sur un rocher
et nous n’avons qu’à nous laisser porter par la
qui s’étend très loin autour de nos visages.
Perdus dans un pays de chair et de caresses, nous vivons les quelques miniers d’années dont notre amour a besoin pour que naisse une étreinte de chaque goutte de notre sang.
Je suis prisonnier de ton visage
à la façon dont un mur l’est du miroir.
Pesé par ton regard,
le monde perd son poids de pierres.
Le chant de ton sang sous la peau est aussi doux à entendre que celui des graminées poursuivies par le vent.
Je sais que la mort ne peut rien me faire tant que tu restes entre elle et moi, tant que s’allume dans ta chair le ver luisant du plaisir.
Le couchant tournoie sur chacun de tes ongles
avant d’aller grossir la terre d’une dernière montagne de clarté
….
et je peux voir a ton poignet les pas
que ta vie fait pour venir jusqu’à moi.
Au -delà de mes mains refermées sur toi, au-delà de ce baiser qui nous dénude, au-delà du dernier mot que tu viens de dire, il y a le désir que nous tenons vivant contre nous.
Il y a la vie des autres qui remonte de la ville sans pouvoir aller plus loin que la porte derrière laquelle les murs écoutent à notre place le bruit que le cœur des hommes fait dans la rue.
Tu dépasses les herbes
de quelques hauteurs de soleil.
Je te sens à peine bien que je sois sur toi
comme sur la pointe la plus aiguë d’une montagne.
Tu es entière contre chacune de mes mains, tu es entière sous mes paupières,
tu es entière de mes pieds à ma tête, tu es seule entre le monde et moi.
Le soleil reste sur ta bouche à la place où miroite encore un baiser. Ton visage lui appartient mais il me le rend pour des nuits plus longues que ma vie.
Ton corps pour lequel je m’éveille s’éclaire plus vite que le jour parce que le soleil surgit à toutes les places où il y a des cailloux à pétrir.
Les forêts se dénudent pour lui dans le secret de leurs clairières mais c’est sur ta gorge qu’il fait pousser ses plus beaux fruits.
La terre lui présente une à une
ses vallées les plus riches,
mais c’est sur ton ventre qu’il s’arrête,
simple bouquet de flammes.
Le toit des villages est posé sur la terre et les prés fuient de toutes parts autour des murs blancs qui avancent d’une maison par siècle.
Je pense à l’étonnement de ton ventre qui regarde toujours mon désir pour la première Je pense aux forêts que nous faisons tomber quand ma chair mûrit dans la tienne.
Je pense à la hauteur de l’été
sur la poussière des routes,
au ruisseau qui s’arrête un instant de couler
pour mieux s’éblouir de la nudité de la lumière.
A rester debout dans ce pays démesuré de clarté, je sens que je n’ai pas assez de poumons pour retenir la vie qui vient vers moi à la façon dont ton corps vient vers le mien.
A la radio un français vivant à Moscou dit que la vie en Russie ne laisse pas apparaître de changement. Le problème posé par Poutine laisse d’après lui la nation indifférente. On vit comme si de rien n’était en Ukraine. Et lui il se trouve bien là-bas sans aucune envie de rentrer en France
Quelques minutes plus tard le même journaliste interroge un jeune ukrainien de 22 ans vivant à Paris
-Comment vous quittez la France, vous partez vous engagez pour vous battre sur place contre l’armée russe ?
-Oui, c’est mon devoir.
-Vous n’avez pas peur de mourir ?
-Non, j’ai seulement peur de voir mon pays perdre son indépendance…
Terrifiant brouillard dans lequel il me semble seulement voir clairement la détermination diabolique du tsar. Ce fou furieux est prêt au pire et à moins de le supprimer quelle chance reste-t-il d’éviter l’extermination totale. Les mesures prises par les opposants sont bonnes mais en dysfonctionnement avec sa manière cosaque mégalo de faire. Il ne voit pas clair, l’idée fixe de toujours soumettre à ses vues par le jeu d’une certaine réussite pouvant l’aveugler jusqu’à une forme suicidaire où il jouirait de l’idée d’avoir gagné…
La base aérienne de Cognac devenant le haut-lieu de développement du drone, je forme le souhait totalement fou qu’on y fabrique celui qui partira éliminer le danger pour l’humanité
Pour mieux se confondre avec tout ce qui l’entoure
Ses yeux couleur de houle
A Pimproviste sont la mare tirant à elle le linge sale
les détritus Celle qui arrête toujours l’homme La mare avec sa petite place de l’Opéra dans le
ventre
Car la phosphorescence est la clé des yeux de la Bête
Qui se lèche
Et sa langue
Dardée on ne sait à l’avance jamais vers où
Est un carrefour de fournaises
D’en dessous je contemple son palais
Fait de lampes dans des sacs
Et sous la voûte bleu de roi
D’arceaux dédorés en perspective l’un dans l’autre
Pendant que court le souffle fait de la généralisation à l’infini de celui de ces misérables le torse nu qui se produisent sur la place publique avalant des torches à pétrole dans une aigre pluie de sous
Les pustules de la Bête resplendissent de ces hécatombes de jeunes gens dont se gorge le Nombre Les flancs protégés par les miroitantes écailles que
sont les armées Bombées dont chacune tourne à la perfection sur sa
charnière Bien qu’elles dépendent les unes des autres non
moins que les coqs qui s’insultent à l’aurore de
fumier à fumier On touche au défaut de la conscience pourtant
certains persistent à soutenir que le jour va
naître La porte j’ai voulu dire la Bête se lèche sous l’aile Et l’on voit est-ce de rire se convulser des filous au
fond d’une taverne Ce mirage dont on avait fait la bonté se raisonne C’est un gisement de mercure Cela pourrait bien se laper d’un seul coup J’ai cru que la Bête se tournait vers moi j’ai revu
la saleté de l’éclair Qu’elle est blanche dans ses membranes dans le
délié de ses bois de bouleaux où s’organise le
guet Dans les cordages de ses vaisseaux a la proue desquels
plonge une femme que les fatigues de l’amour ont
parée d’un loup vert Fausse alerte la Bête garde ses griffes en couronne
érectile autour des seins J’essaie de ne pas trop chanceler quand elle bouge
la queue Qui est à la fois le carrosse biseauté et le coup de
fouet Dans l’odeur suffocante de cicindèle
De sa litière souillée de sang noir et d’or vers la lune elle aiguise une de ses cornes à l’arbre enthousiaste du grief
Je me souviens d’un air qu’on ne pouvait entendre Sans que le coeur battît et le sang fût en feu Sans que le feu reprît comme un coeur sous la cendre Et l’on savait enfin pourquoi le ciel est bleu
Je me souviens d’un air pareil à l’air du large D’un air pareil au cri des oiseaux migrateurs Un air dont le sanglot semble porter en marge La revanche de sel des mers sur leurs dompteurs
Je me souviens d’un air que l’on sifflait dans l’ombre Dans les temps sans soleils ni chevaliers errants Quand l’enfance pleurait et dans les catacombes Rêvait un peuple pur à la mort des tyrans
Il portait dans son nom les épines sacrées Qui font au front d’un dieu ses larmes de couleur Et le chant dans la chair comme une barque ancrée Ravivait sa blessure et rouvrait sa douleur
Personne n’eût osé lui donner des paroles A cet air fredonnant tous les mots interdits Univers ravagé d’anciennes véroles Il était ton espoir et tes quatre jeudis
Je cherche vainement ses phrases déchirantes Mais la terre n’a plus que des pleurs d’opéra Il manque au souvenir de ses eaux murmurantes L’appel de source en source au soir des ténoras
O Sainte Epine ô Sainte Epine recommence On t’écoutait debout jadis t’en souviens-tu Qui saurait aujourd’hui rénover ta romance Rendre la voix aux bois chanteurs qui se sont tus
Je veux croire qu’il est encore des musiques Au coeur mystérieux du pays que voilà Les muets parleront et les paralytiques
Marcheront un beau jour au son de la cobla
Et l’on verra tomber du front du Fils de l’Homme La couronne de sang symbole du malheur Et l’Homme chantera tout haut cette fois comme Si la vie était belle et l’aubépine en fleurs
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