La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
le soleil se signale pour accompagner le défunt . Peut-être pour se faire bonne conscience, il a pas suivi la règle pour en faire plus à sa tête qu’au respect de ce qui va de l’avant
Mais les choses partent de plus qu’on les soulève toujours trop tard loin, on en parle quand ça sert plus à rien
Alors honneur au soleil
Le monument qui le glorifie : cette Femme habillée d’histoire est beau comme Olivia se déplaçant dans ma pensée dans les rues de Moscou. Autour d’elle la musique élève le Bolchoï dans l’élan d’un entrechat plus félin qu’une conquête politique sortie à la traque de nouveaux territoires
Ton sourire, Olivia a ce rose de l’anémone qui boit l’atmosphère pour en jouir comme de la caresse la plus sensuelle qui peut tendre les seins comme un arc pour se transpercer l’entrechat précisément.
Je ne marche pas, je peins mais pas immobile. Propulsé d’un coup vers la Maison Bleue de Frida. Déplacement en barque à Mexico, Des mariachis tombés des cascades de fleurs vers la porte des arènes où l’Espagne a gravé sa culture pour qu’on comprenne la richesse de sa langue révolutionnaire. Autre chose que la jésuitique coloniale cul bénie
Elvira est en cuisine, l’épice de son art va d’un poêlon de terre aux oignons qui pendent de l’haleine du plafond. La dernière écriture de sa main, remue encore l’herbe de la chambre à coucher retenue par les amants
Ainsi je garderai de ce qui va sortir la partie à mettre dans la suite. Tout n’est pas à jeter dans le ben des hésitations du quotidien
J’aime pas les voeux. Mais ça ne m’empêche de souhaiter le bien de l’humanité
Riez l’intelligence artificielle vous épie. Je vous embrasse toutes et tous.
LE PEINTRE SANS TOILE ET LA BÛCHE QUI PARLAIT PAR JACQUES AADLOV – DEVERS
Vous souvenez-vous de ces hivers lointains ? Où la neige transversale s’agrippant à nos pieds D’une blancheur abyssale mouvant le chemin A ne plus en finir… d’une tempête qui glaçait Le souffle accroché à l’étoile, au loin…
Vous souvenez-vous de ces hivers lointains ? Le manteau couvrant de ses ailes les chaussures Le sac à dos enneigé, le repas pour demain Le gâteau au mais à la bonne confiture La colline comme un monstre, la nuit, le chemin…
Vous souvenez-vous de ces hivers lointains ? Je ne sais pas… ils avaient comme un air de jeunesse Et la neige…elle neigeait d’une blancheur, ô, déesse Caressant nos vissages, des ses doigts d’airain Bonshommes de neige, boules de neige ses promesses
Courageux on marchait…dans la nuit tutélaire Ces étoiles en poussière de sur la porte gelée Qu’ouvrait souriante, bien inquiète, la grand-mère Qu’il est grand, ce bonhomme, disait le grand père Un Bonhomme de Neige, que la tempête fait marcher !
Viens vite, par ici, je vais te raconter cette histoire Me disait-il mystérieux, d’un sourire discret Chut, c’est magique, la grande mère ne doit pas savoir… Mets tes mains sur le feu, écoute… qui va croire ?! – Il y a une bûche qui parle ( !)…dans la cheminée
Une bûche qui parle ?! Ca n’existe pas grand-père, où ? Les bûches c’est que du bois… on nous a dit à l’école… – Dans ces étoiles filantes…qui tombent de partout Ecoute…me disait-il, écoute sa parole… Et la bûche parlait ! Cet instant, que pour nous…
Vous souvenez-vous, au moins, du goût du foulard… ? Autour du visage, pour pouvoir respirer A travers les griffes étouffantes du blizzard De l’odeur de la neige, essayant bien bizarre, Grinçant sous nos pas, à sa façon, nous parler…
Ô, il y avait tant de paroles… des mystères, Qui soudain du lointain… revenait à la vie On n’allait plus à l’école… c’était un Sacré Hiver Les grands-parents nous gardaient encor sur Terre Ces choses fantastiques, que maintenant on oublie…
C’était hier… un hiver, d’une blancheur idéale Qu’on pourrait, peut-être… même le réinventer ? Le chercher quelque part, derrière les étoiles Cette neige, nos grands parents, cette bûche banale Et ces sublimes silences, qu’alors nous parlaient…
C’était hier… un hiver qu’un Grand Peintre sans toile De derrière le Monde, voulait encore dessiner…
La bûche dans la cheminée pour consumer la farce et voilà la dinde à sa place
au bout d’un décembre recroquevillé en pied-de-lit
ambiance chambre de passe sa lanterne est en berne
J’arrache à l’houe l’épine du fakir en habit rouge et sa braise imitée pour te gratter de ce qui souffre d’abus
manière de t’amenuiser les restrictions prochaines
Le manteau tu te souviens je n’ai pas oublié ses fleurs, à poil dedans le printemps ne pouvait faire rougir que les menteurs, la mer elle s’en ballotait la pompe à chaleur, je le place au centre contre tes murs où je m’expose nature comme les galets de Dieppe dans leur peau
Pleine fleur l’oeil ourlera un autre soleil de solides poutres dans son torchis pour se faire la chaume en couverture au levé du chien
Cette musique des marées sous le kiosque du cri des oiseaux d’un départ à la manivelle
La rouille des feuilles vole, mouvements d’un ballet classique corrigé par la mise à jour pandémique
Les cuivres à casseroles des vals qui rient jaune, mon vieux Richard, j’ai assez donné pour avoir mieux que du réchauffé Et l’enfant retrouve le tambour avec la trompette des montées gavroches monte-en-l’air
La tulipe que j’préfère c’est celle du verre à cognac, couché sous le goutte-à-goutte de l’alambic
Aujourd’hui j’ai taillé un bouquet rouge à la gloire des voyages qui m’ont mené jusqu’ici, je te jure qu’à voir l’atelier sentir qu’il reste du printemps dans le sommeil de l’acte ça fait planer autrement qu’un shoot intra-veineux qui tuf sa bouffée de cannabis
Pauvre levé de rideau
Il me donne envie de te rouler du patin à roulettes comme à fresque genre Pompéi
Et à la sortie du mois la nouvelle année sans promesse pour tenir le changement sans laisser l’alinéa dans le brouillon électoral
Je sors de table, à chaque fenêtre une saison différente, c’est bien l’automne affiché là
Coup de vent et derrière, la poire est bien restée en évidence pour donner gout à ce qui change
Dans la boîte de couleurs le tri d’abus par trop toxique (à partir d’un chantage au beau) espèce de contre-emploi de nichon synthétique au laid de scoumoune
La vaisselle à l’eau de source pour détartrer le couvert de l’aurore avancée en pleine éclipse et le cristal d’une roche pour piedestal feront lever le poireau sans devoir attendre le bon vouloir de l’Arlésienne
Puisque la lumière se fait voir, je règle ma montre sur les délicieux parterres surgis dans la méridienne.
De l’enfance ou bien de la vieillesse, je ne saurais affirmer de qui le matin tient cette vision défaite de la plus petite intention malveillante. A moins que le machinal bonjour comme le « ça va » de la poignée de main mécanique se remontent avec le coucher de lune ? Durant la minute qui précède, ce temps court est l’unique no man’s land avant que les canons se lèvent
Douceur si angélique que c’est peut-être à cause d’elle que ça vire à l’aigre
L’ange est un composé hybride d’amour et de haine, une aile à droite, une autre à gauche et l’aqueux aux extrêmes
Comme en politique
Rien qui vaille d’être pris pour argent comptant
Pourtant on y repique chaque matin comme on entre sa main dans le gant de toilette pour se faire propre
On ne réglera ce dysfonctionnement que le jour où le coq aura traversé la terre sous les roues d’une guère d’étoiles
Me voici en haut des tours, un signe symbolique majeur
Telle Anne, sur mon rempart (il faut dire que je n’y étais jamais autant monté que depuis la semaine qui s’écoule) je scrute et voit la ligne de flottaison de l’horizon onduler
Un changement qui pourrait s’avérer majeur s’opère
Il montre un vent favorable du côté qui me permet de m’exprimer, signe de renaissance ?
Comme il n’y a jamais de hasard, François 1er m’aurait invité à partager un vers à la Toison d’Or ce petit bouchon installé dans une rue sympa de l’Histoire
Mon cheval et sa guitare y sautent le mosaïque pavé…
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