CHAT QUI PASSE ET CE QUI RESTE
Par la rue du Bac avec cette odeur de pain chaud que j’attrape au soupirail de la boulangerie à l’angle de la rue de Verneuil, je remonte sur Seine par le Pont-Royal pour descendre m’accoler aux yeux du Louvre qui penche sa tête dan l’eau
A peine un frisson dans l’eau passe, seuls mes reins sentent des présences d’huile de lin et de térébenthine. Paris monte des douves une odeur de nuit chaude de peaux traçant le chemin jusqu’aux Halles, du désir dans la goule des Forts collés aux plantureuses poitrines des maraîchères
Valadon la Suzanne plus tendre qu’un bouquet d’anémones caresse la couleur pour les façades à venir de son fils Maurice Utrillo tirées d’Alcools vibrants de vérité
Le courant passe, ça y est
Lutèce se trempe les fesses en droit de Cité, vierge gourgandine que St-Louis ne juge pas
Dans une débauche de liberté, du corps l’esprit sort et s’inscrit une fidélité sans coups de canif
Aujourd’hui te voilà qui revient en force mon Paname faire la différence entre le vrai amour et le feuilleton soap de référence pour l’abus d confiance
Fidélité qui passe les arnaques du coeur aux sutures d’une goualante Samaritaine par les Guichets
au bout du Carrousel
L’impossible amour que l’homme pratique plus que tout autre replie ses gaules de son bonneteau camelot
Vient du chaud pour fondre la glace des combats fratricides
Les seins s’envolent au devant des mains se frotter le ventre en fêtant ce qui reste d’humain de ce printemps qui pousse à la fourche des cuisses.
Niala-Loisobleu – 14 Mar 2022
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