BOULEVARD DU DOS
Des fenêtres qui se cachent
derrière
des linges, jardinières ou jalousies
vas savoir
la rue se croit tout permis
je garde les yeux entre les joints du pavé
d’où sort la musique de tes pas
les vitrines racolent
je m’isole
assis sur le bord du bassin
colibri au gîte de la voile
fleur à l’oreille
perché sur tes épaules
pour ne dire qu’au coin du cou
sous la nuque
ta colonne de la main gauche
la droite à l’italique de l’hanche.
Niala-Loisobleu – 19 Juillet 2020
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