La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
D’avoir voulu vivre avec moi
T’as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l’existence
Tu m’encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d’amour
J’accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n’ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, Je T’En Remets Au Vent
Hubert Félix Thiefaine
Simplement mon vieil Hubet Félix,
moi, je ne mets pas de noms à mes incomprises
pas plus que ce soir je ne mettrais de non à l’amour
C’est bien à lui que je m’adresse au travers de ton beau texte
Au chevet du lit des heures décalées peu importe où fout le temps,
les pores sont tatoués comme pour délimiter les quais dans le dédale des grues,
le grincement des plaignants, l’air ébahi des véhicules accus, chaises pliantes, génuflexions, signes de croît plus en rien.
Le sac sur l’épaule des aiguilles sorties des mailles ne peuvent plus rien pour les moutons, les nefs prennent l’eau à contresens depuis fort longtemps, les apaches chassaient le bison genre naturlich que c’était déjà la Bérézina pour les retraites
Caler au clocher les clavicules d’un cadran lumineux ça relève de l’intox politique
au moment où les serpents à sonnettes des élingues dansent jour et nuit
dans le roulis désabusé d’un charme faisandé de flûte enchantée,
requiem, requiem
Les bretelles d’un accordéon à lunettes noires mendiaient quelques miettes dans un tube de hit-parade au son des mirlitons d’une bande d’escorts girls au moment où le commissaire-priseur affirma « Ceci n’est pas une pipe » au grand dam du proxénète qui fut débouté con co mithe amant avec un reste de morue dont le rimmel fondait.
Au sommet, des pierres s’éboulant sous la poussée de séismes de forte magnitude laissaient les moulins à prière gémir autour des morts.
Reste-il un lieu où le divin pourrait s’oser à l’abus moral ?
La criée largue des râles ayant franchi la date de péremption.
Où s’étaient planquées les pochettes-surprises de la pythonisse commanditée par le roi faits néant, quand les stats avancèrent de ressortir de Gaulle du radoub ?
Il se pourrait que des picpockets les aient fouillées à corps et à cris en disant que tous voleurs mène à roms
Peu importe le chemin dès lors qu’il est le sien à soie.Des soies pour peindre, puisque faute de pouvoir le faire on sombre vers-le-gris, les interludes accompagnés d’orgues, psaumes tendus, tentatives de voix sorties de mirages divins c’est que du bleu à gnon pour queue de billard.
Quand les bouées mettent les mouettes au lit des voiles, on ne reconnaît plus les rues dans l’ombre des mosquées.
Ailes au repos d’une escale, sur la couchette de la cabine téléphonique des sauveteurs en mer, le self-contrôle est dans le couloir de l’amor.
La marée se voyait traverser l’océan à dos de baleine entourée des dauphins de Neptune, transat en tête, gorges étraves coupant le vide.
« L’évent qui s’engouffre par la porte du cabaret ça chambre à erre comme qui rigole »
railla la goualante d’une boule à paillettes en éclaboussant le décolleté de la rade que l’amour à trois balles lardait d’étoiles.
Sous la lune complice qui cacha les amants d’une éclpse au regard de la marée chaussée
de chaussettes à clous en quête d’identité.
Qui sommes-nous lamellibranche-moules-pétoncles, gaz volatile, fumet de bison, note dans la marge d’une genèse, que sais-je….à moins, à moins qu’on soit sans le savoir au paradis, ce qui donnerait du sens au cash…
Bon c’est pas tout d’élucubrer, là faut qu’j’y aille, la cabane m’attend pour une toilette, je file, bonne journée et à bientôt…
La rivière doit bien avoir des pensées qui lui sont propres. L’arbre ne pousse quand même pas sans se poser des questions. Quand à l’oiseau je n’ai aucun doute, mon jardin a perdu ses hirondelles bien avant que les fils téléphoniques ne connaissent le numérique. Leurs couleurs si vivantes, vous en connaissez-vous des tons qui volent, qui font des sons musicaux de feuilles jouant avec le vent, non ça n’existe pas chez l’homme la lumière qui tressaille naturellement. Il faut qu’il se fasse des préalables pour espérer décider ce qu’il n’ose, sauf quand ça va porter malheur à l’équilibre, où là connerie est déjà faite avant qu’il se pourrait, rien n’est moins sûr, qu’il la voit.
C’est fou de voir que plus les siècles passent plus l’affligeant épaissit.
Ils sont forts les maîtres à penser. Des manipulateurs hors pairs.Pourquoi y râle puisqu’il accepte tout au nom du n’importe quoi. Sa révolte est sinistre de bêtise crasse. Limitée au procès de sale gueule, il va mettre un danger à la place d’un autre sans s’être un instant penché sur le vrai problème.
M’enfin pourquoi y se fatiguerait le RTT, ça va pas pas ? Allez ouste, sortez et ne revenez pas avant la prochaine messe, à genoux j’ai dit !!!
Quand la télé cultive une telle diversité d’émissions culturelles, merde comment dans un quotidien de chômdu, de parents qui se nourrissent aux imbéciles qui s’occupent de garder leurs mômes, éducateurs en tous genres, garde-chiards et employées de crèches, pour qu’ils puissent faire les magasins avec leurs caddies en taillant la bavette, comment remettre les choses en dehors du désordre le plus constant ? Comment un gouvernement pourrait-il se maintenir si les attentats de religion, les crahs de pilote en mal de vivre, les mômes qui violent en tournantes, qui tuent dans le trafic de drogue, inspirés qu’ils sont par une large propagande du crime, du sang à la une que les émissions de télé dispensent en boucle ? Sans oublier ces reportages hautement réalistes sur la vie des milliardaires qui achètent des pays sauvages pour construire des hôtels à circuits-poubelles. Enfin on a que ce qu’on mérite…quand le nazisme sera de retour aux commandes, si on extermine pas davantage de populations ce serait une nouvelle déception humanitaire…
Le monde n’a aucune chance d’être refait. Ceci ne doit pas vouloir dire que tout est pourri sans recours possible. Il faudrait juste que les combines à pognon qui ne font que générer le vice et la corruption soient éradiquées des seules priorités d’une minorité qui pratique l’esclavagisme planétaire.
Roulées comme des moutons sous les meubles, les poussières tissent de la toile en troupeau. Stop, il y a des parasites sur la ligne. Laisse hâler ce n’est qu’une valse qu’a mis l’temps. Reprends l’air, sors, déhale et fous ton cap sur le chemin du bleu, que le temps grisaille ou non. Il en reste toujours un peu dans un coin. L’Iroise vue de mon hublot, c’est du jaune de rose sur l’ô. A quoi qui savent si j’suis s’rein ou maussade, ces camelots du mot au rabais, pauvres bonimenteurs d’articles que ça balance à vomir de mal d’amer, du galon volé sur la Manche et la casquette, juste bon à faire neuneu dans la complète ignorance du noeud marin.Mon Capitaine, reste la coque sur le banc de sable et dore entre les rochers. C’est comme le Gardien qui veille à l’entrée des villages des peuples les plus reculés. Le civilisé le voit pas. Pourtant il lui voile le kodak du premier au dernier clic-clac. Préservant le secret de la vérité.
Le champ funèbre peut sortir de la voie qu’on a ouverte. En fait, il y a toujours un empêcheur de fête dans celui que t’as voulu rendre gai. Le triste c’est chronique. On peut avoir des colatéraux plus requins que des grands fauves cannibales, charognards et sadiques que même les inquisiteurs en ont froid dans l’dos. Le gène a ses exceptions comme le grade hué de la règle.
Ton bateau P’tit-Frère tourne autour de mon encre. Tu l’as planté à L’Espérance, probablement pour qu’il ait chaud en nid vert, que t’as choisi ce mouillage.La navigation c’est loin d’être ce qu’il y a d’écrit dans les cartes. Ceux qui font Cap sur Irma sont des utopistes-naufrageurs. Ils t’entraînent par le fond en te faisant passer pour vrai ce qu’ils sont incapables d’être et de réalise. Je veux garder la blancheur du sel au poivre de l’audace.J’ai fermé les sabords. Faisant de l’atelier à plein régime, comme quand d’avoir reçu du mal je peins pour m’en guérir. C’est drôle, le plus difficile pour être heureux, c’est de pas laisser la porte trop ouverte, c’est fou le culot que ça peu avoir un sinistre de la vision du jour. Faut pas que j’me dégante de la peau des mains à donner pour rien que du malheur…
Une petite lapine un jour pareil aux autres (en apparence) allait au pré jouer avant que la pile soit usée
– Aujourd’hui c’est cornemuse, lui dit le professeur de musique,
Tu vas voir comme c’est rigolo de tailler des plumes à la chaîne,
pour apprendre à écrire il n’y a rien de plus facile, après quand tu seras grande tu feras des bébêtes-sellers
dans des maisons d’abattage pour des livres sterling.
Le prof, un vieux loup, au poil noir dents plus acérées que des scieurs de long, nourri à la planche à billets, totalement imperméable à l’émotion, au total illettré d’humanisme le plus primaire, mais pas modeste pour un brin,
cannibale avoué, enfin véritable produit moche de chez plus moche
Soulages qui s’appelait.
Rien que le nom aurait du éclaircir ces noirs desseins
hélas la désinformation a conquis une fois pour toutes les parents.
Notre petite lapine partit au tas entre les oreés de Boulogne et Vincennes
apprendre à adoucir les moeurs par la musique.
Le mac à dames ça bitume plus le poumon que le tabac
pourtant si on met du mou rose crabe
en image sur les paquets de clopes
aux sexes-chops du panier des enfants de marris
on ne ne montre que les pines.
Faut-y qui soit con le monde pour en être arrivé là
son mimétisme à la machine est d’une renversante perfection
c’est vrai que depuis qu’on chavire des embarcations de viande humaine
ya plus de petit commerce malhonnête
La barbaque c’est le must des coupeurs de têtes
Faire du scoop avec l’horreur ça paye
Charlie
n’est-il-pas le meilleur exemple des dernières messes noires
Une solitude à l’intérieur, une autre à l’extérieur. Il est des moments où les deux solitudes ne peuvent se toucher. L’homme se retrouve alors au milieu comme une porte inopinément fermée. Une solitude à l’intérieur. Un autre à l’extérieur. Et la porte résonne d’appels. La plus grande solitude est à la porte.
Roberto Juarroz
Grinçante comme un tambour scalpé la peau doigt s’huiler
Sur le porte-chapeau des cheveux sont restés accrochés au ruban
Les cerises en fleurs sur la paille chantent à capela sans attendre la musique
Je me demande peut-être, certainement qu’elle est la couleur du cheval blanc d’Henri iv
En allant cent pas perdus entre consigne et salle d’attente
Qu’une motrice sente le fumé et qu’un caténaire envoie des escarbilles n’étonnerait qu’un chef de gare cartésien
Pas un contrôleur du train du plaisir
Au tant de l’Orient-Express les soupirs des sleepings menaient droit à Venise
Sans passer par la case prison
Comme il bat de l’aile le Guignol pris dans le dédale des traboules que pas une aspe sort de soie
Elle habite plus chez ses parents que dans de lointains souvenirs en poche restante
Quant à lui dans son studio en duplex l’escalier de serre-vis est sans fin
L’ô est pas encore à tous les étages
Côté cour les sites de rencontres l’affublent d’un 95 B tout en affirmant en tirade qu’il a la plus longue
Côté jardin va falloir essarter on voit plus les paragraphes des carrés de l’es-tu
Un matin comme un autre mais différent voilà ce que toute prière contient en secret
Les yeux bridés du Club Med regardent sauter les petits lapins sur le mur des ombres chinoises
Quand doivent-ils franchir la porte de la Cité Interdite ?
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