La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Dressée bout du chemin, descendant grand-vergue, plus claquante qu’un relevé de mini-compteur un jour de grand-vent
Les yeux ne pouvant se détacher l’image que la glace renvoie tiède-brûlante sur les thyms de garrigues
Un sein palpite
l’autre se met à l’amble
dans la chambre un enfant va naître
Les murs passent les lézardes du malheur des fissures et dire qu’on s’auraient pas connu on aurait rien su grandeur réelle de nos attentes d’enfants que des peurs cognent dans certains moments décevants tous noirs de nuit froide
Où que tu soie, je mords des dents à la veine vertébrale de l’arbre sauvage, t’as la peau qui parle avec cette voie que les marins ont à la recherche du nouveau-continent, pays de lune, bas de dos, haut de front, mèches rousseur de vache, trempée d’encre en piqué de folie…ô la belle amour !
Quand je mourrai, mon bien-aimé
ne chante pas pour moi des chansons tristes,
oublier les faussetés du passé,
Rappelez-vous que c’était seulement des rêves que vous aviez.
Quelle fausse invulnérabilité!
Où est maintenant, où sera-t-il demain?
Quand je mourrai, mon bien-aimé
n’envoie pas de fleurs à la maison,
Ne mets pas de roses sur le marbre de ma tombe, non,
N’écris pas de lettres sentimentales qui seraient juste pour toi.
Quand je mourrai demain, demain, demain
la peur de penser que je serai toujours seul aura cessé
Je serai toujours seul demain, demain.
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