Le Bateau-Ivre-Ouvert
Un jour d’eau montée trop haut
Décembre 1982
je flottais de part et d’autre
hors de ma maison et de ses peintures
Rien de billet d’espoir à mettre en bouteille
que le désarroi entrouvert sur le marin cimetière
J’en aurais perdu des choses chair dans ma putain de vie
mes enfants etc…
à part mes illusions qui, elles, me suivent fidèlement
Au détour d’une Place au sec
je fis
alors
en renaissance
(une parmi d’autres)
l’Atelier du Duodénaire
Jacques Goguet vînt s’y inscrire avec sa fille Marie-Christine
pour apprendre de moi à dessiner, ce qui disait-il manquait à son art de photographe, au sommet de la couleur du N&B . Humble comme peu, grand comme effacé, cet invisible personnage à l’oeil planté dans l’humanité m’a remis sur pied.
Ce soir grâce à l’Exposition que le Musée d’Art et d’Histoire de Cognac lui consacre, j’ai revécu de très forts moments d’un authentique échange humain.
Merci Jacques
Marie-Christine quel plaisir de vous avoir accompagné
Dans cette cette vie de merde, vous êtes de l’exception qui confine à l’espoir !
Niala-Loisobleu – 6 Octobre 2016
L’Atelier du Duodénaire à Cognac en 1982
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