
SÈCHERESSE
Déjà le vent se crispe sur la roche
La colline assoiffée dénude ses cailloux
Un vieil épouvantail qui parle encore
S’acharne à mains nues
Pour dresser un muret
Une tour sans orgueil
Allonge sur le flanc
Son rempart décharné
Un olivier pleure comme un saule
Si seul
À moitié déplumé
Et songe à déserter
Et ce rêve qui poursuit les gens
Un jour peut-être
On pourra se laver.
2011-04
Marcel Faure
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.