
CAUSALITE
Des morceaux échoués
des cris sur le sable
un projet de château espagnol en fausse-couche
ah quand les méduses racolent au rivage
la plage fait le trottoir…
Niala-Loisobleu – 26 Juillet 2022
CAUSALITE
Des morceaux échoués
des cris sur le sable
un projet de château espagnol en fausse-couche
ah quand les méduses racolent au rivage
la plage fait le trottoir…
Niala-Loisobleu – 26 Juillet 2022
Las
devant mon journal éteint
pour ne pas quitter la certitude de ta main
j’écrase le poste de mon vaque sain
Oh non
pas être comme un pair Ok qui dit bon jour à chaque fosse nouvelle.
Niala-Loisobleu – 26 Janvier 2021
Pousse ton genou, j’passe la troisième
Ça fait jamais qu’une borne que tu m’aimes
Je sais pas si je veux te connaître plus loin
Arrête de me dire que je vais pas bien
C’est comment qu’on freine
Je voudrais descendre de là
C’est comment qu’on freineCascadeur sous Ponce-Pilate
J’cherche un circuit pour que j’m’éclate
L’allume-cigare je peux contrôler
Les vitesses c’est déjà plus calé
C’est comment qu’on freineTous ces cosaques me rayent le canon
Je nage dans le goulag je rêve d’évasion
Caractériel je sais pas dire oui
Dans ma pauvre cervelle carton bouilli
C’est comment qu’on freineJe m’acolyte trop avec moi-même
Je me colle au pare-brise ça me gêne
Ça sent le cramé sous les projos
Regarde où j’en suis je tringle aux rideaux
C’est qu’on freine
Je voudrais descendre de là
Là un dard venimeux
Là un socle trompeur
Plus loin
Une souche à demi-trempée
Dans un liquide saumâtre
Plein de décoctions d’acide…
Qui vous rongerait les os
Et puis…
L’inévitable clairière amie
Vaste, accueillante
Les fruits à portée de main
Et les délices divers
Dissimulés dans les entrailles d’une canopée
Plus haut que les nues…Elle est née des caprices
Elle est née des caprices
Pommes d’or, peches de diamant
Pommes d’or, peches de diamant
Des cerises qui rosissaient ou grossissaient
Lorsque deux doigts s’en emparaient
Et leurs feuilles enveloppantes
La pluie et la rosée
La pluie et la roséeToutes ces choses avec lesquelles
Il était bon d’aller
Guidé par une étoile
Peut-etre celle-là
Première à éclairer la nuit
Première à éclairer la nuit
Première à éclairer la nuit
Vénus
Vénus
VénusLà un dard venimeux
Là un socle trompeur
Plus loinUne souche à demi-trempée
Dans un liquide saumâtre et d’acide…
Probablement qui vous rongerait les os
Et puis les fruits à portée de main
Et les délices divers
Dissimulés dans les entrailles d’une canopéeElle est née des caprices
Elle est née des caprices
Pommes d’or, peches de diamant
Pommes d’or, peches de diamant
Et ces cerises qui grossissaient lorsque…La pluie et la rosée
Toutes ces choses
Guidées par une étoile
Guidées par une étoile
Première à éclairer la nuit
Vénus
Vénus
Vénus
VénusElle est née des caprices
Elle est née des caprices
Pommes d’or, peches de diamant
Pommes d’or, peches de diamant
Et ces cerises qui grossissaient lorsque…La pluie et la rosée
Toutes ces choses
Guidées par une étoile
Guidées par une étoile
Première à éclairer la nuit
Vénus
Vénus
Vénus
Vénus
J’ai des faims de toi difficiles
des jours ça veut pas rentrer
T’as fouillé mon baise-en-ville
Ca je peux pas saquer
En voulant nettoyer mon fouet
Bêtement le coup est parti
Ton cri était presque parfait (Bis)
J’ai des faims de loop de loop
De shalala chaloupés
Quant à la péniciline
Je m’arrête quand je veux
Tous ces hommes qui te turlupinent
Et moi qui vis au milieu
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de lune de miel
A Los Angeles-sur-Yvette
T’as des faims de moi après l’after beat
Quatre et quatre ça fait coït S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de toi difficiles
Des jours ça veut pas rentrer
Quant à ma prochaine victime
Elle est sous ton nez
Toutes ces femmes qui se turlupinent
Et moi qui baragouinais
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
Ce cri décadenassé de l’estuaire un soir mouliné à marées loin de Rance
seins malle ô
le corps serre délassé en danseuse
l’écaille et la plume, le velours et l’aimerie, le cristal de vers anneau
du noyau à la pulpe au moment, pendant et après
laisse déborder l’eau des nouilles, sommes de dents
Seul
le tant qui conte
se déshabille des circonstances défavorables à une nudité de peaux fumantes.
Niala-Loisobleu – 22 Juillet 2020
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu’un jour j’ai juré d’enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés dans tes yeux
À perte de vue
Dodelinent des grues
Les pieds dans la boue
Qui eût cru
Qu’un jour nos amours
Déborderaient
Fassent oublier aux ajusteurs
La clé
Plus de boulons
Pour réparer la brute épaisse
Ma pute à cœur ouvert
Trop de cuirassés
Pas assez d’écrevisses
Pour une fricassée
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Du déjà vu
Du déjà vécu
Se précipitent
A mes trousses
Qu’en dit le héron
Il en sait long
Qu’en dit l’éolienne
Elle me fait hello
Voie d’eau…
De son regard né dans l’espérance de l’enfant j’ai vu ses seins se faire reconnaître en sortant du plat
L’arbre, non dites Son Verger
Offre toute la variété dans son compotier
et se montre pouvoir séduire le palais
Le ventre lui aussi a porté
Tantôt psalmodiant du Bashung ou berçant du Pomme
et revenir se mêler les menthes aux herbes
Elle ronde aux marronniers
comptine
marelles aux vers lancés
Entre le besoin d’être protégée et la prise de responsabilité j’aime la palette de son genre aqueux, mère et ô céans
Un bougainvilliers au patio entre les loups de la fontaine…
Niala-Loisobleu – 11 Février 2020
Tellement
Qu’au petit-jour
De mes landes mains
J’ai percé ce bordel en tunnel
sous tes manches…
Niala-Loisobleu – 19/11/19
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