La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
L’accordéon va se faire masser les reins, la nacre, elle, est restée ciselée dans une table-basse, sur le vert renversé d’un tapis de billard l’aqueux tarit, que de nuits dans les mots qui se cherchent
Le cadre du vélo sur lequel monte l’imaginaire balade ce que je pédale librement
mon cheval solitaire rentre se faire un parcours de santé dans sa stalle
Demain j’oublierai pas de dire ma façon de penser à un bout d’étoile
Une femme m’attend, elle contient tout, rien n’y manque; Mais tout manquerait, si le sexe n’y était pas, et si pas la sève de l’homme qu’il faut.
Le sexe contient tout, Corps, âmes, Idées, preuves, puretés, délicatesses, fins, diffusions, Chants, commandements, santé, orgueil, le mystère de la maternité, le lait séminal, Tous espoirs, bienfaisances, dispensations, Toutes passions, amours, beautés, délices de la terre, Tous gouvernements, juges, dieux, conducteurs de la terre, C’est dans le sexe, comme autant de facultés du sexe, et toutes ses raisons d’être.
Sans douté, l’homme, tel que je l’aime, sait et avoue les délices de son sexe, Sans doute, la femme, telle que je l’aime, sait et avoue les délices du sien.
Ainsi, je n’ai que faire des femmes insensibles, Je veux aller avec celle qui m’attend, avec ces femmes qui ont le sang chaud et peuvent me faire face, Je vois qu’elles me comprennent et ne se détournent pas. Je vois qu’elles sont dignes de moi. C’est de ces femmes que je veux être le solide époux.
Elles ne sont pas moins que moi, en rien; Elles ont la face tannée par les soleils radieux et les vents qui passent, Leur chair a la vieille souplesse divine, le bon vieux ressort divin; Elles savent nager, ramer, monter à cheval, lutter, chasser, courir, frapper, fuir et attaquer, résister, se défendre. Elles sont extrêmes dans leur légitimité, – elles sont calmes, limpides, en parfaite possession d’elles-mêmes.
Je t’attire à moi, femme. Je ne puis te laisser passer, je voudrais te faire un bien; Je suis pour toi et tu es pour moi, non seulement pour l’amour de nous, mais pour l’amour d’autres encore, En toi dorment de plus grands héros, de plus grands bardes. Et ils refusent d’être éveillés par un autre homme que moi.
C’est moi, femme, je vois mon chemin; Je suis austère, âpre, immense, inébranlable, mais je t’aime; Allons, je ne te blesse pas plus qu’il ne te faut, Je verse l’essence qui engendrera des garçons et des filles dignes de ces Etats-Unis; j’y vais d’un muscle rude et attentionné, Et je m’enlace bien efficacement, et je n’écoute nulles supplications, Et je ne puis me retirer avant d’avoir déposé ce qui s’est accumulé si longuement en moi.
A travers toi je lâche les fleuves endigués de mon être, En toi je dépose un millier d’ans en avant, Sur toi je greffe le plus cher de moi et de l’Amérique, Les gouttes que je distille en toi grandiront en chaudes et puissantes filles, en artistes de demain, musiciens, bardes; Les enfants que j’engendre en toi engendreront à leur tour, Je demande que des hommes parfaits, des femmes parfaites sortent de mes frais amoureux; Je les attends, qu’ils s’accouplent un jour avec d’autres, comme nous accouplons à cette heure, Je compte sur les fruits de leurs arrosements jaillissants, comme je compte sur les fruits des arrosements jaillissants que je donne en cette heure. Et je surveillerai les moissons d’amour, naissance, vie, mort, immortalité, que je sème en cette heure, si amoureusement.
C’EST COMMENT QU’ON FREINE – ALAIN BASHUNG et LOISOBLEU
Las
devant mon journal éteint
pour ne pas quitter la certitude de ta main
j’écrase le poste de mon vaque sain
Oh non
pas être comme un pair Ok qui dit bon jour à chaque fosse nouvelle.
Niala-Loisobleu – 26 Janvier 2021
Pousse ton genou, j’passe la troisième Ça fait jamais qu’une borne que tu m’aimes Je sais pas si je veux te connaître plus loin
Arrête de me dire que je vais pas bien C’est comment qu’on freine Je voudrais descendre de là C’est comment qu’on freineCascadeur sous Ponce-Pilate J’cherche un circuit pour que j’m’éclate L’allume-cigare je peux contrôler Les vitesses c’est déjà plus calé C’est comment qu’on freineTous ces cosaques me rayent le canon Je nage dans le goulag je rêve d’évasion Caractériel je sais pas dire oui Dans ma pauvre cervelle carton bouilli C’est comment qu’on freineJe m’acolyte trop avec moi-même Je me colle au pare-brise ça me gêne Ça sent le cramé sous les projos Regarde où j’en suis je tringle aux rideaux C’est qu’on freine Je voudrais descendre de là
Là un dard venimeux Là un socle trompeur Plus loin Une souche à demi-trempée Dans un liquide saumâtre Plein de décoctions d’acide… Qui vous rongerait les os Et puis… L’inévitable clairière amie Vaste, accueillante Les fruits à portée de main Et les délices divers Dissimulés dans les entrailles d’une canopée Plus haut que les nues…Elle est née des caprices Elle est née des caprices Pommes d’or, peches de diamant Pommes d’or, peches de diamant Des cerises qui rosissaient ou grossissaient Lorsque deux doigts s’en emparaient Et leurs feuilles enveloppantes La pluie et la rosée La pluie et la roséeToutes ces choses avec lesquelles Il était bon d’aller Guidé par une étoile Peut-etre celle-là Première à éclairer la nuit Première à éclairer la nuit Première à éclairer la nuit Vénus Vénus VénusLà un dard venimeux Là un socle trompeur Plus loinUne souche à demi-trempée Dans un liquide saumâtre et d’acide… Probablement qui vous rongerait les os Et puis les fruits à portée de main Et les délices divers Dissimulés dans les entrailles d’une canopéeElle est née des caprices Elle est née des caprices Pommes d’or, peches de diamant Pommes d’or, peches de diamant Et ces cerises qui grossissaient lorsque…La pluie et la rosée Toutes ces choses Guidées par une étoile Guidées par une étoile Première à éclairer la nuit Vénus Vénus Vénus VénusElle est née des caprices Elle est née des caprices Pommes d’or, peches de diamant Pommes d’or, peches de diamant Et ces cerises qui grossissaient lorsque…La pluie et la rosée Toutes ces choses Guidées par une étoile Guidées par une étoile Première à éclairer la nuit Vénus Vénus Vénus Vénus
J’ai des faims de toi difficiles
des jours ça veut pas rentrer
T’as fouillé mon baise-en-ville
Ca je peux pas saquer
En voulant nettoyer mon fouet
Bêtement le coup est parti
Ton cri était presque parfait (Bis)
J’ai des faims de loop de loop
De shalala chaloupés
Quant à la péniciline
Je m’arrête quand je veux
Tous ces hommes qui te turlupinent
Et moi qui vis au milieu
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de lune de miel
A Los Angeles-sur-Yvette
T’as des faims de moi après l’after beat
Quatre et quatre ça fait coït S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
J’ai des faims de toi difficiles
Des jours ça veut pas rentrer
Quant à ma prochaine victime
Elle est sous ton nez
Toutes ces femmes qui se turlupinent
Et moi qui baragouinais
De quoi perdre son self-control (Bis)
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
S.O.S. Amor
Tu m’as conquis j’t’adore
Tu m’as conquis j’t’adore
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu’un jour j’ai juré d’enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés dans tes yeux
À perte de vue
Dodelinent des grues
Les pieds dans la boue
Qui eût cru
Qu’un jour nos amours
Déborderaient
Fassent oublier aux ajusteurs
La clé
Plus de boulons
Pour réparer la brute épaisse
Ma pute à cœur ouvert
Trop de cuirassés
Pas assez d’écrevisses
Pour une fricassée
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Du déjà vu
Du déjà vécu
Se précipitent
A mes trousses
Qu’en dit le héron
Il en sait long
Qu’en dit l’éolienne
Elle me fait hello
Voie d’eau…
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