Catégorie : Titi Robin
ANATOMIE D’UN DIMANCHE

ANATOMIE D’UN DIMANCHE
Tu tiens l’envol de l’oiseau
au bout de tes doigts
ce Dimanche de faim de moi
La porte s’ouvre aux braises
je gratte la guitare au bas des reins.
Niala-Loisobleu – 31 Janvier 2021
IMAGES FUGITIVES

IMAGES FUGITIVES
Pointillées des mèches de rousseur
cou dur
apaisé d’un frôlement de clin souriant
que je regarde à travers les dents
en suppliant l’aisselle de la langue
jusqu’à tomber par le couloir d’autan
en garrigue cévennole
l’occitan pénétré..
Niala-Loisobleu – 13 Octobre 2020
LE GOÛT DU SEL
LE GOÛT DU SEL
La mort ne prend rien du vent
il trace sa route en remuant le fond de l’eau
à l’appel de ce qui garde la voie humaine
Roulotte Michael
ruban de guitares
dénouement de corde
TITI veille
Ensemence les déserts de ton sel immortel
Salut Michael…
Niala-Loisobleu – 22 Septembre 2020

L’Ombre d’une source – Titi Robin et Michael Lonsdale
TITI ROBIN -MICHAEL LONSDALE
Il y a des cordes qui délient…
Il y a des cordes qui délient…
Tâches de soleil, tes lettres de voix dans la feuille blanche de mes oreilles écrivent
Et ne menthe que poivrés
Un maux implose dans les griffes de l’ongle incarnant le bon rôle
Les chiens jaunes ictèrent il était un foie qui s’y rose jamais
Le cheval dressé sur son choix sauvage se baigne la sous-ventrière debout dans le ciel d’une étoile de lin
Chien de rues dépassées que le chemin de soi caravane sourd à la voie du muezzin, l’hisse au regard d’un ciel libre d’aliénations
Gîtant quelque part au domicile fixe d’un espoir sans failles
injustice accablante
Il y a des cordes qui délient…
Niala-Loisobleu – 11/02/19
Hommage à F.A. Moerman / Titi Robin
TITI ROBIN/ « Le goût du sel / La terre cet animal »
N/L 12:04:18
Des chemins clairs qui figurent sur le plan, parfois des noms de rues s’effacent, se glissent alors des impasses aux fonds baptismaux induisant une erreur de naissance…
Des chemins clairs qui figurent sur le plan, parfois des noms de rues s’effacent, se glissent alors des impasses aux fonds baptismaux induisant une erreur de naissance…
Me levant du ban de mon existence, je me souvins que j’avais abandonné mes clefs dans l’appartement avant d’en claquer la porte. La cage d’escalier ne laisse plus passer le moindre bruit de conversation. Lurette qu’aux paliers, DO NOT DISTURB, ça balance comme à pari à la ficelle de chaque poignée de porte. A qui demander « Où par là ça mène-t-il ? »
Nib de Gaston, pas plus qu’un autre pour répondre au téléfon.
Angoisse.
Entrant dans mon jardin secret, derrière le gros cerisier, je trouve le rossignol faisant passe pour tous mes tiroirs
Soudainement un bruit de roues sort du plafond de la cage, le câble des cordes vocales de l’ascenseur, en se tendant, perdait les zoos.
Je me dis, ouf ça va renaître
-Alors qu’est-ce qui t’arrive ? demande Aurore
Passé le frisson d’impression d’au-delà, je reprends conscience. La petite fille de la femme austère est devant moi, elle me tend son sourire. Puis tourne sur les pointes. »Salto tout l’monde »qu’elle dit en riant comme un petit rat dans ses grands égards… Pas Degas n’apparait de derrière les rideaux. Donc pas de vieux salaces dans l’entr’acte. Les lumières me montrent le plafond.
Un émerveillement !
Il est empli de Chagall. Je tremble, pleure, l’émotion me coule des tripes. Plus de fantôme de l’ô qui paiera comme l’injustice l’exige. Il s’est fait avaler par le trou du souffleur. L’instant d’après icelui-ci me dit « Remballe les films d’épouvante, remonte l’heur à la voile, hisse la trinquette et tire un bord, cap au large. On déhale des cons, on s’écarte des lises, des étocs, des naufrageurs, des-on-m’a-dit-que-vous-êtes-au-courant, on casse la mire de la télé-bobards, des émissions qui montrent les richards dépouilleurs d’îles désertes aux SDF, genre la Tessier & Nikos and co, merde à vos bans comme aurait dit Léo !
Aurore me saute au cou, son parfum de gosse me tourneboule. C’te môme à m’sort la barbe de l’attente de la toison d’or.
Le Petit-Prince, son frère Théo au ciel, la p’tite soeur Line agnelle, les roses, les épines, le serpent et le renard, le désert, la serpette et la belette gonflent les binious genre fez noz que ça gigue du talon dans les Monts d’Areu. Me v’là r’venu à Brocéliande. Merlin assis au centre de la ronde clairière me dit :
« Vas ton odyssée jusqu’au bout de la confiance, elle cédera pas, t’es assez un Pi pour muter croyant en ta foi ».
La mer sort de l’épave et remet taire à flots
Du château de sable un don jonc tresse la corbeille de la mariée.
Le matin referme les portes de la nuit
Je la chevauche à cru
J’tiens d’bout
Niala-Loisobleu – 26 Août 2016
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