D’ocre et d’eau


D’OCRE ET D’EAU

Deux nuages

Un grand soleil remonte le moral

Au bout des doigts tourne

La couleur glaise

Tu te dresses sur la pointe

Je reconnais déjà le merle au tant qu’il fait

Et du bas des marches c’est un plaisir de te regarder monter l’escalier.

.

Niala-Loisobleu.

24 Mars 2023

L’ETHER A LABOURER


L’ETHER A LABOURER

Des crêtes de l’herbe d’où l’escabeau s’étire

la pensée des claies se range à la sortie des paniers

Le cheval tire l’araire

à la pelle du bac à sable

Les petites mers en se joignant aux étangs maritimes salent cet humus bleu

pour que les chiens tiennent la garde autour des roulottes

Lorca pince sa guitare

ta hanche s’écume nue jusqu’à la cuisse

tout au long des Saintes…

.

Niala-Loisobleu.

10 Mars 2023

ANATOMIE D’UN DIMANCHE


ANATOMIE D’UN DIMANCHE

Tu tiens l’envol de l’oiseau

au bout de tes doigts

ce Dimanche de faim de moi

La porte s’ouvre aux braises

je gratte la guitare au bas des reins.

Niala-Loisobleu – 31 Janvier 2021

IMAGES FUGITIVES


IMAGES FUGITIVES

Pointillées des mèches de rousseur

cou dur

apaisé d’un frôlement de clin souriant

que je regarde à travers les dents

en suppliant l’aisselle de la langue

jusqu’à tomber par le couloir d’autan

en garrigue cévennole

l’occitan pénétré..

Niala-Loisobleu – 13 Octobre 2020

LE GOÛT DU SEL


LE GOÛT DU SEL

La mort ne prend rien du vent

il trace sa route en remuant le fond de l’eau

à l’appel de ce qui garde la voie humaine

Roulotte Michael

ruban de guitares

dénouement de corde

TITI veille

Ensemence les déserts de ton sel immortel

Salut Michael…

Niala-Loisobleu – 22 Septembre 2020

Il y a des cordes qui délient…


P1050446

Il y a des cordes qui délient…

 

Tâches de soleil, tes lettres de voix dans la feuille blanche de mes oreilles écrivent

Et ne menthe que poivrés

Un maux implose dans les griffes de l’ongle incarnant le bon rôle

Les chiens jaunes ictèrent il était un foie qui s’y rose jamais

Le cheval dressé sur son choix sauvage se baigne la sous-ventrière debout dans le ciel d’une étoile de lin

Chien de rues dépassées que le chemin de soi caravane sourd  à la voie du muezzin, l’hisse au regard d’un ciel libre d’aliénations

Gîtant quelque part au domicile fixe d’un espoir sans failles

injustice accablante

Il y a des cordes qui délient…

 

Niala-Loisobleu – 11/02/19