
A L’ENSEIGNE DES BRANCHES
Quand la boîte à chapeau s’ouvre pour laisser respirer la touffe d’iris, le ciel embarrassé se rince la bouche pour se recoiffer
Alors plus légère la plume peut se laisser planer
Soulevant la corne de sa page le livre reprendra sa lecture à l’endroit où les mots s’étaient allongés sur les coussins
Un oiseau passe
la voile se penche pour l’écriture italique
Une odeur de sel mouillé arrive de la proximité du port
Nous suivons le trottoir d’une tarte aux prunes un rire autour des lèvres bien collé
Des passants trempent leurs yeux dans l’horizon en penchant le buste au-dessus de la rose des vents
ce chant qui sort d’un accordéon par un hublot remonte au choeur des campagnes de pêche quand la morue sort du chalut
Viendront des enfants dans l’échappée buissonnière d’une comptine leurs tresses nouées aux rubans des cayennes
sur un morceau de papier à carreaux la navale positionnera ses bateaux
Je lâche mon cerf-volant à la franchise d’une escapade de pêche à pied.
Niala-Loisobleu – 25 Avril 2021
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