
RAMBLAS
La guitare pavée au trottoir de mon rêve
saute le caniveau d’une pluie battante en pleine canicule
nous brûlons sans avoir vu d’apparition virginale
des mains claquent
un cheval calèche
la grange a rouvert le grenier à sel
D’une mosaïque que les bancs bleuissent autour de la Sagrada
la ferronnerie des balcons des façades me retient sur le devant de la mer
Hier j’étais sur le point de vieillir
la peau épluchée
quand ce matin tu t’es garée quatre-saisons
djelem-djelem
au coin de ma porte cochère
la blancheur du mime renouant son mouvement à la statue
des pigeons pour piedestal dans l’odeur d’huile qui chauffe
j »ai peint demains nus
bain de palmes
l’art qu’à la rue s’étale à même le sol
brut de coeur.
Niala-Loisobleu – 13 Juillet 2022
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.