
DU REGISSEMENT AU MIEL
Des jachères ces ovaires en reconnaissance ordonnent leurs armoires, aérant les tiroirs de comparaisons d’un esthétisme de pensées anatomiques au long des essences rencontrées
Là où l’à-pic retient le taire de ses pisées tirées des labours
A l’endroit où tordu de front aux luttes, l’olivier porte le plus de traces de souffrances
Ici dans la crique gardant la vie sous les pierres au retrait d’estran
Rien d’écrit sur le sable
Au faite où le charpentier fourbu trouve la joie dans l’accrochage du bouquet avant l’arrivée du couvreur
Dans ces herbes-hautes qui trianglent le carrefour décisif de la piste
Et puis dans la tendreté de l’églantine le cache-cache de l’oiseau au moindre bruit
Un nuage parasol
Un pin-maritime retenant le fil de l’odyssée de son aiguille
Trop de choses en corps pour ne retenir que l’exhaustif et modestement faire l’essentiel tour de soi
Voilà du bonheur qui s’était perdu en chemin
Et sans vanité se déshabille pour faire place à l’enfant nu qui vide son sureau pour flûter
Son parler animal seulement compris en dehors de ce monde grotesque, indécent, cruel et prétentieux
Les fleurs toutes
Une seule Femme
Forcément Mère
Je suis debout à cause de ça, porté haut, que si je savais pas pourquoi j’aurai resté bloqué en arrière comme un homme qui pense en avoir une plus longue.
Niala-Loisobleu – 9 MAI 2021
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