La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
par l’autre bout des chandelles hors du chemin et sans adieux comme si Bashô avait écrit des lettres de Rodez –
Enfermé je m’évade Par les quatre saisons La folie est aussi Ermitage d’illusion…
Par quel enfer suis reparti?
N’ai pas vendu de sel
ni de piège immortel
pas fait charité aux maîtres de vertu
seulement aux infidèles
pas brûlé d’encens de sapèques
mais une prière sans dieu,
et c’est le jeu
par échange des tours ou des reines
des extases ou des cris
comme si Jean de la Croix
explorant le Tibet
arrivait pieds en sang
dans les ruines d’Iwang —
Pour toute la beauté
La nuit effacerai
Jusqu’à rendre aux Bouddhas
Leurs sourires de terre…
Par quel secret suis d’ailleurs et d’ici?
N’ai pas renié le chant
ni la haute forêt
pas dormi sur la voie des miroirs
seulement sur tas de riz
pas recueilli de pluie
mais du sable ou du feu,
et c’est le jeu
par marche forcée du mystère avec impossibles refrains comme si chacun allait revoir en douce sa Mongolie —
Printemps à fleur de peau Sous les sabots d’un cheval…
Ai trop aimé les chansons pour naviguer à contre-écho, dans le poème la ballade est une mélodie au long cours un thé brûlant une vague un cerf-volant ou un sanglot,
ai trop dérimé la raison pour sombrer à contre-chance, sur les dents les mots sont de souffle et d’orage de corde de cuivre de cuir et peau,
ai trop devancé la moisson pour gémir à contre-manque, sous le sens le tempo est un cœur sans cesse qui bat de proche en proche et dit que l’infini
se danse ou s’exaspère s’affame ou s’abolit et dit que le hasard est un pays qui passe et dit que les ténèbres se lèvent à midi.
Par quel espace suis investi?
N’ai pas choisi le nuage
ni le signe
pas repeint les frissons du décor
seulement la lumière rouge
pas limité le royaume mais l’acte des propriétés,
et c’est le jeu
que porte avec lui l’étranger
jeu de cartes blanches
où ne reste pas même
une marque de doigt –
Les autres nomment ton nom Voient ton visage Mais toi jamais Tu ne te reconnais…
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lors qu’il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutiens lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lors qu’il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutiens lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Sur l’appui de fenêtre où des géraniums, fût un temps, sont venus s’asseoir, une terre cuite rêve de figures indiennes qu’elle a en tête. La Plaza de la Constitucion « Zocalo » de Mexico, sort d’un voyage, la cathédrale Métropolitaine de la Très Sainte Vierge Marie se fait diffuse entre le bruit de la circulation et les effets de la pollution. Ses pierres grises s’étalent sur les cinq nefs et les 16 chapelles latérales, comme pour évangéliser l’ancien Templo Mayor que les Aztèques avaient érigés là en l’honneur de leur dieu Xipe. combattu par Cortès, le conquistador exécuteur. La guitare est restée allongée sur le hamac. Elle se balance sur une aventure de révolution solaire. L’eau chante dans la fontaine et perle sur le buste de la cruche.
Tes seins ruissellent.
Alors que tes pieds nus ont laissé leur marque sur mon corps quand tu m’as traversé de ta lettre écrite sur papier. J’ai vu un peu de blanc dépasser de ton sac à main pendant que tu tournais le mouton dans le tagine. Etrange et envoûtant assemblage de parfums.
Le chien est resté calme pendant que tu trempais ton doigt dans ton petit-déjeuner.
Il sait qu’il faut te laisser seule. Un rite est un rite.
La radio s’est tue quand le cheval est entré dans la cuisine pour se mettre au piano. Un jour de belle mer faut croire que ça l’inspire à voir comme il donne de la voix. Sur la table le couvert s’est mis à applaudir. Il fait un vent qui demande à ouvrir. Les bruits qui se lèvent resteront en dehors de la conversation. Quelque chose d’espéré prend forme. Le prochain voyage en attisera les besoins.
La guitare vient démettre un son.
Du tableau la montagne accouche, tu souris. Ces couleurs ont quelque chose d’une robe de Frida. Sans le corset. Elle s’est déplissée des douleurs, en passant par le pays occitan un jour de Juillet tout proche; que l’humide de la pierre allait poser pour la première fois sur le départ de la flèche.
La sorcière glissée dans la rame bondée d’un transport en commun jette son dévolu sur l’enfant attablée dans le cerisier du jardin. Débouclant son plan de démolition, elle se colle au bruit de ferraille coulant dans le tunnel. Horrible accident. La petite est transe percée en Frida. A l’arrêt l’oiseau prend la main de l’enfant en lui disant:
-Ma petite Chérie c’est bien tu t’es pas gourée de station, te voilà grande…
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