
LE FOU PARLE
(Reprise)
C’est ma mère, monsieur, avec ma fiancée
Elles passent là-bas, l’une à l’autre pressée.
La jeune m’a giflé, la vieille m’a fessé.
Je vous jure pourtant que je les aimais bien ;
Mais, constamment, j’avais le besoin bénin
D’exiger trop d’amour : ses larmes et son sein.
Je vous jure, monsieur, qu’elles m’ont bien aimé.
Ça n’est certes pas leur faute à toutes les deux
Si sans cesse je voulais être plus heureux.
C’est ma mère, monsieur, avec ma fiancée.
Pour moi, elles ne sont qu’un même être et leurs charmes
Sont égaux ayant fait verser les mêmes larmes :
Ma mère a pleuré sur moi, qui sanglotais
Pour l’autre, refusant d’être à moi tout à fait ;
Je ne sais pas lequel de nous trois fut blessé…
C’est ma mère, monsieur, avec ma fiancée.
Paul Eluard
Ma soeur d’un chemin parallèle au jardin posa un noeud de ses tresses
Ruban qu’une armoire a gardé en ses tiroirs
Au plissé écossé d’un pois de senteur
Eus-je une fille chorale un séjour de colo ou d’école mixte que je n’y eu mauvaise conscience et rien que voix en coeur
Ma mixité alla sans doute plus loin apprendre les langues d’hors frontière
Je ne sais pas pour quelle raison ma folie pourrait être jugée insane.
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Niala-Loisobleu
30/03/19
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