Gracias Violeta, Chilienne de Vie, en réponse à Les mains flâneuses


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Gracias Violeta, Chilienne de Vie, en réponse à Les mains flâneuses

Oui, c’est vrai je n’ai pas mis le « meilleur » de l’enregistrement de cette chanson de Violeta. Mais rassures-toi, Les mains flâneuses, c’est pas par méconnaissance de cette artiste, mais par choix en fonction de ce que j’avais écrit. Concernant le monde en son entier et non quelqu’un par rapport à sa sensibilité propre. Mais l’as-tu lu ? J’en doute. Ce choix qui nous autorise sur ce blog, à faire du notre ce que nous en voulons, ce que nous en décidons en fonction de CE QUE NOUS SOMMES et non en ce qui me concerne,  à me joindre au plus grand nombre du n’importe quoi pour me  noyer dans l’océan de merde qu’est internet. L’anonymat ne me sert pas de couverture. J’apparais clair et net, nom, adresse, profession, âge sur tous mes sites. Et puisque c’est le langage, l’échange et la rencontre prétendues de l’époque, j’ai choisi d’y venir pour défendre les valeurs qui sont miennes.  L’une d’entre elles, touche au respect de l’autre, de ce qu’il fait, dès lors qu’il fait. Je n’entre pas chez un internaute sans « dire bonjour » pour dire non faut faire autrement…et me planter dans mes coms en tapant hors sujet, le tout en repartant sans m’excuser d’avoir laissé ma merde. Je n’imagine pas un instant que tu ne vas pas prendre ça comme je l’entends. A savoir que je ne t’attaque pas, ne te parle de merde qu’au sens du dépôt incongru dont nos trottoirs ont à souffrir par mépris de la règle de respect élémentaire. J’ai partagé sur le vif l’histoire chilienne dans son Pinochet drame. Juste pour dire que je crois savoir de quoi je parle.

J’ai connu Violeta à Paris. Durant son séjour de quelques années, avant qu’elle ne rentre au Chili se suicider…après avoir dit Gracias a la vida…

Je me suis abonné à ton site, parce que j’apprécie  ce qu’il contient. Si cela est possible après mes mots francs, que tu comprennes qu’ils ne changent rien à mon appréciation, nous nous reverrons.

Avec Joie !

Alain

Niala-Loisobleu – 18 Janvier 2018

 

La Jardinera

Para olvidarme de ti,
Voy a cultivar la tierra,
En ella espero encontrar,
Remedio para mi pena.
Aquí plantaré el rosal,
De las espinas más gruesas,
Tendré lista la corona,
Para cuando en mi te mueras.
Para mi tristeza violeta azul,
Clavelina roja pa’ mi pasión,
Y para saber si me corresponde,
Deshojo un blanco manzanillón.
Si me quiere mucho, poquito o nada,
Tranquilo queda mi corazón.
Creciendo irá poco a poco,
Los alegres pensamientos,
Cuando ya estén florecidos,
Irán lejos tu recuerdos.
De la flor de la amapola,
Seré su mejor amiga,
La pondré bajo la almohada,
Para dormirme tranquila.
Para mi tristeza violeta azul,
Clavelina roja pa’ mi pasión,
Y para saber si me corresponde,
Deshojo un blanco manzanillón.
Si me quiere mucho, poquito o nada,
Tranquilo queda mi corazón.
Cogollo de toronjil,
Cuando me aumenten las penas,
Las flores de mi jardín,
Han de ser mis enfermeras.
Y si acaso yo me ausento,
Antes que tu arrepientas,
Heredarás estas flores,
Ven a curarte con ellas.
Para mi tristeza violeta azul,
Clavelina roja pa’ mi pasión,
Y para saber si me corresponde,
Deshojo un blanco manzanillón.
Si me quiere mucho, poquito o nada,
Tranquilo queda mi corazón.
 https://www.youtube.com/watch?v=4mo5SK5nPZs

La Jardinière

Pour t’oublier,
Je vais cultiver la terre,
J’espère y trouver
Le remède à ma peine.
J’y planterai le rosier
Aux plus grosses épines,
J’aurai la couronne prête
Pour quant tu mourras en moi.
Pour ma tristesse, une violette bleue,
Un œillet rouge pour ma passion,
Et pour savoir s’il me correspond,
J’effeuille une camomille.
S’il m’aime beaucoup, un peu ou pas,
Mon cœur est tranquille.
Il poussera peu à peu,
Les pensées joyeuses,
Lorsqu’elles auront fleuri,
Tes souvenirs s’en iront loin.
De la fleur de coquelicot,
Je serai sa meilleure amie,
Je la mettrai sous mon oreiller,
Pour dormir tranquille.
Pour ma tristesse, une violette bleue,
Un œillet rouge pour ma passion,
Et pour savoir s’il me correspond,
J’effeuille une camomille.
S’il m’aime beaucoup, un peu ou pas,
Mon cœur est tranquille.
Bourgeon de pamplemoussier,
Quand mes peines augmenteront,
Les fleurs de mon jardin
Devront être mes infirmières.
Et si jamais je m’absente,
Avant que tu ne le regrettes,
Tu hériteras de ces fleurs,
Viens de soigner avec elles.
Pour ma tristesse, une violette bleue,
Un œillet rouge pour ma passion,
Et pour savoir s’il me correspond,
J’effeuille une camomille.
S’il m’aime beaucoup, un peu ou pas,
Mon cœur est tranquille.