MON IDEE QUE J’EN AI
Avec la langueur d’une démarche volontaire la mer semble détachée de contrainte
le temps qu’un sterne paraisse a suffit à l’écume pour se faire mousser
Toi es-tu parfaitement assuré de ton état de mixité ?
A cette question je réponds avant je peignais à l’huile et à l’essence à présent je peins à l’acrylique et à l’eau, mais les sens ont une profondeur extra-terrestre qui séparent du sol plus que les vapeurs de térébenthine
Un instant s’éternise, le dos est quelque part dans le saxophone sans besoin d’avoir à faire face
Traversière ta nuisette
Elle monte à pied au plus haut de la falaise
Quelque chose de sensuel chauffe le tube recourbé de l’instrument
Les coussins devant la cheminée plument la tomette, ses flammes portent des rougeurs étrangères à une morale de vilaine-bouche. Ton ventre miaule en se mâchant. Je saisis le balancier comme une petite écuyère pour mâcher, dans une convulsion rituelle en tous points copiée sur celle de la mer
Tu me dis
Appelle-moi Anémone
J’adhère au parti…
Niala-Loisobleu – 22 Janvier 2020
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