FUT UNE CABANE
La mer n’a pas bouge
les nuages sont mobiles
un poisson nage
et vole
De haut il voit ce qui cabane là où plus rien de ce qui fut ne reste à faire,
à présent il faut à venir mains tenant…
Niala-Loisobleu – 18 Mai 2018
La mer n’a pas bouge
les nuages sont mobiles
un poisson nage
et vole
De haut il voit ce qui cabane là où plus rien de ce qui fut ne reste à faire,
à présent il faut à venir mains tenant…
Niala-Loisobleu – 18 Mai 2018
De l’oeil resté à l’humide de ta fenêtre
je sens le brise-bise dévoiler l’horizon
Ce bruit de cheval allant à la forge
ventile à faire soufflet n’est pas jouer
A l’abreuvoir, sous les tuiles
le tant clair gargouille de source
naissance avenir
Les algues au rythme
vont andantes sans modération.
Niala-Loisobleu – 23 Avril 2018
Traversée du frisson voilà qu’elle ondule
resserrant les épaules
autour du chenal blanc
Juste ce qu’il faut de bruit
dis-je
l’oreille à l’oeil ouvert
Et pas du n’importe lequel
bord d’elle
s’écrient-îles !
Tiens un aile rond
au beau milieu dune carrée ô val…
Long de dieu c’est quoi cette accro bath ?
Non non non
de rien
je ne regrette rien
gouaille le piaf seulement vêtu d’un marcel
Une réception dans la pièce d’à-côtés
c’est quoi ?
Un plat car à ballets
Ah bon excusez-moi
javelle cru des filets de chants élysées
ranimés d’un mors inconnu
Laisse ta fenêtre ouverte que j’voye l’estuaire du lit d’eau
pigeons lavés aux seins marre
qu’un lion de bel fort liche de la crinière
Mordiou quand tu traverses la chambre à air
t’es pas qu’un pneu belle comme l’amour
T’as le jardinet suspendu bien ouvert
qui fait crac boum hue
Dans l’allez les bleus
perdent
les deux mains
La victoire que l’amor trace
a r’trouvé ses deux bras
Pourquoi tu t’arrêtes ?
Chut
Sodade
Un Bleu-Blanc Matin
est devant la porte
aux carreaux en buée
mes doigts s’écrient
« Je t’aime comme la vie »
Niala-Loisobleu
17 Novembre 2013
GRAINS DE VENT
SAGESSE
« Si tu veux construire un bateau,
ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres,
pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose…
Si tu veux construire un bateau,
fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes
le désir de la mer. »
.Antoine de Saint-Exupéry
Au ber l’ossature navale s’appuie écoutilles fermées
Le tranchant de l’étrave s’est écarté des filets de pêche
Sur l’horizon les écluses attendent le retour du désir
Aucune invite
Aucun s.o.s
Seule une amarre à l’écoute
Ne quitte l’ancre des yeux
Marée de sans
Odeur de flux
Rien ne dort de l’attente
Les mouettes ont les ailes déployées sur le sillage
Grains de vent loin devant
Niala-Loisobleu
17 Février 2012
Le jour du Printemps de cette année j’écrivais ce qui suit dans la peur ayant dépassée le doute de voir notre pays sombrer corps et biens par soumission au pouvoir incapable.
Le roi faits néant Françoué et sa cour n’ayant dans leur succession que pareil ou pire. Les Sarko, Juppé, Macron et consorts, ne pouvant que viser une accession personnelle, ce monde d’inaptes ne peut à mes yeux que déboucher sur le couronnement de la Marine Le Pen…Horreur et putréfaction !
Un jour levé par une poussée d’aérosol
de printemps remis en partance
embaume
à te foutre la grand-voile
et le spi
dans la bonne marée
pour te dépêtrer des sorcières
de l’amer des sarcasmes
Où que pas une anguille sous-roche
aurait cru ne pas pouvoir te posséder
dans une relation de traversée en commun
Noyée dans sa route du rom
mon humanité
s’est fait trop souvent brûler dans l’alambic d’un putain de ratafia
de licence IV à strophes
pour que je sois en carence d’antennes sonar-radar
La vie offre un panel d’adversités qui grouillent comme un nid ovipare
à tout un chacun
plus indénouable qu’un sac de noeuds à méfaits contre la dignité
La poisse de certaines toisons d’or peut coller davantage de morbacs
plus vorace qu’une nuée de sauterelles d’un centre d’abattage pour phallocrates
Amour où es-tu donc ?
Nous voici dans le morbide de la tromperie la plus lâche
où le courage du traître tient dans la fausse-identité qu’il donne de sa personne
genre abbé pédophile qui enseigne la pureté aux enfants qu’il est chargé d’éduquer
Pauvre petit ange à l’arc bouté
comme tu t’es fait mettre
Le sentiment mis en boutiques d’accessoires pour farces et attrapes
par l’éplorée ceinte nitouche (qu’a demain)
devient le confondu de la santé avec une politique de la prothèse
c’est contrat sceptique pour l’énergie solaire
vaste chantier de construction d’éco-logis pour poupées gonflables
L’oeil joint à la pierre du fronton d’un sommet de colonnes
jette ses cils au loin
de la vile rose
comme chante Claude sous le bal con
Le sable ne peut retenir les dunes que les chameaux mettent sur la route de soi
pendant que les peaux tendues s’associent au bois de violes
sans que les cordes puissent faire autrement que libérer
les champs d’encre
au do des cotons du blues
je trépigne de peint comme un visionnaire qui refuse d’être pris pour un con
par de fausses vierges vraie catin
Niala-Loisobleu
21 Mars 2016
Qui place au rang de favori François Fillon, que plus d’un an de battage n’avait retenu en rien, mais que des femmes et des hommes, jeunes, mûrs et âgés ont librement et indiscutablement désigné pour prochain Président.
J’en ai fait partie et au nom de mes enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants, souhaite que cet Homme de Vérité soit élu en 2017, Président de la République Française.
Arrêter la dégringolade vers une décadence programmée est la seule obligation citoyenne que je reconnaisse. Au nom de tous et non de quelques uns. Voilà mon voeu de résistant
Dans les mois qui viennent les menteurs, imposteurs, parjures et cie vont s’acharner à barrer la route à ce changement…
A une époque où l’on tue comme on joue…un noir souvenir nommé Jean Jaurès revient me faire peur…tant il réglerait celle des profiteurs.
Tous les coups les plus vils et les plus bas ne manqueront pas d’être utilisés par des pseudos-politiques-de-gauche, comme par des sans pseudos et surtout par le Front National qui, à mon sens, se retrouvera seul en compétition avec Fillon.
S’en tenir aujourd’hui à des arguments fallacieux touchant aux risques d’une réforme indispensable de notre système, tient de l’égoïsme personnel et du vouloir demeurer dans un laxisme stérile.
En cet automne 2016, me voici bien plus au printemps 2017 que je n’osais plus espérer…
Niala-Loisobleu – 28 Novembre 2016
Relevant le plissé de la jupe du nuage, que je conduis, j’avisais un banc-étape.
Et tape dans tes mains, entonna le volant en rétrogradant, volets sortis, entrain pareil pour négocier une pose café dans un jour de merde ordinaire.
Les cafards autour de nos ruches bectent le remorqueur Abeille au point que le sauvetage dans l’amer c’est miction impossible. Tu te retrouves l’entre-jambes en auréole pis pis, avant d’avoir eu le temps d’engager la conversation avec une dame-toilettes. Ah oui ça craint grave. Difficile pour les ténors de la carambouille d’arriver, malgré leurs talents dans le métier d’imposteurs, à contrecarrer les embuscades journalières. Le théâtre de boulevard, basé sur le malheur conjugal et la gloire du cocu, a largement dépassé l’interdiction au moins de 10 ans. Les mômes largués dans une éducation nationale décadente, commandent leur kalatchnikof directement au Père Nono avant la sortie des catalogues de la rentrée des classes. Ils se cherchent et se trouvent dans la violence sur console…Pas besoin de l’allocation pour fournitures. Le mino se fait sa grand-mère après stage formation tuyau d’poils avec sa mère et ses soeurs (quelque soit l’ordre chronologique). Que baiser, c’est ce qu’il doit connaître,au propre, enfin c’est une façon de parler, comme au figuré, le savoir faire pour entrer au chômage. ..
Une farce l’école, bientôt bac +illimité et plus con tu meurs.
Pour peu que ton père foute son camp, que tes dépenses dépassent ton revenu d’espérance d’envie, où tu vas ?
Le suicide est mis à la mode. Le flic muni si pâle vient d’être nanti de l’âme fatale.
Merde avant que la salope de Marthe Richard ait fermé les boxons, on avait une moralité qui marchait à l’amble de la chasteté. T’envoyais ton lardon à Jésus sans t’inquiéter pour sa rondelle. A moins d’aller dans la marine, il partait plus bleu qu’une novice. Maintenant ça ravage, ils sucent plus leur pouce avant sevrage, mais sont champions de la turlute au Jardin d’Acclimatation, en lieu d’un lavage de pare-brise au feu rouge…
Et la blanche leur bouffe le nez dans les salles de jeux où y jouent aux fléchettes à la seringue. A côté d’ça la guerre se cache derrière des slogans pour l’ONU. On te rase gratis une ville pour l’accoler au désert. Mais les migrants sont une sorte de promesse mal définie pour l’à venir. Les villes ont des rues de boutiques fermées, vive la prolifération des zones. Au moins le SDF peut rêver qu’il est proprio de son trottoir.
Tout çà pour ça quoi ?
Parce que le mot râle en a marre…
Et qu’il se pourrait bien que ça change en faim.
J’ai envie de voir du soleil, du soleil, du soleil et vite avant qu’on doive couper l’Ô…
J’veux pas être que triste…j’ai pas fini de vouloir aimer !
Niala-Loisobleu – 23 Novembre 2014
La liberté naît, la nuit, n’importe où, dans un trou de mur, sur le passage des vents glacés.
Les étoiles sont acides et vertes en été ; l’hiver elles offrent à notre main leur pleine jeunesse mûrie.
Si des dieux précurseurs, aguerris et persuasifs, chassant devant eux le proche passé de leurs actions et de nos besoins conjugués, ne sont plus nos inséparables, pas plus la nature que nous ne leur survivrons.
Tel regard de la terre met au monde des buissons vivifiants au point le plus enflammé.
Et nous réciproquement.
Imitant de la chouette la volée feutrée, dans les rêves du sommeil on improvise l’amour, on force la douleur dans l’épouvante, on se meut parcellaire, on rajeunit avec une inlassable témérité.
Ô ma petite fumée s’élevant sur tout vrai feu, nous sommes les contemporains et le nuage de ceux qui nous aiment !
René Char
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Sorti d’une lassitude un cri populaire a dit son refus d’être mis en boîte
au garde-à-vous d’un mot d’ordre partisan
Colère
refus
populaire
La carte de France à l’exception de l’Aquitaine a dit Fillon nous à lui
J’en fus
et j’en serais
fier de refuser d’être des Chartrons
un vaniteux juste soucieux de mettre
Bordeaux
comme nouvelle capitale
Je suis du TOUT hexagone
pas
seulement intéressé par un clan bourge et méchant
préoccupé par des intérêts locaux
Juppé
c’est du pareil au même
Hollande
Sur tout
pas faire une seconde fois la même erreur.
Niala-Loisobleu – 23 Novembre 2016
Elle Emoi
sous notre chiffon aux craies lancées
plus loin qu’un tableau saurait en essaimer
quelques doigts laissés aux velours des niches de silence
entre le côtelé de soie mêlée d’autres
et le hors d’épingles à papillons
nous n’avons pas chassé le dahu
derrière l’annonce de notre page
Nous sommes restés aux bords d’une brise sans trop de chaleur
mais si bien serrés qu’étanches au découragement
nous avons continués de nous nourrir en ce jardin de fraies
où l’amour ignore le surgelé
le fruit de chaque légume ayant une origine de forge
un creuset pour alliages
et deux corps nus pour l’alchimie
A l’aqueux de notre piano à quatre mains
des cordes, des bois et des percussions attendent
rien d’autres que des faunes
aux poils de tous plumages
trolls
marmousets
elfes
rien qu’issus d’ailleurs
venez
Il reste alentours de quoi vivre à plusieurs la folie de l’Ailleurs, m’aime si tous les signes extérieurs nous disent le contraire. Du haut de quelque chaire que ce soit, gardez vos appels à la prière. La haine est la pire des endémies migratoires. Lui faire frontière c’est véritablement faire asile au véritable acte d’Amour sans se tromper par fausse probité.
Le murmure d’une caresse passe la main sur ton lit d’hôpital, longues lignes de vie en commun. Sous le travers seins où passe l’étouffe, les parfums n’ont pas le né bouché. Tu renais.
Niala-Loisobleu
3 Décembre 2014 – 25 Juillet 2016
« Le Ponton » (Chaude la Pierre d’Âtre 8) 2014 – Niala – Acrylique s/toile 65X54
PARTOUT, ENTENDS- TU PAR TOUT MON AMOUR
De cette nuit franchie tes bras me sont restés pleins des odeurs fortes qu’à ton corps quand il se met à ne vouloir qu’aimer et rien d’autre, puisque aimer est le Tout, qui ne s’encombre pas d’inutile.
Un cerne est un matin bleu des étoiles peints au nocturne de nos jardins sous la lune.
Ceux qui clament être des changeurs de monde ne sont que des allumeurs d’artifices mouillés, de marées sèches, de lunaisons sans fesses où asseoir la pensée positive, de prothèses sociales, de mauvais numéros de transformistes, de dogmes à bannir, qui ne savent absolument rien de la vertu première du sel .
Arguer d’amour en usant des extrêmes de l’illumination obscurantiste, relève uniquement de la démence à l’état pur.
Quelques fils de lin tissés aux poils du bois de mes pinceaux te serviront de cerfs-volants, je t’aime d’une écriture sans maux, je t’aime, d’un regain de vie trouvé au souffle de chaque baiser que tu s’aimes à la volée. je t’aime au nom de la Vie contre la mort qui crût pouvoir frapper dans la plus barbare tragédie.
Au matin du prochain autre jour,
à Elle, à Lui,
innocentes victimes des tyrans, je dis ô en couleurs:
« Partout où ils arracheront je replanterais »
Niala-Loisobleu
16 Novembre 2015
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