
AU DEBUSQUE DES SALADES, UN COSMOS
Le bateau de papier déplie la passe
l’horizon se déshabille dans la marge
les oiseaux-marins qui croisent savent tout des cailloux qui n’émergent pas
il n’y a plus d’herbe à brouter mais devant le rose des rochers la lande est plus douce sous les pieds qu’un regard douanier qui fouille à l’intérieur du bagage d’une culture polluée
Le noir qu’un mazout veille à charger sur le rail tanker glisse entre les feux-naufrageurs d’une fausse-lumière
Chet tire du cuivre chaud de l’obscurité de la défonce, marqué par la vérité du blues , portant dans les poches de son costume blanc des pensées de Pierrot mises en orbite d’une voix extra-terrestre
Le cosmos au fil du vent troue le film noir de couleurs d’espoir
Sur le dos du cheval l’oiseau traverse la baie et signe sur la vitre
« Bienvenue la barrière est ouverte »
Niala-Loisobleu – 11 Juin 2021
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