CINEMA EN PLEIN AIR
Une main d’yeux
là dans le ressac
brunit le sable
et plie son bateau en papier
dans l’enveloppe de crevettes à la criée
avec un laisse qui mot à l’entracte
Niala-Loisobleu – 31 Juillet 2019
Une main d’yeux
là dans le ressac
brunit le sable
et plie son bateau en papier
dans l’enveloppe de crevettes à la criée
avec un laisse qui mot à l’entracte
Niala-Loisobleu – 31 Juillet 2019
Comprendre cette assise
Qui dans le jouir absolu
Retenu aux barreaux de la chaise
Nage en travers d’un lit d’aube
Un jour un moment la vie
Bercé par la marée présente
La montagne franchie
Niala-Loisobleu – 31 Juillet 2019
Que les jours se précipitent, affairés d’avoir l’air qui s’adapte, on choisira le costume qui sied au moment. Et que devient sa peau dans tout ça ? Je veux dire ce que l’on est absolument en étant nu et sans masque. Mauvaise question retire-là sale type. Tu vois je me regarde au travers ce que tu as pensé de moi. La première conclusion qui sort est que l’amour peux être guidé par une puissance bonne et mauvaise qui nous échappe. Les mots prennent alors un sens dans lequel on se trouvait pas en les écrivant. Et si un acte en émane ça dégénère, c’est la catastrophe, on vient de faire du mal en ayant voulu faire du bien. T’as raison, ce matin je me rends compte que c’est à moi que j’ai fait plaisir. La folie compense l’absence de l’absolu dans la vie quotidienne. Elle creuse aussi un écart en pensant rapprocher, l’écart du moyen de vivre le bonheur. Ce qui lui manque tient à l’échange direct. Oui sale type, tu aspires au bonheur partagé et tu arrives au résultat contraire. Pas de pardon, ce truc de curé qu’un chapelet lavera par des prières de pénitence. D’abord en quoi ai-je eu tort ? L’intention voulait faire le bien. Il y a juste eu déraillage dans l’annonce. Sale type la bonté c’est trompeur, il y a des gens qui disent s’occuper du malheur des autres, en vérité ils en profitent. Si dans mon action une once de profit fait tort à ton bonheur condamne-moi en tant que sale type. Ce sera justice.
Niala-Loisobleu – 31 Juillet 2019
Les mots qui arrivent à rien qu’à faire qu’un pas causeux tel je suis, se tombe les bras par taire. Taire comme un mauvais jour, taire comme une paralysie du vocal empêtrée dans les cordes du ring en fin de reprise de vie. Ne pas savoir tricher du bagoût, genre camelot de trottoir qui putasse, vendeur de promesses qui jamais ne se réaliseront
Puis au moment où tu raccroches le naturel revient et galope à presque se croire Icare, le feu non maîtrisé en moins
Alors la carne, la salope, la sans-foi-ni loi l’attrape par le bandé du ressort et le remonte sans prévenir
Que suis-je d’autre que pas une machine, je ne serai pas le robot d’une défaillance de l’espoir, juste le dysfonctionnement d’un code que je refuse
Pas étaler
pas dire
Faire
Mon concept du bonheur cherche et trouve à partager avec l’Autre. Une histoire d’amour peu souvent comprise. Méprise sur l’intention. J’en mords pas moins pour autant, c’est ma vie de vivre les jours de merde en détartrant ma cuvette
Sale type…
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2019
Je ne serai pas coincé dans le carcan d’une attente ne conduisant qu’à la fin, je suis le marcheur du couloir de l’amor
Ce temps creux qui ne sait que brûler d’étouffement que nenni faut que je me mette la poitrine à la portière
Alors change de cadre, montre que tu voles comme un oiseau
Expose-toi
Pourquoi attendre fonce au-devant
Expose…
Prends cette campagne libre de droit, ouvre-là bien davantage sans passer par l’effondrement actuel, sois le gamin qui part au long du caniveau et retourne comme une éternelle jeunesse t’accrocher sur ces cimaises de ton pouls battant
Ce matin
J’ai pris le 33 symbolique
Lui ai donné son cadre de blancheur
et suis allé aux Recollets pour retenir pour la rentrée
J’exposerai dans la Salle Marvaud, la seule salle disponible
DU 21 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE 2019
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2019
L’EPOQUE 2019/33 – TRANSE-MIGRATION 1
Niala (2019)
Acrylique s/toile 116×81
Encadré 131×96
D’abord il faut la trouver cette maison
que tout sépare de la façade des lieux habités
pas la même couleur de bord de mer
d’une riviéra dans sa grosse-motte
l’heure des messes non affichée
le marchand de fri-fri enseveli dans la baïne
la lande sans parkings
qu’un accès à pied
le bâton sonnant la Cayenne
nous y v’là
Son lit d’herbe remonte les effluves de peaux
en brassant à l’hélice le miroir d’eau
et la table sur le pont te tient en entrée et dessert dans l’écrasé du raisin.
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2019
Faire pleurer la mer de soleil malmené chavire mon esquif
Ce que je ne serai pas tiendra au refus de reconnaître ces naufrageurs
Le malheur multiforme est toujours à cligner de l’oeil
Vieille carpette ouste de notre pied je ne m’essuierai pas à ton poil usé
Besoin de rire dru comme pisse l’heureux imbécile
C’est pas de ma faute de vouloir aimer j’en suis totalement responsable
Au nom de Jordi, du mari, père de la fille et du fils de Montserrat défunte que les cordes se délient et vivent la joie
Niala-Loisobleu – 29/07/19
Traversé par l’image rapprochée
le vent marin joue aux cuisses de la plage écartée
Le poids de la mesure passe au travers des palisses
reste aux oyats de tenter retenir
Quand la table s’est insérée dans le corsage de la vallée
ce fût pire que derrière le retour de pêche
les mouettes en cortège
tenaient la traîne
comme un cerf-volant que des enfants en monôme tenaient en criant
Vive la mariée !
Niala-Loisobleu – 29 Juillet 2019
Voici « Le Miroir Avance » le trente-cinquième de cette nouvelle Epoque 2019 avec Barbara Auzou.
C’est un travail à quatre mains , merci d’en tenir compte dans vos commentaires et vos like.
L’ÉPOQUE 2019/35 « LE MIROIR AVANCE »
NIALA
Acrylique sur toile 70×70
|
Quand le soir patiente sur le seuil
Couché fidèlement comme un grand chien
Et que le pouls de la nuit s’effeuille
Dans la couleur extrême du cheveu
Nul ne voit les enfants tremblants
Qui contemplent dans leurs yeux
Précis l’édifice en feu et la permanence du féminin
En toute chose
Ils montent et partagent en secret avec l’espoir délinquant
Chaque rose
Et ils écartent l’obscur du bout de leurs doigts blancs
Blessés blessants touchants touchés soutenant
L’épreuve terrible et douce de la beauté
Ils prodiguent leurs soins à la liane brûlée des hanches
Écument la lave qui emplit les bassins
Et quand vient le matin qui penche sur ses promesses vermeilles
Que le sein dans son miroir avancé
A effectué sa chute superbe hors du temps
Ils allaitent doucement la fauvette de pain blanc
Sous d’insensés silos de soleils
Barbara Auzou.
il n’y a que le frémissement de l’arbre à soi glissant aux troncs
qui d’ailes luit ?
demande un passant
seuls ses seins danseurs touchent les éclats de la boule du plafond
répond son ventre percé de mon bec
quel isocèle va et vient dans un seul grand écart
je retiens 2 fois 10
et j’ôte les mains froides
pour la preuve prenez les empreintes
de nos cadavres exquis
enlacés dans cette petite mort
Niala-Loisobleu – 28 Juillet 2019
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.