
BOIS QUI PASSE
Sur la vrille qui avale le noyé l’armada passe sans se retourner entre les îles
le navire-amiral cogne sans distinction de son pilon la voix océane
Là, battant de l’aile la cloche de la petite-chapelle rassemble le bois-flotté qui a été dispersé
La hauteur d’eau arrivée au menton le marin-pêcheur soulève de ses yeux les vents contraires sans demander d’aide à Poséidon.
A l’autre bout on collecte des Shiva pour regreffer Samothrace.
Niala-Loisobleu – 11 Mars 2022
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