La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Le cadavre de l’été a plombé son pelage Nos mémoires dilapident le cadavre des humains
Indifférence des actes du ciel
Et de nos mondes couvant trop de plaies!
Morte morte terre Sous l’aveugle neige un autre sang mûrit-il?
Je le savais jadis je le saurai plus loin
Sous sa gangue d’argile la vie toujours s’explore et se retaille Vie.
Andrée Chedid
La balançoire en franchissant le semis a raciné un bond de géant
et poussée l’haleine à lice – ô mer veille – la mue venimeuse en épuration
L’enfant mort-née par le manque jamais comblé, ne vit pas le geste de sorcière d’une image courant après sa réalité. Et succombant au charme s’étourdit
Morte morte terre
Regarde et demeure ta transplantation actuelle
La double-personnalité est le train qui masque toujours l’autre et recul.
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