La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Par-delà les murs de nos nuits Par-delà l’horizon de nos baisers Le rire contagieux des hyènes Pouvait bien ronger les vieux os Des êtres qui vivent un par un
Un homme sur un banc dans une rue qui fuit la foule
Et que la solitude comble
Place à l’appareil banal du désespoir
A ses miroirs de plomb
A ses bains de cailloux
A ses statues croupissantes
Place à l’oubli du bien
Aux souvenirs en loques de la vérité
Lumière noire vieil incendie
Aux cheveux perdus dans un labyrinthe
Un homme qui s’est trompé d’étage de porte de clé
Pour mieux connaître pour mieux aimer
Où commence le paysage
A quelle heure
Où donc se termine la femme
Le soir se pose sur la ville
Le soir rejoint le promeneur dans son lit
Le promeneur nu
Moins gourmand d’un sein vierge
Que de l’étoile informe qui nourrit la nuit Il y a des démolitions plus tristes qu’un sou Indescriptibles et pourtant le soleil s’en évade en
chantant Pendant que le ciel danse et fait son miel Il y a des murs déserts où l’idylle fleurit Où le plâtre qui se découd Berce des ombres confondues Un feu rebelle un feu de veines Sous la vague unique des lèvres Prenez les mains voyez les yeux Prenez d’assaut la vue
Derrière les palais derrière les décombres
Derrière les cheminées et les citernes
Devant l’homme
Sur l’esplanade qui déroule un manteau de poussière
Traîne de fièvre
C’est l’invasion des beaux jours
Une plantation d’épées bleues
Sous des paupières écloses dans la foule des feuilles
C’est la récolte grave du plaisir
La fleur de lin brise les masques
Les visages sont lavés
Par la couleur qui connaît l’étendue
Les jours clairs du passé
Leurs lions en barre et leurs aigles d’eau pure
Leur tonnerre d’orgueil gonflant les heures
Du sang des aubes enchaînées
Tout au travers du ciel
Leur diadème crispé sur la masse d’un seul miroir
D’un seul cœur
Mais plus bas maintenant profondément parmi les
routes abolies Ce chant qui tient la nuit Ce chant qui fait le sourd l’aveugle Qui donne le bras à des fantômes Cet amour négateur Qui se débat dans les soucis Avec des larmes bien trempées Ce rêve déchiré désemparé tordu ridicule Cette harmonie en friche Cette peuplade qui mendie
Parce qu’elle n’a voulu que de l’or
Toute sa vie intacte
Et la perfection de l’amour.
Lumière noire vieil incendie
Aux cheveux perdus dans un labyrinthe
Un homme qui s’est trompé d’étage de porte de clé
Pour mieux connaître pour mieux aimer
Où commence le paysage
A quelle heure
Où donc se termine la femme
Le soir se pose sur la ville
Le soir rejoint le promeneur dans son lit
Le promeneur nu
Moins gourmand d’un sein vierge
Que de l’étoile informe qui nourrit la nuit Il y a des démolitions plus tristes qu’un sou Indescriptibles et pourtant le soleil s’en évade en
chantant Pendant que le ciel danse et fait son miel Il y a des murs déserts où l’idylle fleurit Où le plâtre qui se découd Berce des ombres confondues Un feu rebelle un feu de veines Sous la vague unique des lèvres Prenez les mains voyez les yeux Prenez d’assaut la vue
Derrière les palais derrière les décombres
Derrière les cheminées et les citernes
Devant l’homme
Sur l’esplanade qui déroule un manteau de poussière
Traîne de fièvre
C’est l’invasion des beaux jours
Une plantation d’épées bleues
Sous des paupières écloses dans la foule des feuilles
C’est la récolte grave du plaisir
La fleur de lin brise les masques
Les visages sont lavés
Par la couleur qui connaît l’étendue
Les jours clairs du passé
Leurs lions en barre et leurs aigles d’eau pure
Leur tonnerre d’orgueil gonflant les heures
Du sang des aubes enchaînées
Tout au travers du ciel
Leur diadème crispé sur la masse d’un seul miroir
D’un seul cœur
Mais plus bas maintenant profondément parmi les
routes abolies Ce chant qui tient la nuit Ce chant qui fait le sourd l’aveugle Qui donne le bras à des fantômes Cet amour négateur Qui se débat dans les soucis Avec des larmes bien trempées Ce rêve déchiré désemparé tordu ridicule Cette harmonie en friche Cette peuplade qui mendie
Les fruits du jour couvés par la terre Une femme une seule ne dort pas Les fenêtres sont couchées.
Une femme chaque nuit Voyage en grand secret.
Villages de la lassitude Où les filles ont les bras nus Comme des jets d’eau La jeunesse grandit en elles Et rit sur la pointe des pieds.
Villages de la lassitude
Où tous les êtres sont paiejls.
Pour voir les yeux où l’on s’enferme Et les rires où l’on prend place.
Des insectes entrent ici Ombres grésillantes du feu Une flamme toute rouillée Éclabousse le sommeil Son lit de chair et ses vertus.
La montagne la mer et la belle baigneuse Dans la maison des pauvres Sur le ciel fané qui leur tient lieu d’ombrage Se dissimulent molle et mille lampes sombres.
Un champ de reflets joint les larmes Ferme les yeux Tout est comblé.
A la suite des images
La masse de la lumière roule vers d’autres rêves.
Le corps et les honneurs profanes
Incroyable conspiration
Des angles doux comme des ailes
— Mais la main qui me caresse C’est mon rire qui l’ouvre C’est ma gorge qui la retient Qui la supprime.
Incroyable conspiration
Des découvertes et des surprises.
Fantôme de ta nudité Fantôme enfant de ta simplicité Dompteur puéril sommeil charnel De libertés imaginaires.
Plume d’eau claire pluie fragile Fraîcheur voilée de caresses De regards et de paroles Amour qui voile ce que j’aime.
A ce souffle à ce soleil d’hier
Qui joint tes lèvres
Cette caresse toute fraîche
Pour courir les mers légères de ta pudeur
Pour en façonner dans l’ombre
Les miroirs de jasmin
Le problème du calme.
Une chanson de porcelaine bat des mains
Puis en morceaux mendie et meurt
Tu te souviendras d’elle pauvre et nue
Matin des loups et leur morsure est un tunnel
D’où tu sors en robe de sang
A rougir de la nuit
.Que de vivants à retrouver
Que de lumières à éteindre
Je t’appellerai Visuelle
Et multiplierai ton image.
Désarmée
Elle ne se connaît plus d’ennemis.
Rôdeuse au front de verre
Son cœur s’inscrit dans une étoile noire
Ses yeux montrent sa tête
Ses yeux sont la fraîcheur de l’été
La chaleur de l’hiver
Ses yeux s’ajourent rient très fort
Ses yeux joueurs gagnent leur part de clarté.
Elle s’allonge Pour se sentir moins seule.
Il fait clair je me suis couvert Comme pour sortir du jour
Colère sous le signe atroce De la jalousie l’injustice La plus savante
Fais fuir ce ciel sombre
Casse ses vitres
Donne-les à manger aux pierres
Ce faux ciel sombre Impur et lourd.
J’admirais descendant vers toi L’espace occupé par le temps Nos souvenirs me transportaient
Il te manque beaucoup de place Pour être toujours avec moi.
Déchirant ses baisers et ses peurs
Elle s’éveille la nuit
Pour s’étonner de tout ce qui l’a remplacée.
Au quai de ces ramures
Les navigateurs ne prospèrent pas
Paupières abattues par l’éclat l’écho du feu
Au quai des jambes nues
Perçant le corps dans l’ombre sourde
La trace des tentations s’est perdue.
Les fleuves ne se perdent qu’au pays de l’eau La mer s’est effondrée sous son ciel de loisirs Assise tu refuses de me suivre Que risques-tu J’amour fait rire la douleur Et crier sur les toits l’impuissance du monde.
La solitude est fraîche à ta gorge immobile J’ai regardé tes mains elles sont semblables Et tu peux les croiser Tu peux f attacher à toi-même
C’est bien — puisque tu es la seule je suis seul.
Une prison découronnée
En plein ciel
Une fenêtre enflammée
Où la foudre montre ses seins
Une nuit toute verte
Nul ne sourit dans cette solitude
Ici le feu dort tout debout
A travers moi.
Mais ce sinistre est inutile Je sais sourire Tête absurde
Dont la mort ne veut pas dessécher les désirs
Tête absolument libre
Qui gardera toujours et son regard et son sourire.
Si je vis aujourd’hui
Si je ne suis pas seul
Si quelqu’un vient à la fenêtre
Et si je suis cette fenêtre
Si quelqu’un vient
Ces yeux nouveaux ne me voient
Ne savent pas ce que je pense
Refusent d’être mes complices
Et pour aimer séparent.
A la clarté du droit de mort Fuite à visage d’innocent
Au long d’une brume aux branches filantes Au long des étoiles fixes Les éphémères régnent.
Le temps la laine^e l’ivoire Roulant sur une route de ciré.
Derrière moi mes yeux se sont fermés La lumière est brûlée la nuit décapitée
Des oiseaux plus grands que les vents Ne savent plus où se poser.
Dans les tourments infirmes dans lès rides des rires
La simplicité même écrire Pour aujourd’hui la main est là.
Il est extrêmement touchant
De ne pas savoir s’exprimer
D’être trop évidemment responsable
Des erreurs d’un inconnu
Qui parle une langue étrangère
D’être au jour et dans les yeux fermés
D’un autre qui ne croit qu’à son existence.
Les merveilles des ténèbres à gagner D’être invisibles mais libératrices Tout entières dans chaque tête Folles de solitude
Au déclin de la force et de la forme humaine
Et tout est dans la tête
Aussi bien la force mortelle que la forme humaine
Et tout ce qui sépare un homme de lui-même
La solitude de tous les êtres.
Il faut voir de près Les curieux Quand on s’ennuie.
La violence des vents du large Des navires de vieux visages Une demeure permanente Et des armes pour se défendre Une plage peu fréquentée Un coup de feu un seul Stupéfaction du père Mort depuis longtemps.
Sans en être très fier en évitant mes yeux Cet abandon sans découvrir un grief oublié
En évitant mes yeux il abaisse Les verres sur ses yeux L’animal abandonne sa proie Sa tête remue comme une jambe Elle avance elle recule Elle fixe les limites du rire Dégrafe les parterres de la dérision Toutes les choses semblables.
Par-dessus les chapeaux
Un régiment d’orfraies passe au galop
C’est un régiment de chaussures
Toutes les collections des fétichistes déçus
Allant au diable.
Des cataclysmes d’or bien acquis Et d’argent mal acquis.
Tous ces gens mangent
Ils sont gourmands ils sont contents
Et s’ils rient ils mangent plus.
Je dénonce un avocat je lui servirai d’accusé Je règne à tout jamais dans un tunnel.
Alors
L’eau naturelle
Elle se meurt près des villas
Le patron pourrait parler à son fils qui se tait Il ne parle pas tous les jours
Le tout valable pour vingt minutes Et pour quatre personnes Vous enlève l’envie de rire
Le fils passe pour un ivrogne.
Les oiseaux parfument les bois
Les rochers leurs grands lacs nocturnes.
Gagner au jeu du profil Qu’un oiseau reste dans ses ailes.
A l’abri des tempêtes une vague fume dans le soir.
Une barre de fer rougie à blanc attise l’aubépine.
Par leur intelligence et leur adresse Une existence normale
Par leur étrange goût du risque Un chemin mystérieux
A ce jeu dangereux L’amertume meurt à leurs pieds.
Pourquoi les fait-on courir On ne les lait pas courir L’arrivée en avance Le départ en retard
Quel chemin en arrière Quand la lenteur s’en mêle
Les preuves du contraire Et l’inutilité.
Une limaille d’or un trésor une flaque De platine au fond d’une vallée abominable Dont les habitants n’ont plus de mains Entraîne les joueurs à sortir d’eux-mêmes.
Immobile
J’habite cette épine et ma griffe se pose
Sur les seins délicieux de la misère et du crime.
Le salon à la langue noire lèche son maître Il rembaume il lui tient lieu d’éternité.
Le passage de la Bérésina par une femme rousse à grandes mamelles.
Il la prend dans ses bras Lueurs brillantes un instant entrevues Aux omoplates aux épaules aux sems Puis cachées par un nuage.
Elle porte la main à son cœur Elle pâlit elle frissonne Qui donc a crié?
Mais l’autre s’il est encore vivant
On le retrouvera
Dans une ville inconnue.
Le sang coulant sur les dalles
Me fait des sandales
Sur une chaise au milieu de la rue
J’observe les petites filles créoles
Qui sortent de l’école en fumant la pipe.
Par retraites il faut que le béguinage aille au feu.
Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis.
Par exception la calcédoine se laisse prendre A la féerie de la gueule des chiens.
Toute la vie a coulé dans mes rides
Comme une agate pour modelez
Le plus beau des masques funèbres.
Demain le loup fuira vers les sombres étoffes de ta
peur Et d’emblée le corbeau renaîtra plus rouge que jamais Pour orner le bâton du maître de la tribu.
Les arbres blancs les arbres noirs
Sont plus jeunes que la nature
Il faut pour retrouver ce hasard de naissance
Vieillir.
Soleil fatal du nombre des vivants On ne conserve pas ton coeur.
Peut-il se reposer celui qui dort
II ne voit pas la nuit ne voit pas l’invisible
II a de grandes couvertures
Et des coussins de sang sur des coussins de boue
Sa tête est sous les toits et ses mains sont fermées
Sur les outils de la fatigue
Il dort pour éprouver sa force
La honte d’être aveugle dans un si grand silence.
Aux rivages que la mer rejette
Il ne voit pas les poses silencieuses
Du vent qui fait entrer l’homme dans ses statues
Quand il s’apaise.
Bonne volonté du sommeil D’un bout à l’autre de la mort.
Le rêve s’est endormi sur la plage Et la nuit se dore sur le sable : La mer écume entrailles de l’âge : Promène nos yeux, le temps instable.
Le rêve construit un château de sable
Aux tourelles que bat le vent du temps :Forteresse éveillée imprenable Envahie par un ensommeillement.
Il s’enlise dans les sables mouvants : Royaume océan perle d’images ; Et le sablier remonte le temps. Ecume argent perdu dans les âges
mer émeraudes, insaisissables, d’images , empli yeux du cœur rêvant : Rôde nombre chimères inlassables
Le doux jour, dans le rêve s’ensable ; Egraine pluie fine sur un corps dormant. Songe d’une nuit impénétrable
vagues à l’arme ricoche dans la nuit : mère d’Etoile d’ombre ouvre les ailes de la lune de miel de ce doux fruit : Temps grisant déborde mes prunelles.
Le rêve à un grain de sable dans l’œil : Ce doux poignard d’or entre sur le seuil Et dérive sur la mer de sable : Radeau d’espoir , voguant Ineffable
La nuit est tombée
Caroline Baucher
Le lamparo que la dorsale met en suite
A la poursuite du thon recherché pose Dali au sang fusant de son crime
Du Boulevard St-Germain où Eluard se dirige aux Deux-Magots griffonner sur les nappes
Les blancs et les rouges sont devenus frères-ennemi
La faux lunaire fait rouler les têtes en servant les tapas
la garde-civile ne sait plus quel parti-pris choisir
Au départ d’une querelle, l’impression erronée entame souvent un blocage de la vérité.
C’est en tirant sur la corde des villes en fanant Les provinces que le délié des sexes Accroît les sentiments rugueux du père En quête d’une végétation nouvelle Dont les nuits boule de neige
Interdisent à l’adresse de montrer le bout mobile de son nez.
C’est en lissant les graines imperceptibles des désirs
Que l’aiguille s’arrête complaisamment
Sur la dernière minute de l’araignée et du pavot
Sur la céramique de l’iris et du point de suspension
Que l’aiguille se noue sur la fausse audace
De l’arrêt dans les gares et du doigt de la pudeur.
C’est en pavant les rues de nids d’oiseaux Que le piano des mêlées de géants Fait passer au profit de la famine Les chants interminables des changements de grandeur De deux êtres qui se quittent.
C’est en acceptant de se servir des outils de la rouille En constatant nonchalamment la bonne foi du métal Que les mains s’ouvrent aux délices des bouquets Et autres petits diables des villégiatures Au fond des poches rayées de rouge.
C’est en s’accrochant à un rideau de mouches
Que la pêcheuse malingre se défend des marins
Elle ne s’intéresse pas à la mer bête et ronde comme
une pomme Le bois qui manque la forêt qui n’est pas là La rencontre qui n’a pas lieu et pour boire La verdure dans les verres et la bouche qui n’est faite Que pour pleurer une arme le seul terme de comparaison Avec la table avec le verre avec les larmes Et l’ombre forge le squelette du cristal de roche.
C’est pour ne pas laisser ces yeux les nôtres vides
entre nous Qu’elle tend ses bras nus La fille sans bijoux la fille à la peau nue Il faudrait bien par-ci par-là des rochers des vagues Des femmes pour nous distraire pour nous habiller Ou des cerises d’émeraudes dans le lait de la rosée.
Tant d’aubes brèves dans les mains
Tant de gestes maniaques pour dissiper l’insomnie
Sous la rebondissante nuit du linge
Face à l’escalier dont chaque marche est le plateau
d’une balance Face aux oiseaux dressés contre les torrents L’étoile lourde du beau temps s’ouvre les veines.
De ce qui fait sa vie battante, mes jambes chaque matin prennent ma main pour accomplir le rite de cette cérémonie de l’intime qui domine la diversité des histoires du monde
Comme les lèvres boivent le jour de plus à m’aime le coeur
comme on devient la poussée de sa vague
son vent porteur
ce déploiement d’ailes menant à sa branche
l’écriture de ce qu’on tait d’inutile
sûr qu’on sait où hâler sans attendre d’avoir gagné
Monte du chandelier les branches à coups de maillet de l’ascèse
au galbe du corps qui apparaît dans l’ouverture de la robe
La parole du silence en se tenant debout ne se met à genoux que pour s’offrir à la pénétration du cri
Je te l’ai dit pour les nuages. Au premier mot limpide. Elle ne sait pas tendre des pièges. Dormir. Elle ne vit que par sa forme. Marine. Le coin du coeur. Couvre feu. Bonne justice. Le front aux vitres. Tant de rêves en l’air. Bêtes et méchants. En souvenir d’un fauve. A peine une part de souffle. Je fis un feu. Mes soeurs prennent dans leurs toiles. Tu glisses dans le lit…. La nécessité. Je suis devant ce paysage. Dans les parages de son lit. Belle et ressemblante. Par douze douceurs. Plus c’était un baiser. Notre vie tu l’as faite. Dominique aujourd’hui présente. La mort, l’amour, la vie. Liberté. L’amoureuse. Nuits partagées. Dimanche après-midi. Rayon des yeux…. Le matin les branches attisent…. Tout disparut…. Dans les ténèbres du jardin. Unis la fraicheur et le feu. Homme au sourire tendre. La grande rivière qui va…. Liberté. Tu vois le feu du soir. Je ne suis pas seul. Poésie interrompue. Bonne journée. Une ruine coquille vide. Le front comme un drapeau perdu. Une roulotte couverte en tuiles. A toutes brides. Une herbe pauvre. Je n’ai envie que de t’aimer. Figure de force brûlantes et farouche. Nous avons fait la nuit. Notre vie. Printemps. La poésie doit avoir pour but la vérirté pratique. Peut-il se reposer… ?. Il la prend dans ses bras. Plume d’eau claire…. Rôdeuse au front de verre…. Amoureuses. Bonne justice. Aujourd’hui. Courage.
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