La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
L’accent des marchandes de quatre-saisons des trottoirs de ma liaison profonde avec une vie exceptionnelle est toujours resté dans mes bagages. L’image qu’il a imprimé sur la couche sensible de mon enfance est demeurée fraîche, s’adaptant sans dévoiement au tracé du jour du fil du temps. Je pense que la personnalité de l’être telle que pré-enregistrée dans ses cellules ne subit pas de modification de fond durant toute la durée de sa vie.. Elle s’adapte. Sorte de mimétisme se montrant automatiquement pour faire face à la présence d’un prédateur. L’Homme réunit l’ensemble de ce qui m’intéresse. Vaste sujet, que l’évolution dans son accélération érosive rend plus passionnelle avec le temps qui passe. Un tableau qui marche comme un train, Combien de wagons ? Je ne conte pas, je vis la couleur du tant.
Oui j’ai des erreurs à regretter
J’ai laissé passé du temps à espérer
Je n’ai qu’une envie c’est de voir mes proches m’aimer
Je ne veux pas avoir à quémander le respect
Je suis lessivé, excédé
J’veux pas retourner déposer des CV
Avec le temps crois moi poto rien n’est resté
Qui me pleureras quand je serais décédé?
Et en face de ma classe je constate que je m’encrasse
J’paierais de mon sang mes erreurs tôt ou tard
J’aimerais que l’allégresse m’embrasse
Et les gens changent, tout s’efface
On s’retrouve au point de départ
On se sent mal, tout nous lasse, mais j’reste de marbre
J’ai cru que j’avais une triste histoire
Mais quand t’es dedans, dur d’y croire
J’avais les menottes et la vie du chtar
Aujourd’hui pas loin de la vie de star
Dans mon histoire des fautes d’orthographes
Effacées par des autographes
J’ai toujours cru que je touchais le fond
Mais je pète la forme et les choses se font
J’étais dans le faux c’est une chose qui est vraie
J’ai le sourire, rien ne m’effraie
Le temps passe, la Terre tourne
J’suis figé, j’attends mon tour
Mon gars Abou, j’suis à bout
Dur d’avancer les deux pieds dans la boue
Notre enfance collège Paul Gauguin
Aujourd’hui faut qu’on amasse des gains
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
Seigneur ayez pitié de moi le jour où je partirai
J’ai peur d’avoir niqué ma vie à faire le passionné
Je parle au nom de tout le monde, rien de personnel
A vouloir aller trop vite on finit par saigner
Malheureusement le temps nous appâte
Car il sait que j’suis dans de beaux draps
Le Diable tente de noircir mon âme
Pendant que mes gars apprécient mon art
Donc épargnez vos discours de taré
Si la zik est un trou noir j’avance sans savoir où aller
Des projets de papiers, loin des guerres de quartier
J’suis venu écrire l’histoire si tout s’efface laisse les parler
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
Le temps passe et moi j’ai l’impression de tourner en rond
Malgré ma constante évolution
Pas une ride sur le visage mais la pression
De navrer mon daron
Comment s’en sortir dans ce bas monde?
Le temps c’est devenu de l’argent
Mais y’a plus le temps de dépenser cet argent
Fuck les plans, agis sur le moment
La mort en Rolex s’impatiente
Je ne suis qu’un homme que Dieu me pardonne
Aveuglé à la vue des sommes
Le temps effacera-t-il tous mes défauts?
Ooh oh ah
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
Avec le temps qui passe, tout s’efface, tout s’efface
Les douleurs, les larmes, les drames, tout s’efface
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