La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
C’EST COMMENT QU’ON FREINE – ALAIN BASHUNG et LOISOBLEU
Las
devant mon journal éteint
pour ne pas quitter la certitude de ta main
j’écrase le poste de mon vaque sain
Oh non
pas être comme un pair Ok qui dit bon jour à chaque fosse nouvelle.
Niala-Loisobleu – 26 Janvier 2021
Pousse ton genou, j’passe la troisième Ça fait jamais qu’une borne que tu m’aimes Je sais pas si je veux te connaître plus loin
Arrête de me dire que je vais pas bien C’est comment qu’on freine Je voudrais descendre de là C’est comment qu’on freineCascadeur sous Ponce-Pilate J’cherche un circuit pour que j’m’éclate L’allume-cigare je peux contrôler Les vitesses c’est déjà plus calé C’est comment qu’on freineTous ces cosaques me rayent le canon Je nage dans le goulag je rêve d’évasion Caractériel je sais pas dire oui Dans ma pauvre cervelle carton bouilli C’est comment qu’on freineJe m’acolyte trop avec moi-même Je me colle au pare-brise ça me gêne Ça sent le cramé sous les projos Regarde où j’en suis je tringle aux rideaux C’est qu’on freine Je voudrais descendre de là
Ne sachant plus distinguer le pied de la tête du lit sur lequel je suis assis , vient se coucher le renvoi des décisions qui seront inévitablement prises trop tard. Je sors les deux mains d’un jour ancien que je ne veux pas perdre pour découvrir sans relire le passage du pont en construction. Quelques poules trouent la route de leurs nids. Réda me tend la parole dans un décor de veillée que j’invente pour ne pas laisser la cheminée s’éteindre et le vain refroidir. Marie vient voir les efforts de la locomotive pour nous emporter à l’embarcadère d’un pays ensoleillé. Le petit-train roule en plein air au tempo des vagues qui bordent sa côte sous le regard rassurant des meuhs nourricières
Niala-Loisobleu – 26 Janvier 2021
LETTRE A MARIE
Vous m’écrivez qu’on vient de supprimer le petit train d’intérêt local qui, les jours de marché, passait couvert de poudre et les roues fleuries de luzerne. Devant le portail des casernes et des couvents. Nous n’avions jamais vu la mer. Mais de simples champs
d’herbe Couraient à hauteur de nos yeux ouverts dans les
jonquilles. Et nos effrois c’étaient les têtes de cire du musée, Le parc profond, les clairons des soldats, Ou bien ce cheval mort pareil à un buisson de roses. Des processions de folle avoine nous guidaient Vers les petites gares aux vitres maintenant crevées, Abandonnées sans rails à l’indécision de l’espace Et à la justice du temps qui relègue et oublie Tant de bonheurs désaffectés sous la ronce et la rouille. Depuis, nous avons vu la mer surgir à la fenêtre des
rapides Et d’autres voix nous ont nommés, perdus en des jardins. Mais votre verger a gardé dans l’eau de sa fontaine Le passé transparent d’où vous nous souriez toujours
Les bras chargés d’enfants et de cerises.
Je pense aux jours d’été où vous n’osez ouvrir un livre
À cause de ce désarroi de cloches sur les toits.
N’oubliez pas.
Dites comme nos mains furent fragiles dans la vôtre —
L’état déroute à se demander vers quoi on glisse. La technique de l’abandon qui consiste à gueuler pour ne rien changer au problème, conduit hypocritement à préparer le quidam au 3 ème confinement comme la bonne solution. Je tire le gris de cette conduite pour un bleu de vert pâturage avec dans ma tête du grand air nettoyant l’école pour les mômes, le passage en Angleterre et pas d’english hors de chez lui avec en fin l’arrêt du bientôt vaccin pour un acte illico. Le roi gardant ses problèmes relationnels avec sa famille pour ordonner sans plus attendre un passage à l’acte-responsable.
Nous voici de l’autre côté d’us et coutumes périmés. Pas encore initiés aux prochains. Face à une non-réponse sur l’ensemble, dans une complexité totalement paradoxale. Par la fenêtre le temps t’apparaît prêt à pleuvoir dans une magnifique étendue de soleil. Le roi qui a choisi le Premier-Ministre idoine pour cette crise est lui-même dépassé. Le temps est aux déclarations non-plus d’intention mais de maintien avec un ballon-captif de Noêl largué sur les festivités. Foie gras et vue sur montagne enneigée, restos où repas à la consigne, chocolats fourré ou chocolat tout court pour tout l’monde, p’t’être ben qu’oui, p’t’être ben qu’non. Le masque devient Iznogoud (de garde ou du jet.)
Ah le Pavé Mosaïque, voilà qui inspire Mélenchon qui en sait quelque chose d’avant « Ordo Ab Chao », au point qu’il se gratte en fonction du nombre de signatures. Le miroir au double-visage de la mauvaise fée , voilà qu’il trône à la tête du flagrant dés lits d’adultère. Et demande à l’amerloque de t’expliquer le résultat, ça m’intéresse de comprendre. le développement actuel du calife. Le fantôme de Pierre Dac me visite, faut dire que je suis barbu. Et que la phobie du poil que j’ignore complètement pourrait sévir en après-rasage de bombe puante. Aussi je surveille mes yeux pour qu’ils tiennent, je veux te voir bien nette et sans manque d’attributs. Le jardin, tu l’inspires par réflexe, est dans la folie. On va peut-être avoir des cerises plusieurs fois dans l’année, l’herbe est à tondre en automne. Je sais c’est pas ça qui dérangerait. Le problème se posera sur le moyen qui restera de s’acheter la tondeuse. Si on peut laisser la piscine découverte…Quoi qu’il se passe on n’y coupera pas.
La bille roule à tourner la tête, voilà la buse à sec qui déverse pour tous les goûts, partis à la plage avec la pompe à vélo mais sans le pneumatique on a pas pu gonfler la baignade c’était marée basse Par ailleurs les laveries vont gagner une case pour le rechapage de propos jetables. L’élection de Miss Amérique tourne au cauchemar, elle aurait été violentée par un bison déguisé en Apache au moment du passage en maillot. J’ai la main sûre quand je leur claque la gueule pour ne plus les entendre et te laisser lui dire de t’écouter. Le cheval va bien avec le chien quand il flaire avant de labourer, au moins le soc ne s’émousse pas dans les pierres, il dégrossit le mouton pour l’haleine de pré-salé
Au milieu du livre j’ai gardé la page pour les toilettes et posé mes lunettes au chevet du malade actuel avant d’arriver au coma. en me disant que sous l’échiquier le roi a pipé le moteur au point d’en perdre la manoeuvre en putain d’apprenti-sorcier.
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