TAIRE QUI BRÛLE
En agonie d’herbe la fente défenestre
au matin glas-glas
La crémation est prévue au zénith
Sur son tertre en légo
Christ’In se monte à Rio
ce n’est qu’une grenouille de carnaval pilotée par un Judas
qui se gonfle comme un boeuf
Les saules en séchant leurs cheveux pour la préservation des larmes montrent humblement leur mépris pour l’étalage portant insulte
ART POETIQUE
Le blé
Le pain
Le soleil
Le houblon
La bière
Le raisin
Le vin
La vie
Mais la sécheresse
La sable partout
Et l’eau nulle part
La guerre aussi
L’avion
Et la bombe
La mort
C’est finit
7 Aout 2019
Livre a venir
Bekaert Jacques
mon saut tient des flammes d’une légende, cheval ne saurait mentir. Dans la sécheresse d’une existence, peindre à l’allo utopique me garde seul en ligne – mais assez humide – pour ne me prendre que pour ce que je ne peux qu’être : le pauvre type, comme disait ma mère, qui fait tout comme ce qui lui vient de son père.
Abandonne le dressage, l’animal ô tari est le clown triste d’une fonte de banquise. Se tenir vivant jusqu’à s’amor vaut plus qu’une messe.
Niala-Loisobleu – 5 Août 2020
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