DES DOIGTS RESTES DANS L’ANEMONE
T’écrire de ceux-là puisque qu’ils sont de la main qui t’a peint
tirée du trottoir au soleil
laissant cette ruée qui, dans son ombre, se place en devanture
D’un bleu prêt à violacer et d’un rouge carminé l’humble fleur trône
remplissant de sa musique-de-chambre l’espace tamisé du tête-à-tête qui crépite entre les jambes
Vider le dos de son mal en le baignant jusqu’à ce que l’eau l’avale
alors la salive se met au végétal
C’est preignant
L’asparagus vient chatouiller la souplesse des branches d’un persillé qui éteint le vacarme de la moto frimeuse du sale môme que ses parents élèvent dans la violence des consoles
visions afghanes, mission impossible d’une église de scientologie, ce monde sectaire se pisse-dessus en étoilant de jaune ses manifestations antitout
Ô oui Badinter fait abolir mondialement la peine de mort
L’atelier derrière le rempart de tes poings garde la fraîcheur innocente de l’enfant qui fait durer ce qu’il a reçu
J’aime ce que cette fleur porte d’espoir en elle
dans la permanence actuelle d’un danger potentiel c’est mon canon à grêle
Niala-Loisobleu – 16 Septembre 2021
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