Lettres – Poème
La scie nous scie le monstre nous saigne si gare à toi
rieur tes dates pourris pas tu passes tu ris pour passer tu lasses m’affole m’affuble m’agace agamemnon de passe ta clytemnestre de case ton petit fouet de rubis ta chandelle de clapotis ? Parlons-en ! je veux bien crois-tu j’aurais à vous dire mais plus tard quand il ne sera de mise que la miss en plie supplie suffoque plomb du lac du matin de la hutte du lutin du lutteur du tonnerre du temps beau du bouton du butin du vautour timide tempéré tiédi camélia calciné 24 aoûl 1949 Arbrisseau vaisseau de la nuit aussi Octobre nacré répandu dans les flots tressés du sang Veux-tu que je te dise l’île s’enlise entourée parsemée d’iris trop noir il bousculait l’intime le ruisselant cauchemar J’en souffre j’enrage mes gages s’envolent dans la turbulence hurlante vers la cime neigée où l’abri dissout se penche sur l’azur à bariolage restreint À camouflage modéré érige la mode À tueur tué à touffu taillis à tendre tendance Que l’absence effleure le bois assailli défunt Il aurait fallu faux luth lieu mal famé J’ai failli lieu arborer ce drapeau ce trésor à l’eau Ce vantard galop à m’y perdre Qu’il tonne ou qu’il vente la nage est tirée l’infortune étincelle découpe découple défaille César Moro – 24 août 1949 |
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