La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Le petit jardinC’était un petit jardin Qui sentait bon le Métropolitain Qui sentait bon le bassin parisien C’était un petit jardin Avec une table et une chaise de jardin Avec deux arbres, un pommier et un sapin Au fond d’une cour à la Chaussée-d’Antin Mais un jour près du jardin Passa un homme qui au revers de son veston Portait une fleur de béton Dans le jardin une voix chantaDe grâce, de grâce, monsieur le promoteur De grâce, de grâce, ne coupez pas mes fleursC’était un petit jardin Qui sentait bon le Métropolitain Qui sentait bon le bassin parisien C’était un petit jardin Avec un rouge-gorge dans son sapin Avec un homme qui faisait son jardin Au fond d’une cour à la Chaussée-d’Antin Mais un jour près du jardin Passa un homme qui au revers de son veston Portait une fleur de béton Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur De grâce, de grâce, ne coupez pas mes fleurs
C’était un petit jardin Qui sentait bon le Métropolitain À la place du joli petit jardin Il y a l’entrée d’un souterrain Où sont rangées comme des parpaings Les automobiles du centre urbain C’était un petit jardin Au fond d’une cour à la Chaussée-d’Antin
C’était un petit jardin Au fond d’une cour à la Chaussée-d’Antin
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.