
L’ESPACE AGRANDI
Sortis de la cour et tournés rive-gauche, passé les nids-de-poule, les sabots de mon cheval résonnent de toi en toi à travers leurs résidences du moment
dans l’encoignure des seins, sous le pont des jambes, le creux de l’aisselle de l’écluse ou de la poterne
Pas une rue n’échappe à sa crise, l’abondance est la voie de la fin, la guerre l’hôpital de la société, la pierre la page de tout épitaphe
Et ici dans l’ailleurs ce coin vers où pousse plus loin la végétation de son bonheur soumise à la lune aux carrefours du soleil
Une forêt-vierge, un ras-d’eau, un abreuvoir et les outils qui vont avec pour occuper ses mains ( tes hanches par exemple et ces excroissances propres à ta nature)
J’ai fait peintre par choix du défi et mon attention des objets-perdus s’en est accrue
Par exemple, entendre le Piaf chanter cette foutue samba en français, ça me dit ce que je n’éprouve pas le besoin de m’expliquer…
Niala-Loisobleu – 1er Septembre 2022
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