La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Dame de près l’ombre chat sous ta main de peintre joue Tandis que l’âge crible La mienne drainant le derme (et mince taie sur la pupille) La paume de la nuit en sueur scintille sur le nu
Une meule d’étoiles se rentre à l’horizon urbain La lune fardée comme une Japonaise Approvisionne là l’immeuble de la nuit Les feux du stade bordent notre alcôve
Une demande précautionneuse Cherche ta voix Que ta diction lente et courtoise exauce
Borne des Récollets, Niala et son fils Patrice, rescapé des 3+2, en ce tant là de 2016
A MES MOTS-PEINTS
L’ATTACHE QUI DEMEURE
Du monde que j’ai parcouru
mon coeur a toujours tenu un maillon de sa chaîne en valise
où que je sois
car le symbole développe le visage des pierres que l’on monte
sans que les vents destructeurs n’aient pu en ébouler la chambre d’amour
L’humain s’y concentre
Alors que le rivage actuel tire à sa fin pour une nouvelle côte et que l’érosion en développant ses méfaits laisse l’architecture raisonnée au musée, comme si la vie ne pouvait qu’habiter un cimetière
j’ai dans le pouls un éternel voeu qui bat
Les illusionnistes tiennent les vitrines allumées pour que le produit marchand tienne malgré les guerres, les égocentrismes et la cessation des liens de sang comme moyen de transport
N’empêche que devant mon chevalet je ne saurai dire au lin exposant par tout
un arbre, un oiseau, une maison, toi la Femme, deux seins, un bas de dos et un haut d’aisselles
ce nombril intact avec l’amour
sans aller à l’embarcadère souhaiter un bon voyage à la nature de l’acte sacré.
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