LES CROISES
D’aube embarquée avec assez de luzerne pour mettre les montures à l’herbe
et de l’eau à l’estran pour dépasser la poterne
pendant que le coq ouvre dans la rosée lâchée des mâtines
luisantes les coquilles en toilette hissent et haut
Le cracheur de feu l’avale
l’allumeur réverbère du regard
aucun couinement de la bascule quand le mouvement s’amble
Que la route allonge la lance
donne à l’écharpe envie de s’y nouer
pour aller trouver l’Arbre en Judée..
Niala-Loisobleu – 12 Mai 2020
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