La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Des feuilles raidies de froid dans leurs carreaux, la fenêtre automnale reste en attente. Avant que le jour sorte j’ai réglé le thermostat. Au mouvement du lapereau, son bout de né sorti du terrier confirme la marche
Les tuiles ont enfilé un marcel de givre
Quand sur l’enclume viendra résonner le marteau, j’ouvrirai le creuset des reins
Le foc passera la porte de l’estuaire avec la fille de l’air à son bord
Pour une botte de ces lieux l’oiseau ira à la cressonnière s’éplucher la frite.
Incendies , inondations, débordements climatiques de la terre qui craque. Le glacier va remonter l’océan pour rayer les paillotes construites parmi les infractions de l’homme
Dans le balancement du hamac de mes souvenirs passe un petit-navire qui avait des jambes, chantait ma mer pour m’endormir et me laisser pénétrer mon rêve
C’était quand ce conte à rebours ?
Tout près d’ici, l’énergie déployée pour détruire la nature à les moyens de faire parler le mal
Egon d’un trait affûté, a joint ton corps au mien pour l’à venir
Cette image que mon idée garde pourrait passer pour un entêtement argentique maintenant qu’avec le numérique, l’artificiel se croît intelligent. Tant pis, je reste au sentiment qu’un gros sein naturel nourrit mieux la vie qu’un greffon synthétique
La peau de soie contre l’autre qui rit dans l’herbe haute de l’estuaire, c’est le France qui traverse en chantant du Havre à l’autre côté de l’Atlantique jusqu’aux aisselles fournies d’un rêve américain
Plus que mettre tout en ordre pour finir de rendre l’Atelier opérationnel dans sa version 2021…on voit déjà la grande bleue remontée en Seine, de mon Paname aux rivages des ÎLES ETAIENT UNE FOI
Avec la nudité plaine de femme en figure de proue.
Les derniers lacets montrent en creux des vallons moins verts les forêts rabougries ou calcinées et annoncent bien naturellement des rideaux qui tombent.
Les chansons sont là, elles tournent et leurs couplets de fin où tous les instruments brillent racontent le vrai paysage où parfois les fleurs ont manqué…
Reste encore et vivra jusqu’au bout ce qui offre au sans sa chaleur vive ce qui, dilué dans l’air des rues est bien la sensation dernière
De l’enfance ou bien de la vieillesse, je ne saurais affirmer de qui le matin tient cette vision défaite de la plus petite intention malveillante. A moins que le machinal bonjour comme le « ça va » de la poignée de main mécanique se remontent avec le coucher de lune ? Durant la minute qui précède, ce temps court est l’unique no man’s land avant que les canons se lèvent
Douceur si angélique que c’est peut-être à cause d’elle que ça vire à l’aigre
L’ange est un composé hybride d’amour et de haine, une aile à droite, une autre à gauche et l’aqueux aux extrêmes
Comme en politique
Rien qui vaille d’être pris pour argent comptant
Pourtant on y repique chaque matin comme on entre sa main dans le gant de toilette pour se faire propre
On ne réglera ce dysfonctionnement que le jour où le coq aura traversé la terre sous les roues d’une guère d’étoiles
Me voici en haut des tours, un signe symbolique majeur
Telle Anne, sur mon rempart (il faut dire que je n’y étais jamais autant monté que depuis la semaine qui s’écoule) je scrute et voit la ligne de flottaison de l’horizon onduler
Un changement qui pourrait s’avérer majeur s’opère
Il montre un vent favorable du côté qui me permet de m’exprimer, signe de renaissance ?
Comme il n’y a jamais de hasard, François 1er m’aurait invité à partager un vers à la Toison d’Or ce petit bouchon installé dans une rue sympa de l’Histoire
Mon cheval et sa guitare y sautent le mosaïque pavé…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.