
LA TÊTE EN L’ERRE
Un arbre vide
des montagnes plates et le fleuve étranglé serrent les poings pour ongler le sang de la chair
sortir la viande morte d’un troupeau en formation de bataille
Déjà l’éclat de l’oeil
puis l’un après l’autre chacun de tes 37° remontés à la surface
tu lèves le bras pour animer le sein
de derrière le genou la poplité a souri
Tu penches le buste l’oiseau saute et se branche
tu n’étais pas encore assise que la porte principale s’est mis la bienvenue à la poignée et les grandes colonnes en porche sans le porte-parapluie des mesures diverses gardées entre les lèvres
C’est ta main qui m’a montré la plage restée pour vivre, nous avons pris l’ibère pour saison et pédaler de concert.
Niala-Loisobleu – 4 Novembre 2020
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