La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Nous sommes des enfants d’hier Qui n’ont pas encore grandi Nous tirons encore la langue
Et nous faisons beaucoup de bruit Nous jouons avec des guitares Et nous écrivons des chansons Nous fumons des herbes bizarres Qui poussent autour de la maison
Parfois la vie nous illumine Quand le soleil est de retour Sur le sommet de ces collines Où nous allons faire l’amour C’est nous que les voisins détestent C’est à nous qu’on offre des fleurs On surveille nos moindres gestes On reprend nos chansons en choeur
Notre berceuse était amère Quand nous étions petits soldats Lorsque dehors il faisait guerre Lorsque dedans il faisait froid
Nous sommes des enfants d’hier Qui n’ont pas encore grandi Nous tirons encore la langue Et nous faisons beaucoup de bruit
Les mots qui arrivent à rien qu’à faire qu’un pas causeux tel je suis, se tombe les bras par taire. Taire comme un mauvais jour, taire comme une paralysie du vocal empêtrée dans les cordes du ring en fin de reprise de vie. Ne pas savoir tricher du bagoût, genre camelot de trottoir qui putasse, vendeur de promesses qui jamais ne se réaliseront
Puis au moment où tu raccroches le naturel revient et galope à presque se croire Icare, le feu non maîtrisé en moins
Alors la carne, la salope, la sans-foi-ni loi l’attrape par le bandé du ressort et le remonte sans prévenir
Que suis-je d’autre que pas une machine, je ne serai pas le robot d’une défaillance de l’espoir, juste le dysfonctionnement d’un code que je refuse
Pas étaler
pas dire
Faire
Mon concept du bonheur cherche et trouve à partager avec l’Autre. Une histoire d’amour peu souvent comprise. Méprise sur l’intention. J’en mords pas moins pour autant, c’est ma vie de vivre les jours de merde en détartrant ma cuvette
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