DES NOUEMENTS
A tenir la flamme au moment où elle tremble, entre rouge et bleu jaune, pour voir dans le tamisé palpiter le poitrail de sa pensée, sur la table les larmes de la première rose, au fond de la guitare tenant le murmure, oui l’ocre et les autres de Braque plus vivants que nature, le fruit gonflé du sein tombé de l’aisselle et sur le green du ventre le trou du nombril au-dessus de la parcelle des meules, il se pourrait qu’un papillon écrive un vers à soie, rien quand fermant les yeux pour se laisser guider par les doigts, humide truffe canine qui siffle au loin, un châle plus long que le mollet lèche la pose du corps face au chevalet comme au printemps d’une vie que le palais goûte, ému, innocent, prêt à s’imaginer encore pour battre le déboire et refaire vendanges, il n’y a pas d’odeur sans femme à bord, la mer anémone son langage et note en Epoque son passage, les estrans dans la marge, pour accrocher la maison d’oiseau dans la baie du bocage, faire qu’il reste au moins deux enfants pour continuer à en faire d’autres disent les marelles…
Puis quand il fait plus noir, que la pluie bouffe comme un chancre, poser son imperméable, au milieu des bougies solaires, une boite de jazz pour cache-misère ça vous habille un sans-abri de cotonnades respectueuses et de sourires à votre égard.
Niala-Loisobleu – 5 Juillet 2020
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