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L’HOMME PERCHE ET L’ENFANT-VOLE
Pris par le rire grave de la vague, dans l’ombre présence d’une respiration sourde du volcan, les femmes souriantes allument une offrande, fleur vivante de leur sarong
Des toros faméliques remonte la nuit des morts jusqu’au sang jeté dans la poursuite de la vie
Et là-haut à l’abri des voleurs d’âme les restes gardent les effigies de l’espoir au balcon
Taillée en hautes marches la montagne robuste comme un buffle tient l’endroit hors de portée de l’oubli
A la remontée des siècles le feu ne s’éteint pas. Les enfants qui balancent aux arbres restent le fruit qu’aucune saison ne canalise
Ballant du prao, envol de l’enfant, la maison en forme de bateau navigue dans l’épaisseur verte
Quand j’y retournerais tu seras accrochée à mon dos, tes seins en garantie d’aliment d’amour.
Célèbes – Sulawesi
Niala-Loisobleu – 27/09/19
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