The Hours


The Hours

Je te suis des yeux,

Tu m’es battement de s’îles

Être, l’Un à l’Autre, l’heur

Transparence saline qui chevauche le vent, à saute-mouton sur les crêtes du vague.

Niala-Loisobleu – 31 Août 2017

 

Quand j’peins l’écrit


Quand j’peins l’écrit

Quand plus lourd qu’une pierre à porter de légende mytho, ton jour se prend lui-même en filature, que pourrais-tu espérer qu’il en sorte ? Un proverbe dit qu’il faut commencer par balayer devant sa porte.

Et ça porte.

Le faux est devenu une telle vérité, que plus rien ne lui échappe.

On vit un mensonge.

Enorme difFérence avec la forme mensongère connue depuis toujours. A présent quand c’est pas leurre c’est encore leurre. Evidemment ça corrompt autrement qu’une chanson de Bachelet. Pire qu’une usine éco-musée, un terril de campagne aménagé en remonte-pente pour la déprime. On te pique à gogo, l’addiction se fait lourde (sans miracles). Le climat atteint le mental dans sa dégradation. Basta !

Les abus d’amour en tous genres, preuves à l’appui de conduite strictement intêressées font florès.

A tout ce qui aurait du me pourrir la vie – faut dire que depuis un an, l’entreprise a été menée avec une volonté étonnante – je dis ramassez vos billes j’vais continuer à vivre le plus longtemps possible. Quelque soit la durée qui me reste, sachez que je vais la faire plus belle qu jamais. D’une propreté d’autant plus grande qu’elle sera sans vous, les gales, morbacs de dessous sales, chancres mous, rats dégoût. D’autant que chaque jour sera plus dur avec le Macron que vous nous avez scotché pour cinq ans, voilà un motif qui pourrait se suffire à lui-même. Mes faux-amis, faux-témoignages d’attachement, je vous quitte sans regrets, j’ai donné plus que vous avez pris.

L’Amour ne baisse en rien de son grand A

Bien au contraire il grandit

il s’élève

Lumineux

Sacré

Présent au seul endroit qui ne s’étale pas comme un trottoir où l’on racole. Mon Coeur te garde ma Muse, ton jardin est fertile parce que mieux que bio, nature.

Niala-Loisobleu – 31 Août 2017

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UN CAILLOU DANS LA POCHE 7


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UN CAILLOU DANS LA POCHE 7

 

FLORAISON SUCCESSIVE

La chaude écriture du lierre
Séparant le cours des chemins
Observait une marge claire
Où l’ivraie jetait ses dessins.

Nous précédions, bonne poussière,
D’un pied neuf ou d’un pas chagrin.

L’heure venue pour la fleur de s’épandre,
La juste ligne s’est brisée.
L’ombre, d’un mur, ne sut descendre;
Ne donnant pas, la main dut prendre;
Dépouillée, la terre plia.

La mort où s’engouffre le
Temps
Et la vie forte des murailles,
Seul le rossignol les entend
Sur les lignes d’un chant qui dure
Toute la nuit si je prends garde.

René Char

 

Combien de foi la mer a monté sans descendre ?

Je n’en ai toujours eu que la m’aime idée. Me tenir debout. Croire, dans mon ventre, ça se passe de se faire mettre par derrière. On ne voit pas venir le bruit sourd de la horde quand la terreur ferme sa gueule. Les sabots d’un train de bois n’ont pas de freins pour décalotter la sève de la nappe. En ce monde on ne vit pas ans que ruines, hommes obligent, répandent les croix de bois autour des cratères.

Et des brûlures de l’herbe chercher  à relever les transhumances à l’aide d’une baguette de sourcier. Sans grainetier transgénique d’une grossesse in vitro . L’herbacée est un courage qui n’a rien de goût pour l’héroïsme. Les packs d’eau minérale font suffisamment de tort  à l’étiage des voies humides.

Les trous dans les nuages c’est les narines du Bleu.

Je perfore et signe.

Le vélo-cheval comme l’équin ne meurt que debout.

Niala-Loisobleu – 30 Août 2017

 

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Un Caillou dans la Poche 7

2017 – Niala – Acrylique s/Canson marouflé, encadré s/verre 40×50

Portée de Mains


 Portée de Mains

Le vide fait, la table tournante parle. Hors l »angle de bois. Du souffle frémit en franchissant. La lame tirant sur la languette du flottant fait appel au parquet. En quête.

Dans le coin photo de l’étagère,  la chaleur sépia se réabonne.

Par une fenêtre perçant la surdité, le fauteuil laisse l’image à seoir en se croisant les jambes. Début de soirée, sort de la boîte à musique. Sur  le fond,  que le crayon suce sans traducteur, la  langue du défunt est reconnue.

Niala-Loisobleu – 29 Août 2017

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La Vérité si j’Mens


La Vérité si j’Mens

 

Mon premier a les pieds empêtrés dans ses ombres, il aile en vol à la tire. Cleptomane de scènes opportunes,  son rôle devient une suite de personnages. Tous désincarnés au départ.

Mon second est un joueur impénitent, son vestiaire est plus vaste qu’un porte ment tôt amiral. Le monde virtuel lui fournit plus de spectateurs que le plus grand théâtre pourrait en contenir.

Mon troisième est un isolant qui coupe tout ce qui tient du vrai en général. Il est la mauvaise pitance, la fumée qui descend le plafond, le connaisseur inculte, l’adipeux de la ligne, fabricant de ses casseroles, hâbleur de ta race con, il ment sous serrement…

Niala-Loisobleu – 29 Août 2017

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UN CAILLOU DANS LA POCHE 6


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UN CAILLOU DANS LA POCHE 6

 

Des marais dont le salant s’en est allé dans j’ignore quel grenier. Un vide de deux. Marche à la puce. Il y a là comme un amer vide de trottoir…

L’évent à part Jonasz quand il habite la baleine, l’aqueux de son piano bandé et les dix commandements au bout des doigts, qui, hein dis moi qui n’a pas craché dans la soupe ?

Si à la ligne, il faut un jour passer, ce serait une putain de lacune d’avoir pas marié la marge. Garde le pisse-drû.

Niala-Loisobleu – 28 Août 2017

 

L’Alliance

Cette boue sécharal A Ja fêlure de la jarre, au tressaillement de ma douleur dans sa gangue, je sais que revient le vent…

Le vent qui disperse et le vent qui rassemble, l’inintelligible, le vivant! Nous ne dormirons plus. Nous ne cesserons plus de voir. De pourvoir le feu.

Obscur horizon! Seule brûle la tranche d’un livre, — quand je me détourne.

Jacques Dupin

 

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Un Caillou dans la Poche 6

2017 – Niala – Acrylique sur contrecollé, encadré s/verre 18×24

CONJUGAISON


CONJUGAISON

 

Au bord de perdre ses feuilles

l’arbre asséché

s’extrait du ventre une goulée de vers

Comme dit Martin

l’été peut en corps Être

le Verbe usité.

Niala-Loisobleu – 28 Août 2017

 

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L’Air


L’Air

par Jacques Dupin
 
 

Le corps et la rêverie de la dame
Pour qui tournoyaient les marteaux,
Se perdent ensemble et reviennent,
Ne rapportant de la nuée
Que les guenilles de la foudre
Avec la future rosée.

 

L’Expérience mon Petit, l’Expérience…. Ah que me l’a-t’on dit…et pourquoi ? Ma foi jamais ô grand jamais de tous mes coups foireux celui qui se prend vraiment comme unique est bien celui de cette année. Au point que les garde-fous sont à revoir au sens dimensionnels afin d’éviter la nullité de sauvegarde. Ouah, la tartufferie… là elle dépasse les prévisions les plus pessimistes…

Mais quoi demeure quoi ?

Qui reste qui ?

Le vieux train à la fumée théâtrale, nostalgie, mais rien qui garde le mouchoir en dehors de l’escarbille. Je pleure, oui, mais affligé des coups par derrière. Je marche pas au bouche-trou, simplement, très simplement au besoin.

Tricheurs de tous pays, faut que je vous vomisse et vous laisse à vos comédies. Petits, tous petits, petits. Allez de l’air !

Niala-Loisobleu – 27 Août 2017

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UN CAILLOU DANS LA POCHE 5


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UN CAILLOU DANS LA POCHE 5

Abrupte poussée que celle

Pourtant jamais je n’ai eu d’attirance pour la montagne, m’aime si dans ma première jeunesse j’y fus allé à bicyclette. Ce n’est pas de ma faute et mettrai ceci dans un conte d’amour du contraire plus que dans une erreur.

Fleur bleue, voici l’aconit, gardez vos appels au secours, « Le Casque de Jupiter » n’est que rock halte-titude.

Niala-Loisobleu – 27 Août 2017

L’Aconit

Un seul mot portera la réplique et le coup de grâce. Sa vision qui s’élabore dans la profondeur de ma main doit vaincre les sarcasmes du printemps, la félicité des
oiseaux de passage, l’air léger… Un mot dont la clémence à midi se dénudera, brûlera…

Et ce ne serait plus le nombre de la folie, mais la seule invocation, dans les désordres de l’amour, qui éveillât au cœur de la bien-aimée, cette pierre de lune, ce
flacon de vent, le très petit trident qui féconde la parole. Un souverain trait de rupture entre le mal et son retour pour que s’impriment et s’effacent, sur les sables nubiles, un
enchevêtrement de signes ,— et le signe suivant.

Jacques Dupin

 

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Un Caillou dans la Poche 5

2017 – Niala – Acrylique s/Canson encadré s/verre 30×40

C’est toujours la m’Aime Chanson


 

C’est toujours la m’Aime Chanson

Les meilleurs coins sont à proximité des vieilles pierres moussues. On ne sait pas quand, qu’importe, on est certain qu’elles ont été maison d’amour dans l’ailleurs proche. Gratte dessus avec ton doigt, tu vas reconnaître la senteur de ce parfum exceptionnel. Dès lors ne t’arrête pas, attise fort la chair de la forge de vie. Chauffe ce point d’énergie. Il va transmettre un flot de fluides extraordinaires. Des images fabuleuses vont apparaître, emmenant tes yeux dans une course où tu vas rebondir, tel l’écho de ton vital enfermé. Dans ces vallonnements tu te reconnaîtras protégé, isolant l’agressivité sans recours aux armes. Unique paix où le voyage a commencé. Tu es entre toi et toi, à fleur de peau, totalement nu. Dévêtu de tes peurs primaires, de tes refus, de tes inhibitions dévoreuses te voici prêt à croire.

Niala-Loisobleu – 26 Août 2017

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