GEOGRAPHIE DE TES ODEURS
Ce qui passe de toi entre le dossier de la chaise et la paille de son assise tient plus d’un embrasement sidéral que des crues des rivières d’aujourd’hui, tant ça me fout un feu des sens. Atteint par la morsure protectrice du saut de tes seins en dépassement d’altitude donnée comme raisonnable, moi qui n’ai pas franchi la limite des Buttes-Chaumont, je m’encorde en solitaire à ce fraisier d’Everest comme un fou du saut à l’élastique, grisé par l’a-pic et son influence sur la teneur en oxygène au point de risquer un confinement décrété par mesure de morale bien pensante de la part du Conseil de Vigilance des Feumelles en Insécurité. Sans le moindre rougissement de vertu déplacée. Bien au contraire avec un sentiment de ne plus avoir d’autre envie que de vivre selon les régles d’un ancien bordel faisant pour seule exception, le rejet de la soumission. Ce monde, pute borgne, m’aurait désespéré s’il n’avait pas trouvé en toi, Ô Femme, l’Aptitude à ennoblir le sexe et m’ouvrir à la sérénité autrement plus proche d’un paradis VENDU en chantage dans la voie religieuse qui interdit (exception faite de l’usage de l’innocence catéchumène). Que les tringles à rideaux tombent des chambres, c’est autrement plus vertueux que la démolition des villes par des missiles. A genoux, les perspectives que tu présentes sont fières et pleines de volonté d’aboutir sans travers d’otages, anéantissement de l’âme, perversion sans limite, qu’il m’est absolument impossible de dire que tu n’es propre à rien. Le sexophone dont tu joues, comme la saudade, est un blues qui nous garde la SEULE promesse de l’espoir.
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Niala-Loisobleu.
30 Novembre 2023
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