La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Ô, exaltations dilettantistes Exultées lors de cette philanthropique inconstance Sublimée par le magnétisme de cette aura mystique;
Substantielles exhumations De ces inhibitions éphémères, Irrésolutions apathiques, Ainsi exhibées, Dans une ostentatoire différence Durant cette burlesque satyre;
Complexe circonvolution De cette arborescence spirituelle Intimement liée A cette subversion artistique Vitriolant ce manichéisme antique;
Subsisterez-vous Au-delà de cette résilience Tant espérée Lorsque sonnera le glas De ce schisme salvateur Défiant cette Lune givrée De son narquois sourire?
« LE TANT DES SEMAILLES » – Niala 2021 – Acrylique s/toile 61×50
LE TANT DES SEMAILLES
Hier était un autre monde aujourd’hui en mutation
à l’horizon, au ponant, l’assemblage du Maître de Chais secrètement se façonne à la sortie de l’alambic
Quelque chose de ce que j’ignore m’inspire confiance
L’oiseau de mon jardin en muant lance le grain au chant de semeur
plumes neuves serre-joint-majeur
Quand la montagne à ouvert son col pour chasser les Comtes, sont restés les aigles là où les tyrans avaient brûlé l’insurgé
De sous les pierres le serpent sorti du noeud n’a pu s’inscrire à la chasse aux oeufs , les cloches à la battue traquent au-devant du creusement du canal qui soutient le fleuve à gagner la mer
Du versant occitan où la langue tourne cette fois la broche pour sauvegarder l’animal sauvagement amoureux de son origine oubliée par un usage lapidaire de l’Histoire de soi, les grappes gonflent le pampre dans l’érection du ceps
Et déambulant autour du puits la chaîne pyrénéenne sort les vieux instruments des étuis des Cirques
Eloignant la mode des promesses qui soutient pour un court-délai encore les incompétents de haut-grade, l’apprenti se tait afin d’écouter et non d’entendre les diarrhées verbales faussement rassurer
Le Grand-Voyage à portée, le remonte-pente dévissé, debout sur nos jambes comme tenant le Beau sans le rabâcher comme un cricket crispant, ce qui reste de tant nous le chanterons pour semer la récolte laissée aux suivants
L’Enfant-Blanchi sert le coquelicot à rougir de sang.
C’EMOI, UN TROU DE PIERRE POUR LA FENÊTRE, CLEF SUR L’APPORTE
Morceaux de crayons usés, des bouts de ficelle , un reste de craie pris à la falaise, beaucoup de nids-de-poules creusés en couvées par débords de mer parachevés avec soin ou erreur égales par les porteurs du nom , le bateau et les rugissants mes Bermudes, scoumoune du triangle. A faute à qui ? Sans aucun doute à roux sauts .L’enfant est resté pur sans angélisme, la dure c’est auprès de celles qu’on aime qu’on l’apprend. Ma foi s’est toujours tenue à l’écart des bénitiers ce qui forme au contact de l’exceptionnelle générosité d’exploitées du maquereau au vain rouge. Le coeur gîte sans dessaler plus en petite vertu qu’au Couvent des Oiseaux.. Peindre, ceux qui m’y ont formé savaient de quoi y parlait. Avec le sens du carré dans la phrase. De leurs couilles ils savaient la syntaxe sans avoir le moindre diplôme. C’est plus formateur pour l’humain. Aussi partir de l’homme pour y aller jusqu’au bout du possible, ça élève plus la femme que l’entretien du mépris par le rabaissement du genre opposé. Quand la baleine promène son baleineau à travers les ô séants elle lui dit pas que son père vaut pas un parapluie, ils nagent dans leur eau sans rêver d’aller voir sur Mars si y a de quoi se baigner.
je me souviens comment entre deux stations on apprenait à lire
DU BEAU DU BON DUBONNET
mais jusqu’à l’école qui se spécialise dans la fumisterie ça peut difficilement déboucher
Du pays que je suis, ailleurs depuis le départ, je continue la rame comme toujours on l’a fait ensemble Anne, bien que visionnaires ça change pas le lambda de sortir de l’embuscade. A croire que ça le fouette vu comme il y fonce. Ton côté féministe, le bon, celui que je défends sang pour sang, regarde jusqu’où ça dérape avec le génie lesbien. Alice ô merveille, le bébé dans le Coffin. Moi j’ai l’air de quoi avec mon côté Androgyne- In Temporalibus 1983 ?
Bof allez tire-moi la langue je te ferai mon pied de né faune, rires…
Ce que nous aurons vécu au départ de vraies souffrances aura valu autrement que ce qui attend la livraison des prochaines cigognes
Le Beau ça commence majuscule et ça décramponne pas
Les seins de marbre qui tombent sont de chair grouillante, ils se cavalent pas comme la gélatine du pâté de lapin d’élevage et puis l’épopée qu’il y a dans les rides a du pur-sang dans les curies
Ça commence comme dans un film noir Un jeune couple embarqué dans une sale histoire Petit voleurs fichés et recherchés La vie les a changés en marginaux blessés
En cavale, changeant chaque soir D’hôtel, d’identité, évitant les bars Bêtes traqués, une seule lueur d’espoir Ça sera la fin du blues Dans l’port de Vera Cruz
Rio, Rio Grande Dès la frontière passée Nous serons blanchis, sauvés Rio, Rio Grande Le temps va s’arrêter Pour mieux nous oublier On s’promet une vie, sans blues Tout commence à Vera Cruz
Vrais mensonges, rêveurs éveillés Le Mexique est bien loin du supermarché Les vigiles nous ont vite repérés Ça sera toujours le blues Dans la banlieue d’Mulhouse
Rio, Rio Grande Dès la frontière passée Nous serons blanchis, sauvés Rio, Rio Grande Le temps va s’arrêter Pour mieux nous oublier
Rio, Rio Grande Dès la frontière passée Nous serons blanchis, sauvés Rio, Rio Grande Le temps va s’arrêter Pour mieux nous oublier
Rio, Rio Grande
Eddy et sa femme
Et juste avant
THE END
Eddy tire sa femme du drame
en noir et blanc
Le temps a passé sur le Récamier mon ciné d’quartier
mais on naît toujours là à aimer
dans un Paradiso qu’on reconstruit
Ma
écoute le bruit de la bobine qui ronronne comme chat
qu’à l’entr’acte on se fait la traction animale en grandes pompes..
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