
A quai les mouettes bavassent autour des tables d’accordéons éteints. Faut pas traîner à recharger les santés…
Elle est qui, et quoi veut dire l’info nouvelle ?
Les deux se font la paire en regardant la chaise.
C’est cul quand on y pense, une chaise qui fuit, remarque si tu penses qu’avec ton cul, tu peux éviter de t’asseoir, j’ai rien à faire de toi. T’es pas à proprement parler une assise.
- On ne construit rien sans fondement dit la Cabane.
Je te vois venir, tu vas me remettre la chaise et le cul comme fondés à former un couple pérenne, insistant probablement que même sur la paille ils peuvent avoir du bonheur.
Pourquoi pas beaucoup d’enfants.
On entre sur internet comme un troupeau d’éléphants. Quelqu’un qui se tromperait ou va tromper. L’anonymat c’est fait pour ça. Ne s’excusant pourtant pas, on ne s’excuse plus de rien aujourd’hui.
Ne rougis pas.
En veston, je ne peux rien dévoiler de mon extrême chaleur. Surtout que si je dépasse le seuil, je m’enroule au rideau de peupliers qui longent la rive.
Je me promenais dans une allée du Père-Lachaise, debout, quand j’aperçus un verre solitaire qui semblait assis alors que la nuit était en corps loin d’être tombée de la bouteille. Seulement une absence de clarté manquait pour la lecture du niveau moitié-plein ou moitié-vide.
Présence d’un être chair
Quand la pelletée de terre retomba je compris que le faux soyeur, était un vrai tisse rang, simplement cantonnier qui sentait la nécessité de désherber le terrain, trop encombré de flou depuis un moment. Et pour tromper le mauvais sort ne buvait jamais au goût lot.
Aujourd’hui peindre l’AMOUR à partir d’hier en l’affirmant aux parallèles des rails des dernières circonstances
On manque tellement d’encens pour épicer notre vie. Son tous les jours manque de brillant malgré les ors du plat fond que les grosses voitures éclaboussent avec leurs bouses, leur haleine qui pue, les gros nénés de leurs pare-chocs, qui parent rien du tout de tout ce qui n’est que laid.
C’est pas la musique de l’unie forme de l’armée du salut qui mettra du swing dans ce mauvais blues
J’ai pas envie de pleurer quand c’est trop triste.
Mon défaut le plus gros c’est de ne pas supporter l’injustice.
Les larmes que la joie source pas, c’est le puits qu’on mirage au beau milieu du désert,
qu’il y aient des chameaux ou pas d’aboiements.
Ma Muse elle étouffe en ce moment, elle oppresse.
Un air de des pressions qui viennent d’une mode virale.
Une Muse virant noir ça fait tâche, les écoles maudites gardaient la couleur d’un espoir de créateur, l’art de maintenant, ne roule que sous l’or bisness-bisness. Ce qui fout la scoumoune en première intention.
Est-ce un retour à l’auto-portrait d’une société ?
Comme une féodalité du temps des saigneurs.
J’aimerais pouvoir en causer, mais la coupure du fil persiste entre nous deux. Quelquefois dénouer une cravate de pudeur sur la chemise à rayures ça déboutonne, le caillot qui stationne sur le trottoir, non ne rougis pas, tu fais peur aux brins d’herbes.
La plage, les yeux dans l’écume, regarde passer un cerf-volant,
avec sa queue en pavois il marine une aquarelle.
Et des palisses peinant à retenir les oyats, des touffes de pensées prennent le large, un désir de franchir la longue barre noire fermant le chenal tandis, qu’inexorablement, le sable passe son temps entre les doigts des dentelières.
A quai les mouettes bavassent autour des tables d’accordéons éteints. Faut pas traîner à recharger les santés…
Niala-Loisobleu – 30 Septembre 2016

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