A taire, la parole relève l’en-tête
du papier à lettre…
Quand tout s’éteint
que les ombres glissent des murs et s’aplatissent le long des plinthes
il y a ces feuilles mortes qui marchent sur les vitres
leurs paumes tournées vers l’intérieur
la fillette qui a troué la nuit de son doigt translucide
les prend pour des mariés et leur jette des poignées de riz
qui retombent du côté opposé à la pluie
tricotant un habit chaud pour le jardin si pauvre.
Vénus Khoury-Ghata (Quelle est la nuit parmi les nuits, Mercure de France, 2004, p. 85)
La porte dérobée surgit des caches du receleur. Gonds en avant, les clefs dix pas en arrière. Le fabuleux dont se pare habituellement le mystère commun est bien sûr un fac-simili chargé de semer le trouble alors que tout est limpide.
Je que coi. Couac qu’on en dise ça dénote un défaut dans le kiosque à musique. Quand un dur d’ô raye refuse de s’appareiller, et que l’autre lobe en touche, sortir le carton tout rouge de son coeur fait plus des faits qu’un relanceur de balles en rôle en Garros.
L’Amour n’a pas la tête de l’emploi pour jouer les soubrettes. Aux mots lierres il tend le cou pour parler la m’aime langue, un point c’est tout.
Parle-moi de Nous, Toi que j’Aime.
Niala-Loisobleu – 21 Septembre 2016
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.