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ROUE A AUBE


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ROUE A AUBE

Le magasin de ce Lundi n’a pas ouvert son rideau, quel sera le plat u jour ? Il y a dans la fraîcheur du matin, l’humide perle de rosée qui risque un oeil au bout de la branche. A part une pie voleuse qui marche sur le toit de la cabane, rien ne sort du lit de la rivière. Je laisse mes yeux dans la chaleur du rêve où hier soir ils se sont endormis.

Insanes histoires de la vie,

Toutes voix tues
Reste le bruit éternel du sang.
Debout sur les désastres des guerres
Brillent les vains débris du monde,
Le ciel rempli de fantômes d’aurore.
Cachée dans les brouillards des villes,
La peur fait bouger les engins du rêve

Un doigt déchiffre la langue morse
Des fièvres profondes,
La litanie des oracles perdus

Tout va se refaire sous nos pas
Au seul cri du matin
Et les ruines s’illuminer d’aube.
Aube, première aube toujours déchirante,
Qui construit la journée avec le néant.

Albert Ayguesparse  (Les armes de la guérison – extrait)

Le laitier réveille les pis du bruit de ses bidons, une vieille histoire triste colle à la paille chaude de l’étable. L’oiseau rieur s’essaie depuis la nuit des temps à changer l’heur du commencement. Un homme de mauvais foie a laissé son fiel dans l’huile des rouages. Je ne suis pas de ceux qui plaisent, ma nature ne fait jamais l’effort de refuser le bonheur de vivre. Ah la bouteille et sa moitié pleine ou vide c’est plus un sarment d’ivrogne de l’amer que la fille de joie vierge du jardin des délices. Au bar de la Marine on aime se ressasser l’infortune d’avoir un fil à retordre dans chaque pore. Pourquoi vendrai-je mon sourire au diable, il ne changerait rien au seul âge qui soit vrai: celui de mes artères. Les Chemins des Dames ne devraient pas être faits pour les commémorations funestes de la connerie humaine, mais pour hâler la rencontre de l’Amour.

Niala-Loisobleu – 17 Avril 2017

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Combien sont-ils à tendre l’oreille en coupe de mains, vain espoir qu’ils se sont plantés au coeur ?


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Combien sont-ils à tendre l’oreille en coupe de mains, vain espoir qu’ils se sont plantés au coeur ?

Le bruit de l’horreur monte en flèche. L’emballage en papier métallisé, bolduc de circonstances, décline ses promesses. Le Président se gargarise. Quelle aubaine que l’obscurantisme pour se relancer en campagne après un mandat de nul. Néron lui aussi est en vacances sur la côte d’azur. Que ça flambe. Hollande va retrouver l’incendiaire, je le promets qu’il a dit le ouistiti !

Viens dans mon humilité il y a un grand bain limpide. Plus bleu qu’un lagon. Plus banc d’amoureux que banc de sable conduisant au naufrage. Juste un simple tabouret celui de mes genoux pour t’asseoir mon Coeur. Le frémissement d’ailes des deux pigeons de ta poitrine au derme d’une randonnée à la mienne.

Nous avons laissé les automobiles aux impasses. Quand tu marches sur l’herbe des landes, que je vois comme tes seins balancent, j’entends venir les abeilles pour tirer le nectar. Gelée royale. Au plus large de l’estuaire de ton ventre ouvert j’embarque pour l’odyssée.

Nous rêvons bien sûr. Preuve que notre Amour est totalement lucide. Les conditions difficiles qu’il entraîne ne nous sont imposées par personne. Choisir un amour marginal c’est refuser un amour de comédie du quotidien. La souffrance est naturelle au bonheur. Ce qui est anormal c’est quand il n’y a que de la douleur et pas de bonheur.

On a peut-être pas les sous mais on a le dessus.

Les prisons les plus pleines, je ne crois pas que ce soient celles des condamnés par les tribunaux. Je pense que ce sont d’abord celles des gens libres qui se volent leur vie.

Niala-Loisobleu – 12/08/16

 

Anna Kapustenko 56

GLORIEUSE NUDITE


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GLORIEUSE NUDITE

Quelques cris plus loin

Les arbres du parc gardent aux troncs

Les coeurs gravés dans la pierre

Des rires les ont martelés au burin

A grands coups de je t’aime

Les pleurs les ont transfusés

Aux déchirures de la raison

Du socle de la rue de Varenne

Je t’entends hurler

Camille

Hurler dans l’écoute du silence

qui, largement, dépasse les limites du cloisonné d’un musée de cire cacheté sous le sceau des lâchetés coutumières. Pathétique opéra-soap. Grand bain pour la Diva. Paroxisme de la comédie humaine. Un rat tatouille d’un couloir à l’autre. A la louche, remontent d’écoeurantes odeurs de cuisine des latrines-évêchés, au premier croissant du pétrin qui mue et z’in son obscure menace.

Retourne au bord de ta marée Loiso. Tant qu’il y aura de l’eau ton coeur fera surface. Tire de la coquille de quoi remettre assez de pigment au mortier. Tu n’as pas tout consommé de ta faculté créative. Nous n’avons d’autre besoin que celui de la simplicité de l’authentique. Rien à espérer du clinquant. Plus nus dans le champ de ruines, nous ferons encore cet Autre enfant constructeur de l’Amour. Sans rougir d’être naïfs pour croire qu’en vertu de la force de vivre l’Univers éteindra le barbare entre ses doigts.

Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2016

 

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C’est bien beau….mais lesquelles ?


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C’est bien beau…mais lesquelles ?

Tonton Georges le bateau tangue en corps et biens très très mal. Nous y revoilà au bas de la marche des grandes questions fondamentales de l’humanité. « Mourir pour des Idées »…Quand tu l’as écrite ta chanson, on sortait d’années d’oppression, de crimes contre l »humanité, d’un barbarisme sans égal….Qu’est devenu le sang versé pour dire non au fascisme qui nous avait plongé dans une nuit sans levé du jour ? A quoi a-t-il servi, puisque nous y revoIlà aujourd’hui au bord d’y revenir ?

Qui, comment, pourquoi une religion se dresse devant nous aussi menaçante ?

J’ai depuis le premier jour l’espoir collé aux semelles. Ce qui m’a permis de rêver, rêver oui pour POUR VIVRE.. mais en demeurant lucide.

Comment accepter de se faire à l’idée que nous pouvons voir disparaître nos enfants, nos parents, nos amis, nos vies parce que nous sommes devenus l’ennemi d’un fanatisme religieux et que nous sommes en guerre contre lui ? Devoir nous préparer au pire c’est se faire complice  de l’inacceptable.

NON !

Nous ne sommes pas dans la bonne guerre. La seule qui pourrait avoir un sens tiendrait dans ce que nous entreprendrions d’abord contre nous mêmes, contre le système que nous suivons depuis des décennies qui est le seul responsable de la situation présente. Il faut quitter le système du privilège d’intérêts politico-financiers qui prévôt à tout ce qui ne peut que nuire à l’ensemble de la population. Ne pas tomber dans la seule culture du laxisme fraternel. Il est impossible de parvenir à l’égalité. Arrêtons de nous faire plaisir avec une fausse probité. Un faux-socialisme. Une fausse idéologie politique de tous les partis tendant à la ruine nationale.

Nous n’avons pas cessé d’introduire le ver dans le fruit.

A présent où nous l’en sortons, ou il finira par dévorer le verger dans sa totalité.

2017 m’est encore plus effrayant que la peur dans laquelle une certaine idée de la situation me plonge…

Niala-Loisobleu – 27 Juillet 2016

 

LEVEES D’ENCRES A 2 ANS


LEVEES D’ENCRES  A 2 ANS

Elle Emoi
sous notre chiffon aux craies lancées
plus loin qu’un tableau saurait en essaimer
quelques doigts laissés aux velours des niches de silence
entre le côtelé de soie mêlée d’autres
et le hors d’épingles à papillons
nous n’avons pas chassé le dahu
derrière l’annonce de notre page

Nous sommes restés aux bords d’une brise sans trop de chaleur
mais si bien serrés qu’étanches au découragement
nous avons continués de nous nourrir en ce jardin de fraies
où l’amour ignore le surgelé
le fruit de chaque légume ayant une origine de forge
un creuset pour alliages
et deux corps nus pour l’alchimie

A l’aqueux de notre piano à quatre mains
des cordes, des bois et des percussions attendent
rien d’autres que des faunes
aux poils de tous plumages
trolls
marmousets
elfes
rien qu’issus d’ailleurs
venez


Il reste alentours de quoi vivre à plusieurs la folie de l’Ailleurs, m’aime si tous les signes extérieurs nous disent le contraire. Du haut de quelque chaire que ce soit, gardez vos appels à la prière. La haine est la pire des endémies migratoires. Lui faire frontière c’est véritablement faire asile au véritable acte d’Amour sans se tromper par fausse probité.

Le murmure d’une caresse passe la main sur ton lit d’hôpital, longues lignes de vie en commun. Sous le travers seins où passe l’étouffe, les parfums n’ont pas le né bouché. Tu renais.

Niala-Loisobleu

3 Décembre 2014 25 Juillet 2016

« Le Ponton » (Chaude la Pierre d’Âtre 8) 2014 – Niala – Acrylique s/toile 65X54

Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire


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Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire

Scotché par un doute dans cette traverse journalière où j’aère mes neurones en ouvrant la  fenêtre sur la baie de mon âme, je pause , revoit, analyse, ausculte.Nous avons une nature qui a sa tendance perso – dont la principale intention est de régler la lorgnette sans toujours recadrer selon – la mollette bloquée au cran définit.. Les vues courtes n’étant pas de mes focales, ceci concerne donc l’idée plus  élaborée qui pourrait malgré tout s’être prise une escarbille en tunnel. C’est quand le bateau file son erre que la vigie prend sa pause.

Au mouvement du grand arbre bordant la maison je fus mis en arrêt. Vieux chien qui reçoit les stimuli avant l’image. Il a sa tête à lui, rien dans la mise qui pourrait surprendre, non c’est son souffle sa respiration qui télépathisent. Je m’approche. A peu de distance le ciel a brusquement noirci. Les moineaux sont en planque, pas de crissements dans le gravier, seule l’herbe a un port différent. Il se prépare quelque chose.

Une vision de cage s’interpose à mon regard libertaire.

Pas de doute ça étouffe dans mon atmosphère. Il y a un oreiller qui est appuyé sur le visage de mon quotidien. Quelqu’un fait pression de tout son poids sur la lévitation pour la clouer au sol. Un amarrage tortionnaire destiné à bloquer l’envol entre les barreaux d’une cage. Prison de l’âme. Insupportable, j’ai déjà les couteaux qui me viennent aux cordes

Largue et appareille ! me crie mon instinct

J’étouffe du corset serré sur la nudité.

Derrière le paysage d’un inhabité pèlerinage des chevaux attelés ont des nervosités dans les antérieures. On a mis des fleurs dans les traînes des robes gitanes, une pivoine en papier sur le dessus de leur tête sert de point de rencontre avec le cavalier au chapeau à larges bords. Ces calèches rassemblent une vieille dévotion que la première peur de l’homme traditionne de siècle en siècle. Pourquoi depuis le jour où tout débuta rien de ce qui avait été mis sous surveillance n’a jamais été éradiqué., état de siège ou pas. Ii y a eu des Lumières aux jours les plus sombres. Des moments de surhumanité tels qu’on voyait déjà les femmes libérés du joug des hommes, les enfants plus jamais torturés, les animaux n’ayant plus de terreur de l’homme…Le rêve devenu réalité. L’Amour ne s’écrivant plus qu’en grand A.

Il se trouve, je l’ai vécu hier à ces orages d’une violence terrifiante qui ont suivis l’instant d’après que le grand arbre avait pressenti le danger.

Les dieux sont des êtres-de-paille que l’homme a inventé de toutes pièces. Machiavel abouti, pour faire passer ses tares, son ignominie, ses perversions, ses aliénations sadiques, ses mégalomanies en tous genres. Sa seule erreur aura été d’avoir ressenti l’Amour. Il ne pourra jamais changer sa méchanceté, ses propensions à la haine tellement l’Amour le cloue à terre.

Toujours rebelle au captif.

On peut le tenir enfermé selon tous les procédés de domination possibles. Jamais on pourra retenir l’Amour en cage, il s’évadera pour vivre tel qu’il se sera révélé en prenant le mimétisme qui lui permet d’échapper au prédateur.

Niala-Loisobleu – 22/05/16

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S’ÎLE VOUS PLAIT


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Gustav Klimt, Beethovenfries (Detail)

S’île vous plait

vous

qui de vos ficelles

inventez le dieu de la guerre

à partir

d’un mensonge d’amour

laissez à mes cris

la tessiture

du jouir de la vie

ce colorato

d’amour que seuls les chants

ensemencent

à construire l’étreinte des villages blancs

accrochés à la hanche des guitares

sans crimes contre l’humanité

sans bombes

sans ignominie

sans tortures morales ou physiques

dans l’ignorance du génocide

avec juste assez d’ô r’ors

pour que le soleil illumine en frise

la marelle des enfants

dans la ronde universelle de la longue traversée

d’Amour et de Paix

des quatre saisons du

Jardin Extraordinaire

Niala-Loisobleu
21 Novembre 2015

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LA FÊTE FORT HAINE


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Le revoilà qui hurle ce vent venu des sombres couloirs de l’océan. Quand ça vente, je me fais plus modeste, comme si ça rendait en corps moins Tarascon. Et ne pas entrer dans une peinture de cauchemar. Tout le monde n’est pas roseau, surtout quand la pluie vous claque à la gueule avec ses rafales en piqué. Le ciré du canard, avec le suroît du sauveteur en mère c’est bon pour le parisien genre ducon j’ai payé se retrouvant au pont d’Iéna à faire le zouave avec la main d’sa soeur.Il s’avère que se mettre à l’abri, ça confine la pensée dans le bon sens, revoyant l’utilité de s’évader. Pour s’évader, le moment me semble mal choisi, c’est à double tranchant. En revanche se recentrer ce serait opportun.Faut jamais s’emballer, les moments d’union nationale c’est plus feu de paille que billet pour l’à venir.
J’vas y r’viendre. Suis pas genre marécage.
Le propos du marécage tient du grand fauve à l’heure de l’abreuvoir. Il va se faire un partage, le lion n’a pas la réputation d’avoir la patience de la girafe, qui, avec son cou haut peut voir plus loin s’il reste un coin d’ô. Avec la disparition de la distribution du courrier, faute d’avoir su garder les PTT, on banque tous azimuts. Tout est doré dans la baraque du moule à fric.
Si tu me payes un vert, je te dirai la couleur de mes pensées sorties des bordures d’un quotidien d’embrouilles.
Le western terroriste que nos services de sécurité nous font vivre suit curieusement une piste pour le moins ténébreuse. Ce qu’on nous en dit et ce qui est, c’est pas du pareil au même. C’est flou comme on fait monter la mayonnaise. Les sinistres auteurs qu’on vient d’abattre c’est hélas que du pipi de chat dans le fond du problème. Daesh en a plus qu’il lui en faut de ces kamikazes, tristes épaves d’un dieu fou. Pas encore morts qu’ils sont déjà remplacés.On ne le vaincra qu’en lui coupant sa tête  (pratique qui est la sienne) pas en abattant ses fanatiques instruments au coup par coup. Alors j’aimerai penser qu’on s’inquiète uniquement de détruire les tireurs de ficelles, pas les pantins. Quand même ça doit pas être impossible à faire si on veut sincèrement sortir de la fête fort haine.
Niala-Loisobleu
20 Novembre 2015

TOI MA PLAINE


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TOI MA PLAINE

Tes seins

gorgés de vie

aréolent

mes peurs de vivre

d’un levé du jour

Frémissant du refus d’abandon

ton ventre

où cerclent des rondes enfantines

varappe au-dessus des abîmes

D’une vertèbre à l’autre

j’embouche tes hanches

du haut-bois de ta fourche

aux percussions de tes cris

Redressant nos chants en berne

tu pousses de l’arbre d’amour

ton pulpeux corps bel de fruits

hors de l’automne retroussé

Niala-Loisobleu

19 Novembre 2015

 

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LA BRICOLE


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LA BRICOLE
Ce matin le tri porteur tousse comme s’il allait foutre le camp de la caisse. Pourvu qu’il ait pas pris une pointe de drapeau dans les rayons; le regard un pneu sorti du sectaire l’empêcherait de fébriler au bon sens du coeur. Mauvais ange in de poitrine ? Attention brouillard en retour des tas d’urgence – ça mue hélas plus souvent mauvais sens – René, que la fréquentation des tranchées et autres poteaux d’exécution et une bonne lecture de Fallet, avaient formatés, me prit par ma petite main d’enfant. Son regard de grand-père dépassant le premier abord.
-Aies pas peur, viens on va s’atteler la bricole, me dit-il de cette voix amortie par les poils de la moustache.
Il ouvrit alors la remise, celle-là où, un jour il m’avait dit qu’avec elle, on ne faisait jamais de marchandage, de tricherie promotionnelle. Du net. Publicité éteinte.
Une voiture à bras se montra. Deux ridelles un hayon, et une paire de brancards prêts à partir me tendant leur longue bricole de cuir à se ceindre la poitrine mieux qu’une écharpe toute neuve d’une quelconque confrérie, fusse-t-elle de toute tolérance prétendue, d’appartenance à la Veuve, la Fraternité genre enseigne au néon club-privé…trois points c’est tout.Celle-là on voyait que le cuir avait une connaissance totale de la sueur.
– T’avais quel âge Loiso ?
– Celui qu’on garde toute sa vie quand ça va mal et qu’au lieu de foutre les harangues dans l’huile sur le feu, on se branche à l’harnois de la bricole pour tirer en fermant sa gueule avant que ça enlise définitif.
Tout en désertant le retour aux négriers et leurs guerres coloniales.
Niala-Loisobleu
15 Novembre 2015
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 https://www.youtube.com/watch?v=fh-xEitFaWI
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