POUR LUMIERE SEULE, MON AMOUR
De la blancheur des murs sort un bleu rapprochement
autour du chameau où tout roule comme l’ondoiement des dunes
au travers du feu torride qui sépare la vie et les cendres
Mâts des palmiers dans un bassin de radoub tari
l’ombre du cadran se fait cramer dans l’heure dont on ne garde que la longueur pour attendre
D’une huile essentielle la fontaine tire la lumière à la fraîcheur de ses cordes
sans savoir quand la mer rentrera au désert
ce qui donnerait au tapis de prière le front de lutter pour extraire le navire du chantier et lui donner le bouquet des draps où faire mariner nos nudités
Niala-Loisobleu – 25 Juin 2020
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