MISE AU POINT DU TISSEUR DE RÊVE


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MISE AU POINT DU TISSEUR DE RÊVE

Hier à travers un temps mouvant, ramenant tous les éléments, pluie, orage, éclaircie et ainsi de suite, j’ai peint. Rassemblant des notes pour analyser le désordre des événements n’annonçant que de la contradiction générale dans le ressenti. Laisser mon coeur se dépasser et prendre son instrument, qu’il soit guitare ou pinceau, peu importe ils sont chacun du vent qui saura mieux dire qu’une grammaire que j’ignore. ce qu’il convient d’en conclure. On ne peut s’enfoncer dans ce qui ne fait que devenir trouble sans devoir l’éclaircir. Le silence n’est plus porteur dès qu’il cache une fuite en faisant croire que.

Tu es là à toucher par le fond des yeux ou tu te caches pour ne pas dire que tu veux partir

Un train qui roule, des routes qui marchent, une chambre où on se couche, une table où on mange, un lit où on repeint sa solitude à deux. Qu’est-ce qu’on va réaliser de ceci et cela si on ne se parle pas ?

Il est une fenêtre qui attend d’être ouverte dans chaque mur. L’ombre ne peut cacher la lumière

On ne vit plus que dans la fausse-nouvelle, les politiques ont tellement oublié la vérité qu’il savent plus que mentir sans forcément le vouloir. L’espoir demeurant la seule bouée, tout en ne faisant rien, on dit cette fois ça y est nous sommes sauvés et on coule à pic dans le contraire qui se produit tout naturellement.

De toi à moi, juste en plein minuit de ta nuque, que tes cheveux n’ont jamais occulté, ou bien à midi de mes paupières battantes, sortons de cette conduite, elle ne ressemble pas à ce que nous pouvons en attendre Ma mémoire me ramène à la réalité de ce qui peut s’ouvrir par ce qu’on construit pour. Et non sur ce qui répète sans cesse les mêmes schémas stériles.

Pourquoi pas ?

Parce que des réalités qu’on ne refond pas , c’est des réalités qui n’existent pas.

Le monde a la plus sale gueule de tout le monde. A faire peur. J’en frissonne rien que de ramasser des gamelles, que j’aie voulu rétamées pour que le teint s’adoucisse.

Au lieu de se mettre toujours au pas du troupeau, sortir du rang, c’est porteur d’ouvertures.

C’est quoi la réalité, un âge, un jour, un moment raté, un propice, c’est tant de choses que les énumérer tiendrait de la liste sans éveiller le moindre déclic. Seulement si on l’attache à l’envie d’avoir ce que les autres ont, y aura pas photo, ce sera plus une réalité, ce sera devenu une catastrophe.

Est-ce que tu crois que rêver c’est fuir ?

Si oui, t’es dans l’incompréhension totale du sens littéral du rêve.

Rêver ça procède d’une connaissance pointue de la banalité crasse des jours de pain dur, de l’amour qui fait que poser des lapins, du roncier qui se met dans ton jardin, du temps qui est si peu que tu vis dans une flaque sans ô prise de gel, au mauvais endroit et au pire moment. Donc rêver c’est construire dans le sens du mieux.

 

EXIL II

À nulles rives dédiée, à nulles pages confiée la pure amorce de ce chant…

D’autres saisissent dans les temples la corne peinte des autels:

Ma gloire est sur les sables! ma gloire est sur les sables!… Et ce n’est point errer, ô

Pérégrin

Que de convoiter l’aire la plus nue pour assembler aux syrtes de l’exil un grand poème né

de rien, un grand poème fait de rien…

Sifflez, ô frondes par le monde, chantez, ô conques sur les eaux!

J’ai fondé sur l’abîme et l’embrun et la fumée des sables. Je me coucherai dans les citernes

et dans les vaisseaux creux,

En tous lieux vains et fades où gît le goût de la grandeur.

« … Moins de souffles flattaient la famille des Jules; moins d’alliances assistaient les

grandes castes de prêtrise.

« Où vont les sables à leur chant s’en vont les Princes de l’exil,

« Où furent les voiles haut tendues s’en va l’épave plus soyeuse qu’un songe de luthier,

« Où furent les grandes actions de guerre déjà blanchit la mâchoire d’âne,

« Et la mer à la ronde roule son bruit de crânes sur les grèves,

« Et que toutes choses au monde lui soient vaines, c’est ce qu’un soir, au bord du monde,

nous contèrent

« Les milices du vent dans les sables d’exil… »

Sagesse de l’écume, ô pestilences de l’esprit dans la crépitation du sel et le lait de chaux

vive!

Une science m’échoit aux sévices de l’âme… Le vent nous conte ses flibustes, le vent nous

conte ses méprises!

Comme le Cavalier, la corde au poing, à l’entrée du désert,

J’épie au cirque le plus vaste l’élancement des signes les plus fastes.

Et le matin pour nous mène son doigt d’augure parmi de saintes écritures.

L’exil n’est point d’hier! l’exil n’est point d’hier! « Ô vestiges, ô prémisses »,

Dit l’Étranger parmi les sables, « toute chose au monde m’est nouvelle!… » Et la naissance

de son chant ne lui est pas moins étrangère.

St-John Perse

 

Oui j’ai tout laissé au vent, il était soleil entièrement tourné vers mes mains .

Elles ne cessent d’y travailler, comme quand on veut arracher le minerai de la gangue, plus la pierre est dure plus le tissu des paumes se fait soyeux.. La mer me parle depuis longtemps, je l’entends d’une autre façon depuis que j’y ai posé mon Capitaine. Du fond du plus profond il dit les bons courants, les passes dangereuses, les pièges, les jeux d’eau, les bains de sel.

J’sais rien d’autre écrire qu’aimer, je suis le fruit de mon verger, le rêve qui déborde de sa nuit, et rejoint la rive où les seins de ma Muse prennent le soleil. Faire semblant c’est oeuvrer au néant.

Niala-Loisobleu – 1er Août 2014 / 30 Juin 2017

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HIER ENCORE


HIER ENCORE

 

Des deux mains j’aurai refait le monde

loin du cadran comptant

sillonnant les quatre coins de l’Homme

pour trouver le bon jardin où planter de l’amour

pour fleurir les yeux des enfants avenir

Hier encore

j’ai regardé mes demains

ma vie

tu étais ouverte à la fenêtre

 

Niala-Loisobleu – 28 Juin 2017

 

 

LA BOÎTE A L’ÊTRE 17


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LA BOÎTE A L’ÊTRE 17

 

TABLEAU D’UNE PENSEE

Traits d’un frisson

les plus hautes herbes penchent la tête

rien naît en corps

Là-bas

bien plus loin que l’attente

qui pourrait dire ?

A moins que rien ne soit

Aux ardoises les craies qui ne serviraient à quoi

ça n’existe pas

Quelques calcaires ondulant aux courbes des fûts

n’ont pas déshabillé les strates du goût des crûs

Dehors la rivière volage

Le chai tient l’effusion au frais

prêt a embuer le coeur du vert

à pieds

pour la tracée du nouveau chemin

Un bourgeon hiverne sous sa calotte

dans l’humus sphère australe

A la fourche le nid perle

Un peintre tout vêtu de bleu outremer

s’apprête à faire monter la mer

au-delà d’ailes

pinceau à l’encrier d’un autre continent prêt à écrire

en lettres vacantes

pour tirer les pieux émergents du ponton

avec l’archet du violon

Plus qu’un jour

la vie reste éternelle

L’ô séant

Niala-Loisobleu – 9 Août 2013

 

Cette eau d’orages a plein d’espoir dans sa crise de goutte. L’urique acide ne plie pas le je nous. Seulement la transpiration des odeurs louches d’aisselle plus qu’elle ne monte en selle. A vue de nez, il est l’heure de nettoyer l’atmosphère et de rendre aux maux le rejet qu’on en dit.

Niala-Loisobleu – 28 Juin 2017

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JEUX DE VIVRE


JEUX DE VIVRE

Un jour, il y a longtemps, je m’étais fourvoyé dans la question du bien-fondé. Le nombre de réponses est terrifiant. Les raisons invoquées sont omniprésentes dans la contradiction. Si bien qu’on ne peut y trouver que la vérité mariée avec son mensonge. La croyance excelle dans l’art d’opposer. Amenant au pire à partir d’une idée gentille, proposée par un sens de la morale. Exposant aux débordements les plus inhumains dès qu’elle devient politico-religieuse, par son glissement extrémiste.
Le journal-télévisé ouvre sur le chapeau fleuri d’une reine. Elle va l’arroser avec les pompiers d’un immeuble en flamme. Un rhéteur tombe la veste et trinque avec un groupe de sourds-muets pour échanger un peu plus loin un point de vue avec un aveugle. La vitesse sur les routes de la pollution sera réduite pour que les radars aient plus de temps pour flasher. Et la chanson de l’été vient se poser sur toutes les bouches. Le tatouage ne se cache plus. On a éradiqué l’idée qui faisait croire que l’homme s’asservit de son plein gré. A preuve ce reportage sur les combats en Syrie. Quel scoop ces gens voilés qui tirent dans tous les sens au milieu de ruines. Et pendant que des familles traversent des champs de mines, la speakrine écarte les jambes pour nous faire voir la vente aux enchères record d’une lettre de Vincent demandant du secours à Théo. Avant d’arrêter la télé, j’ai reconnu la tête du décapiteur, c’est celle de mon voisin qui prêche l’amour du prochain.
Niala-Loisobleu – 26 Juin 2017

A Némésis

Non, sous quelque drapeau que le barde se range,
La muse sert sa gloire et non ses passions !
Non, je n’ai pas coupé les ailes de cet ange
Pour l’atteler hurlant au char des factions !
Non, je n’ai point couvert du masque populaire
Son front resplendissant des feux du saint parvis,
Ni pour fouetter et mordre, irritant sa colère,
Changé ma muse en Némésis !

D’implacables serpents je ne l’ai point coiffée ;
Je ne l’ai pas menée une verge à la main,
Injuriant la gloire avec le luth d’Orphée,
Jeter des noms en proie au vulgaire inhumain.
Prostituant ses vers aux clameurs de la rue,
Je n’ai pas arraché la prêtresse au saint lieu ;
A ses profanateurs je ne l’ai pas vendue,
Comme Sion vendit son Dieu !

Non, non : je l’ai conduite au fond des solitudes,
Comme un amant jaloux d’une chaste beauté ;
J’ai gardé ses beaux pieds des atteintes trop rudes
Dont la terre eût blessé leur tendre nudité :
J’ai couronné son front d’étoiles immortelles,
J’ai parfumé mon coeur pour lui faire un séjour,
Et je n’ai rien laissé s’abriter sous ses ailes
Que la prière et que l’amour !

L’or pur que sous mes pas semait sa main prospère
N’a point payé la vigne ou le champ du potier ;
Il n’a point engraissé les sillons de mon père
Ni les coffres jaloux d’un avide héritier :
Elle sait où du ciel ce divin denier tombe.
Tu peux sans le ternir me reprocher cet or !
D’autres bouches un jour te diront sur ma tombe
Où fut enfoui mon trésor.

Je n’ai rien demandé que des chants à sa lyre,
Des soupirs pour une ombre et des hymnes pour Dieu,
Puis, quand l’âge est venu m’enlever son délire,
J’ai dit à cette autre âme un trop précoce adieu :
« Quitte un coeur que le poids de la patrie accable !
Fuis nos villes de boue et notre âge de bruit !
Quand l’eau pure des lacs se mêle avec le sable,
Le cygne remonte et s’enfuit. »

Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle,
S’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron,
Pendant que l’incendie en fleuve ardent circule
Des temples aux palais, du Cirque au Panthéon !
Honte à qui peut chanter pendant que chaque femme
Sur le front de ses fils voit la mort ondoyer,
Que chaque citoyen regarde si la flamme
Dévore déjà son foyer !

Honte à qui peut chanter pendant que les sicaires
En secouant leur torche aiguisent leurs poignards,
Jettent les dieux proscrits aux rires populaires,
Ou traînent aux égouts les bustes des Césars !
C’est l’heure de combattre avec l’arme qui reste ;
C’est l’heure de monter au rostre ensanglanté,
Et de défendre au moins de la voix et du geste
Rome, les dieux, la liberté !

La liberté ! ce mot dans ma bouche t’outrage ?
Tu crois qu’un sang d’ilote est assez pur pour moi,
Et que Dieu de ses dons fit un digne partage,
L’esclavage pour nous, la liberté pour toi ?
Tu crois que de Séjan le dédaigneux sourire
Est un prix assez noble aux coeurs tels que le mien,
Que le ciel m’a jeté la bassesse et la lyre,
A toi l’âme du citoyen ?

Tu crois que ce saint nom qui fait vibrer la terre,
Cet éternel soupir des généreux mortels,
Entre Caton et toi doit rester un mystère ;
Que la liberté monte à ses premiers autels ?
Tu crois qu’elle rougit du chrétien qui l’épaule,
Et que nous adorons notre honte et nos fers
Si nous n’adorons pas ta liberté jalouse
Sur l’autel d’airain que tu sers ?

Détrompe-toi, poète, et permets-nous d’être hommes !
Nos mères nous ont faits tous du même limon,
La terre qui vous porte est la terre où nous sommes,
Les fibres de nos coeurs vibrent au même son !
Patrie et liberté, gloire, vertu, courage,
Quel pacte de ces biens m’a donc déshérité ?
Quel jour ai-je vendu ma part de l’héritage,
Esaü de la liberté ?

Va, n’attends pas de moi que je la sacrifie
Ni devant vos dédains ni devant le trépas !
Ton Dieu n’est pas le mien, et je m’en glorifie :
J’en adore un plus grand qui ne te maudit pas !
La liberté que j’aime est née avec notre âme,
Le jour où le plus juste a bravé le plus fort,
Le jour où Jehovah dit au fils de la femme :
 » Choisis, des fers ou de la mort !  »

Que ces tyrans divers, dont la vertu se joue,
Selon l’heure et les lieux s’appellent peuple ou roi,
Déshonorent la pourpre ou salissent la boue,
La honte qui les flatte est la même pour moi !
Qu’importe sous quel pied se courbe un front d’esclave !
Le joug, d’or ou de fer, n’en est pas moins honteux !
Des rois tu l’affrontas, des tribuns je le brave :
Qui fut moins libre de nous deux ?

Fais-nous ton Dieu plus beau, si tu veux qu’on l’adore ;
Ouvre un plus large seuil à ses cultes divers !
Repousse du parvis que leur pied déshonore
La vengeance et l’injure aux portes des enfers !
Ecarte ces faux dieux de l’autel populaire,
Pour que le suppliant n’y soit pas insulté !
Sois la lyre vivante, et non pas le Cerbère
Du temple de la Liberté !

Un jour, de nobles pleurs laveront ce délire ;
Et ta main, étouffant le son qu’elle a tiré,
Plus juste arrachera des cordes de ta lyre
La corde injurieuse où la haine a vibré !
Mais moi j’aurai vidé la coupe d’amertume
Sans que ma lèvre même en garde un souvenir ;
Car mon âme est un feu qui brûle et qui parfume
Ce qu’on jette pour la ternir.

Alphonse de Lamartine

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CHEVAL DE POSTE


CHEVAL DE POSTE

Piqueté

de chants d’oiseaux

un ciel bleu

pédale

Les mots du chemin vert

toujours debout

n’ont pas eu le Rubicon à franchir

Le vent porte à porte tient la foulée du cheval de poste changé en relais. Les feuilles du tronc vertical ont l’encre dans la veine, roulant au rythme de la plume nourrie par les voyages en quête d’apprendre sans négoce. Les froufrous du bloc-notes remuent la pensée de leurs doigts au plus fou de leurs caresses. Un tableau picaresque, des villageois, des meules, que de feux de St-Jean ils tiennent dans leur amadou. Saute ma Muse, je ricoche d’une rive à l’autre. Pont-levis et herse libres de droits.

Niala-Loisobleu – 25 Juin 2017

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A TROIS PAS


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A TROIS PAS

 

Je n’étend pas la main, trop peur de perdre le murmure de l’eau qui sort d’un non-sommeil de repos. Les arbres s’étirent, la chemise de nuit que tu n’as pas mise offre ton corps libre. Tu sens l’amour. L’amour qui ignore l’essoufflement. Quand les premiers oiseaux vont t’apercevoir, ils tireront l’herbe de dessous le contoir où nos reins ont fait la veillée. Je te sais âtre. Il peut faire frais dehors. Tu es toujours étincelante.

La rosée foulant les collines couvre la retraite de la nuit qui s’enfonce dans les sources pour vivre du sang des pierres.

Le jour qui n’est pas dans les arbres,

qui n’est plus dans le ciel,

qui ne sera jamais sur la terre

fixe une femme encerclée par sa nudité.

Voulant parler au soleil qui se tient là-bas comme à une rampe, la moisson cherche des mots qu’elle ne sait dire qu’au vent.

Les murs, pleins d’espoir, se retournent au passage du matin,

mais il avance indifférent sans les délivrer de leur prison.

Un dormeur, qui n’a plus de nom, le front ouvert d’un éclat de soleil.
Il n’est plus qu’un visage avec un c< reposant à l’autre bout du monde.

L’ombre ne protège plus l’objet qui sort de sa cachette, toujours aussi gauche dans le balancement de la clarté.

Qui arrêtera la marche des rues hors de la ville fermée comme une hors du village couché dans les blés de tout son cadavre de calcaire ?

Le soleil et l’eau ne font plus qu’un mais aucune de mes mains ne réussit à prendre au ciel une seule branche de lumière.

Lucien Becker
Je garde présent ce moment où me disant « Douce nuit » nous sommes entrés dans ce rêve concomitant. Un seuil à nous deux. Corps bi-porteur vers le jour avenir. C’est l’instant magique où tes seins veillent pendant que nous embarquons dans le sommeil. Ils font la ronde autour de ce que nous avons mis en attente.
L’été nous sera.
J’aperçois….mais chut. Laissons mûrir les vagues des cheveux pendant qu’elles lèchent l’oreiller. Ne  réveillons pas les hommes, j’ai caché la clef de leur cage.
Niala-Loisobleu – 25 Juin 2017

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V l’Ô


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V l’Ô

Le bois a reçu les poubelles nouvelles,

ce

24 de Juin.

Il sait

qu’en route

le nouveau vélo

est en chemin

La route moutonne comme une mer

dont le bleu écume.

Niala-Loisobleu – 24 Juin 2017

VIE PRIVEE 39


VIE PRIVEE 39

L’enfant-Lumière sent venir l’amour

sans livre de bord

sans notice de montage

hors d’emploi du temps

en toute absence de tant de cuisson

Sa force vient du vide

la mémoire du silence

les marteaux forgent la roue primordiale

du

Centre du Cercle

J’étais sur le marché

tu m’as entendu

au carrefour d’échanges

te parlant à voie haute

pour te dire

« Si je sors tes seins, c’est pour t’été et t’être »

pas pour l’étalage

« Oh oui je le sais bien, vite, viens ! « 

Niala-Loisobleu – 23 Juin 2017

 

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