
L’OEIL DE SCENE
Dressée sur le bout de craie d’une falaise
Percée dans l’ombre d’un chemin rabattu
A cheval sur la dérive d’un art populaire
Entre les seins d’une boucle de cerises
Au fond d’une barre de feu
Sur le mouvement d’un allegro andante largo
Dans le creux de la paume à la veine du poignet
Au rebondi pubien où le frisson lombaire marque la tranchée pare-feu
Du bout de l’ongle aux lunules des cinq antennes
Du genou précédant le pédoncule de l’étrave en chenal
cette fenêtre exploratrice traverse l’ignorance arrêtée derrière la vitre et le rideau d’un volet engendré par la médiocrité
Oeil de foi libre de dogme qui remonte du galop des bisons eu creusement de l’arbre pour remonter à l’océan
dense autour du feu enroulé aux secrétions volcaniques
Dans la fermeture présente c’est mon jour ouvré permanent
Niala-Loisobleu – 25 Mai 2022
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